*"^« i f»s** W^' m^ '*^.f^r^\ ^JpijjpM^g^^^ ^>nécessaires pour posséder leur part à leur tour. Cette question du prolétariat l'obsède. « Elle fera l'explo- sion la plus terrible dans la société actuelle, dit-il à la Chambre, le 3 février, si la société, si les gouvernements se refusent à la sonder et à la résoudre. » Pour sa part, il préco- nise trois moyens : un vaste système colonial — ; un système —de douanes et d'économie politique plus éclairé; un sys- tème de charité et de bienfaisance publique qui fassevenir le riche au secours pauvre,du le fort en aide au faible, qui facilite à tous l'accès de la propriété. En attendant, Lamartine rattache à la discussion, qui se poursuit, du projet de loi sur les caisses d'épargne une idée originale. Il ne lui suffit pas que ces caisses, surveillées par l'État, soient une sollicitation à l'économie : il voudrait (6i) LAMARTINE ORATEUR POLITIQUE qu'elles deviennent un formeencouragement sous la d'une prime en argent ou en terre proportionnée aux efforts des déposants. Ainsi les riches paieraient aux prolétaires sobres et laborieux l'intérêt des vertus qu'ils leur prêchent. Lamar- tine rappelle que, sous l'ancien régime, des grands corps propriétaires, dont il ne regrette pas d'ailleurs la disparition, rachetaient leur richesse excessive de leurpar les trésors «charité, et corrigeaient ainsi par l'abus même de leur opu- lence le vice de leur institution ».
nécessaires pour posséder leur part à leur tour. Cette question du prolétariat l'obsède. « Elle fera l'explo- sion la plus terrible dans la société actuelle, dit-il à la Chambre, le 3 février, si la société, si les gouvernements se refusent à la sonder et à la résoudre. » Pour sa part, il préco- nise trois moyens : un vaste système colonial — ; un système —de douanes et d'économie politique plus éclairé; un sys- tème de charité et de bienfaisance publique qui fassevenir le riche au secours pauvre,du le fort en aide au faible, qui facilite à tous l'accès de la propriété. En attendant, Lamartine rattache à la discussion, qui se poursuit, du projet de loi sur les caisses d'épargne une idée originale. Il ne lui suffit pas que ces caisses, surveillées par l'État, soient une sollicitation à l'économie : il voudrait (6i) LAMARTINE ORATEUR POLITIQUE qu'elles deviennent un formeencouragement sous la d'une prime en argent ou en terre proportionnée aux efforts des déposants. Ainsi les riches paieraient aux prolétaires sobres et laborieux l'intérêt des vertus qu'ils leur prêchent. Lamar- tine rappelle que, sous l'ancien régime, des grands corps propriétaires, dont il ne regrette pas d'ailleurs la disparition, rachetaient leur richesse excessive de leurpar les trésors «charité, et corrigeaient ainsi par l'abus même de leur opu- lence le vice de leur institution »." />
*"^« i f»s** W^' m^ '*^.f^r^\^JpijjpM^g^^^^<^t?^LAMARTINE Orateur