La race française en Amérique

Adélard Desrosiers

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• French Canadian

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• Nombre de lectures: 19
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 15 Mo

Extrait

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DESRUSIFKS & FOURNEf
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LA
RACE FRANÇAISE
}
EN
AMÉRIQUE
Préface de l'abbé PERRTER
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Deuxième édition, augmentée
Illustrations
(5e mille)
de
Henri Julien
MONTRÉAL
LIBRAIRIE BEAUCHEMIN Limitée
79, rue Saint-Jacques, 79UNIVE RSI T Ê
%^o^ N I VE RS YU IT
LIBRARIES3 9007 0378 5495 7
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1 8 J99f
DueDate
—York Form Cooper GraphicsPRIMAIRES la province de QuébecLes ECOLES NORMALES de
fêtes jubilaires deleurs Oeuvres Complémentaires.— Récit deset
Desrosiers.l'Ecole Normale Jacques-Cartier, par l'abbé Adélard
I vol. in-8 de 392 pages, Montréal, 1909.DESROSIERS & FOURNET
La Race Française
EN
Amérique
Philippe PERRIERPréface de l'abbé
I
34 GRAVURESOUVRAGE ORNE DE
Illustrations de HenriJULIEN
Deuxième édition, awgfmcntëe
MONTREAL
Librairie Beauchemin Limitée
rue Saint-Jacques, 7979,
1911ARCHEVÊCHÉ
DE
MONTRÉAL
Lettre de S. G. Mgr Bruchési,
archevêque de MontrécJ.
•Montréal, le 6 Avril 1911.
Messieurs les abbés Desrosiers et Fournet,A
à Montréal.
Mes chers Messieurs,
plaisir la première éditionJ'apprends avec que de l'ex-
Amérique"cellent livre "La Race Française en est entiè-
préparez une deuxièmerement épuisée et que vous en édition.
patriotiqueC'est une œuvre religieuse et que vous
couronné labeurs,aviez entreprise : le succès a vos succès
aussi rare que mérité. Ces pages éloquentes et si substanti-
l'histoire sixelles, en déroulant sous nos yeux des groupes
Nord,canadiens-français de l'Amérique du coutituent une
nous avons raisonforte leçon. Elles prouvent combien eu de
nosrester attachés à la foi de nos pères, à traditions natio-
nales, à notre langue en particulier.
leçonforme des vœux pour que cette soit compriseJe
de tous je demande à la jeunesse surtout de la bien retenir,
;
et d'y conformer ses actes dans la vie privée et plus encore
la sociale publique.peut-être dans vie et
une belle réalisation de laCe sera là pensée profonde et
dans notresi profitable contenue la devise de chère Province
"me souviens.de Québec : "Je
FC
Votre bien dévoué en N, S.
arch. de Montréal.f.PAUL,ARCHEVÊCHÉ
DE
SAINT-BONIFxVCE
Lettre de S. G. Mgr Langevin,
archevêque de Seiint-Boniface.
St-Boniface, i Mai 191 1.
Messieurs les abbés Desrosiers et Fournet, Montréal.A
Chers Messieurs,
publiant l'inté-Vous avez fait une œuvre excellente en
" ", et jeressant livre intitulé La Race Française en Amérique
publier unesuis heureux d'apprendre que vous allez en
bienveil-seconde édition en tenant compte des observations
lantes qui vous ont été faites.
avezvous remercie cordialement de la part que vousJe
venonsfaite au groupe français de l'Ouest Canadien nous
;
de faire un recensement aussi exact que possible de la popu-
lation française des deux diocèses de St-Boniface et de
Régina, nous avons trouvé un total de Enet 45,559. y
ajoutant les iS âmes du diocèse de St-Albert, et les470
âmes diocèse de Prince-Albert, chiffres donnés10,000 du
NN. Pascal, nous arrivions à un total depar SS Légal et
âmes.de 74,029
n'y plus catholiques de langue françaiseIl avait pas de
lors Canada à l'Angleterre par leen de la cession du1763,
traité de Paris !
française sont organisésOr, ces catholiques de langue
du reste, les catholiquesen paroisses régulières, comme
prêcher en français àd'autres nationalités, et ils entendent
qui parlent leur lan-l'église, chaque dimanche, des prêtres
Chaque paroissegue C'est donc une force toute puissante.
nationalité et onconstitue un chateau-fort pour la foi et la ;
français sont lespeut ajouter, sans crainte, que ces groupes
ont appris àmeilleurs appuis du drapeau britannique qu'ils
le drapeaurespecter comme le drapeau du pays, comme
sang.sacré, défendu par leurs pères au prix de leur
quelques par-Seulement, en dehors du Manitoba, et de
n'occupeties de la Saskatchewau et de l'Alberta, le françaispas, dans l'école, la place à laquelle il a droit, même d'après
la loidu paj'S qui ue le confond pas avec les langues ét> aiigeres.
Nos compatriotes et même quelques membres de notre
clergé oublient trop facilement que nous sommes chez 7ious
dans l'Ouest et que nous n'avons pas, nous, d'autre patrie
que le Canada nous avons donc droit de faire enseigner
;
notre langue à nos enfants. I^a foi des traités, des droits
acquis, la constitution même du paj-s, devraient nous proté-
ger mais, notre meilleure protection c'est la conscience de
;
nos droits, et la force d'âme de les défendre, dans la vie
publique comme dans la vie privée, au conseil municipal, à
l'école dans les parlements, par la parole, la presse et
l'action sociale.
hommes d'Etat eux-mêmes doivent comprendreLes
que nous sommes un rempart contre tout danger social et
national, et le meilleur appui des institutions du pays, si
nous conservons ce qui est propre au génie de notre race, et
les hommes d'église admettront facilement que si nous som-
mes fidèles à notre mission de Porte-Christ, nous aurons
Dieu pour nous, ce qui nous suffit bien pour espérer en
l'avenir.
nations qui n'ont point d'histoire, ou mieux qui ontLes
un passé coupable cherchent naturellement à l'oublier, et
voudraient même l'effacer mais nous qui avons une his-
;
toire glorieuse, nous remontons aux tources comme les
grands fleuves, et imitant la sainte Eglise, notre mère, nous
faisons, chaque jour, mémoire du passé, pour nous retrem-
per, parce que nous savons que la grande épopée catholique
à travers les siècles, s'alimente, cnaque jour à la source iné.
puisable du calvaire sanglanir, passé toujours vivant et tou-
jours fécond. C'est ainsi que nous sommes de notre temps,
de notre siècle, de notre patrie canadienne, de tout notre
esprit, de tout notre cœur, de toutes nos forces, tout en
commémorant les glorieuses découvertes, les travaux héroï-
ques, et les oeuvres vivaces des nôtres dans l'Ouest oii ils
inaliénable.nous ont acquis un droit de cité indiscutable et
vous bénis, chers Messieurs, vous qui écrivez si bienJe
augmentél'histoire, et je souhaite que votre ouvrage bientôt
et complété soit gardé, lu même, dans chaque famille des
l'action, pournôtres, comme une prédication et un appel à
nosla défense de nos autels et de foyers.
ADELARD, O. M. I.t
Arch. de St-Boniface.