Le Capital financier 1910 Table des matières
222 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le Capital financier 1910 Table des matières

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
222 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Informations

Publié par
Nombre de lectures 41
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

LE CAPITAL
FINANCIER
Rudolf HilferdingR. Hilferding : Le Capital financier (1910)
Table des matières
INTRODUCTION ...................................................................................................3
Préface...............................................................................................................20
PREMIERE PARTIE - L’ARGENT ET LE CRÉDIT ....................................................22
CHAPITRE I - LA NECESSITE DE L'ARGENT.........................................................23
CHAPITRE II - L'ARGENT DANS LE PROCESSUS DE LA CIRCULATION .................29
CHAPITRE III - L'ARGENT COMME MOYEN DE PAIEMENT
L'ARGENT-CREDIT .............................................................................................42
CHAPITRE IV - L'ARGENT DANS LA CIRCULATION DU CAPITAL INDUSTRIEL.......46
CHAPITRE V - LES BANQUES ET LE CREDIT INDUSTRIEL....................................55
CHAPITRE VI - LE TAUX D'INTERET.....................................................................66
DEUXIEME PARTIE
LA MOBILISATION DU CAPITAL - LE CAPITAL FICTIF ...........................................71
CHAPITRE VII - LA SOCIETE PAR ACTIONS .........................................................72
CHAPITRE VIII - LA BOURSE DES VALEURS ........................................................88
CHAPITRE IX - LA BOURSE DES MARCHANDISES.............................................100
CHAPITRE X - CAPITAL BANCAIRE ET BENEFICE BANCAIRE..............................111
TROISIEME PARTIE
LE CAPITAL FINANCIER ET LA LIMITATION DE LA LIBRE CONCURRENCE..........118
CHAPITRE XI - LES OBSTACLES A L'EGALISATION DES TAUX DE PROFIT ET LES
MOYENS DE LES SURMONTER..........................................................................119
CHAPITRE XII - CARTELS ET TRUSTS ...............................................................131
CHAPITRE XIII - LES MONOPOLES CAPITALISTES ET LE COMMERCE.................134
CHAPITRE XIV - LES MONOPOLES CAPITALISTES ET LES BANQUES.
TRANSFORMATION DU CAPITAL EN CAPITAL FINANCIER..................................144
CHAPITRE XV - LA FIXATION DES PRIX DES MONOPOLES CAPITALISTES.
TENDANCE HISTORIQUE DU CAPITAL FINANCIER.............................................147
QUATRIEME PARTIE
LE CAPITAL FINANCIER ET LES CRISES.............................................................151
CHAPITRE XVI - LES CONDITIONS GENERALES DE LA CRISE............................152
CHAPITRE XVII - LES CAUSES DE LA CRISE......................................................161
CHAPITRE XVIII - LES RAPPORTS DE CREDIT AU COURS DE LA CONJONCTURE
........................................................................................................................166
CHAPITRE XIX - CAPITAL-ARGENT ET CAPITAL PRODUCTIF PENDANT LA
DEPRESSION ...................................................................................................174
CHAPITRE XX - LES CHANGEMENTS DANS LE CARACTERE DES CRISES.
CARTELS ET CRISES .......................................................................................178
CINQUIEME PARTIE
LA POLITIQUE ECONOMIQUE DU CAPITAL FINANCIER......................................185
CHAPITRE XXI - LE CHANGEMENT DANS LA POLITIQUE COMMERCIALE...........186
CHAPITRE XXII - L'EXPORTATION DE CAPITAL ET LA LUTTE POUR LE TERRITOIRE
ECONOMIQUE..................................................................................................191
CHAPITRE XXIII - LE CAPITAL FINANCIER ET LES CLASSES...............................204
CHAPITRE XXIV - LA LUTTE POUR LE CONTRAT DE TRAVAIL.............................211
CHAPITRE XXV - LE PROLETARIAT ET L'IMPERIALISME.....................................219
2R. Hilferding : Le Capital financier (1910)
INTRODUCTION
par Yvon BOURDET
Quelques mois après la parution, à Vienne, du Capital financier, Jean Jaurès, à la fin d'un grand discours devant les députés
français, en présentait ainsi la thèse principale :
« il y a dans le monde, aujourd'hui, une autre force de paix, c'est le capitalisme le plus moderne à l'état organisé.
