A./,^u^v: ^- v?i >-J^. .."^ .'f^.^ >^ ili8 LA I. hiJLISE ÔIoz la religion civileconcoplion. à rÉlalde Rousseau enlevez du mCmeet vous lui coup la possibilité, Tt^tre. Celte conception de l'État n'était ni originale ni singulière en son temps. Tous les philosophes du l'ontadmise plus ou moinsXVIII" siècle implicitement, Loitous ont cru que la pouvait et devait (^Ire un ins- Irumentde bonheur, tousont proclaméque l'État avait mission morale à remplir. De quel droitune auraient- l'Église la surveillanceils mis sous de l'État, s'ils n'a- vaient pas attribué à ce dernier un idéal supérieur^? Écoutons, pour finir, l'abbé Raynal, l'auteur vio- anticlérical de VHistoire philosophiquelemment des livre aujourd'hui biendeux Indes, oublié, mais dont succès fut immense à son apparition.le formules d'une netteté saisissante,En Raynal a systématisé la pensée :résumé et du siècle « L'État, ce me semble, n'est point fait pour la reli- mais la religion est faite pour l'État. Premiergion, principe. « L'intérêt général est la règle de tout ce qui doit dans l'État. Second principe.subsister ou l'autorité souveraine« Le peuple, dépositaire 1. M. Rothenbûcher range avec raison Mably parmi les parti- Église d'État. Mably veut réaliser par la législationsans d'une l'union entre la Philosophie et la Religion, afin que l'une ne dans l'athéisme et l'autre dans la superstition.
^ ili8 LA I. hiJLISE ÔIoz la religion civileconcoplion. à rÉlalde Rousseau enlevez du mCmeet vous lui coup la possibilité, Tt^tre. Celte conception de l'État n'était ni originale ni singulière en son temps. Tous les philosophes du l'ontadmise plus ou moinsXVIII" siècle implicitement, Loitous ont cru que la pouvait et devait (^Ire un ins- Irumentde bonheur, tousont proclaméque l'État avait mission morale à remplir. De quel droitune auraient- l'Église la surveillanceils mis sous de l'État, s'ils n'a- vaient pas attribué à ce dernier un idéal supérieur^? Écoutons, pour finir, l'abbé Raynal, l'auteur vio- anticlérical de VHistoire philosophiquelemment des livre aujourd'hui biendeux Indes, oublié, mais dont succès fut immense à son apparition.le formules d'une netteté saisissante,En Raynal a systématisé la pensée :résumé et du siècle « L'État, ce me semble, n'est point fait pour la reli- mais la religion est faite pour l'État. Premiergion, principe. « L'intérêt général est la règle de tout ce qui doit dans l'État. Second principe.subsister ou l'autorité souveraine« Le peuple, dépositaire 1. M. Rothenbûcher range avec raison Mably parmi les parti- Église d'État. Mably veut réaliser par la législationsans d'une l'union entre la Philosophie et la Religion, afin que l'une ne dans l'athéisme et l'autre dans la superstition." />
A./,^u^v: ^- v?i >-J^. .."^ .'f^.^ >^ <. __JÉ^'y% N fP.:5A'ALBERT MATHIEZ RobespierristesPrésident de la Société des Etudes Professeur au lycée Voltaire, Docteur es lettres. LA RÉVOLUTION ET L'ÉGLISE Études critiques et documentaires PARIS LIBRAIRIE ARMAND COLIN RUE DE MÉZIÈRES, 53,I