« (...) Dans la première période d'expansion coloniale de l'Europe, comme c'est la propriété foncière qui était d'abord le
tout, puis l'essentiel de la vie économique des nations, c'est sur le type de la propriété foncière, de la propriété exclusive et
immobile, que se construisait la politique coloniale de ce temps (interruptions), et l'ambition naturelle, nécessaire des peuples,
c'était de façonner les pays lointains conquis par eux, sur le type de ce qui était chez eux la forme dominante de la propriété. Et
alors, coloniser signifiait acquérir de la terre, avoir sur les pays lointains un monopole territorial qui servait de face à un monopole
de commerce.
« Peu à peu, la propriété se mobilise ; la propriété industrielle se superpose à la propriété foncière, la propriété industrielle
nominative et enracinée, individualisée, se transforme en propriété par actions. La propriété a la rapidité de mouvement, la
liberté de coups d'ailes des grands oiseaux migrateurs (mouvements divers). Un même capital passe d'une entreprise à une autre
et les associations s'étendent, s'élargissent.
« ( ... ) Par-dessus les frontières des races et par-dessus les frontières des douanes travaillent les grandes coopérations du
capitalisme industriel et financier (« Très bien! Très bien ! ») et les banques, les grandes banques s'installent derrière les
entreprises, elles les commanditent, elles les subventionnent, et en les commanditant, en les subventionnant, elles les
coordonnent ; et comme elles subventionnent en même temps les succursales lointaines dans tous les pays et par-delà les mers,
voilà que la puissance des banques se dresse, coordonnant les capitaux, enchevêtrant les intérêts de telle sorte qu'une seule
maille de crédit déchirée à Paris, le crédit est ébranlé à Hambourg, à New York, et qu'il se fait ainsi un commencement de
solidarité capitaliste, redoutable quand elle est manœuvrée par des intérêts inférieurs, mais qui, sous l’inspiration de la volonté
commune des peuples, peut devenir à certaines heures une garantie pour la paix. »
(Vifs applaudissements à l'extrême- gauche.)
M. Jules CELS.- « Vous voilà capitaliste, alors ? »
M. JAURÈS. - « Oh, comme vous nous connaissez mal, comme vous ne savez rien de nos doctrines, rien !
(Applaudissements à l'extrême-gauche.)
1Ce que je vous dis là, c'est le résumé affaibli des doctrines toujours par nous formulées , c'est le résumé affaibli de l'œuvre
magistrale que publiait, il y a quelques mois, un disciple de Marx, Hilferding, dans une œuvre de premier ordre sur le capital et la
finance. Il montrait que la banque, la grande banque, coordonnant et organisant les capitaux, permettait, par cette action
internationale, de répartir entre les divers pays producteurs, en proportion de leur production et de leur puissance de travail, les
grands débouchés économiques du monde. Et c'est là qu’est le principe d’une expansion économique sans monopole territorial,
sans monopole industriel, sans monopole de douane.
« ( ... ) Il y a là une puissance nouvelle formidable qui, si elle n'est pas contrôlée par l'opinion, si elle n’est pas contrôlée
par des gouvernements indépendants d’elle (vifs applaudissements à l'extrême-gauche), si elle n'est pas contrôlée par des
démocraties éclairées et autonomes, peut prostituer des prétextes de paix à des combinaisons misérables, mais qui, si elle est
éclairée, contrôlée, surveillée par des grandes nations indépendantes et fières, peut ajouter à certaines heures, dans l’équilibre
2instable du monde, aux chances de la paix . »
Nous laissons de côté, pour l’instant du moins, la question de savoir si ce résumé est tout à fait fidèle ; puisque le lecteur
français a maintenant la possibilité d’en juger par lui-même grâce à l'excellente traduction de Marcel Ollivier. Le fait est que le
Capital financier fut interprété autrement par Lénine. Lorsque, quelques années plus tard, en 1916, celui-ci écrivit l'Impérialisme,
stade suprême du capitalisme, il cita, à la première page de son livre, les deux ouvrages dont il s'était inspiré : l’Imperialisme de
l'économiste anglais J. A. Hobson (1902) et le Capital financier « du marxiste Autrichien Rudolf Hilferding » dont il signale la
traduction en russe, parue dès 1912. Selon Lénine, « au fond, ce qu'on a dit de l'impérialisme pendant ces dernières années -
notamment dans d'innombrables articles de journaux et

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents