% f :^ Le père, effrayé d'un don si dangereux, refusa de l'accepter. Ce fut le malheurdu tils. 11 eut beau être fort et d'aiguillon, ilsage; privé resta sa vie durant un parfait lourdaud, et fut tué par un rocher que les nains tirent tomber sur sa tète pen- «dant son sommeil. Dans notre monde, dit Richard Wagner, où la manie d'éducation a été poussée à l'excès, ce présent arrive parne nous plus que hasard. Je perdis mon père dans ma plus tendre enfance. Sûre de n'être point chassée, la Norne se glissa à mon berceau et me lit grâce de ce don qui >ne me quitta plus. C'était un enfant volontaire, indisciplinable, fan- tasque, à la fois impétueux et tenace. Â l'école il ne travaillait que lorsqu'unechose l'enthousiasmait : Ialors avec quel entrain H apprit ainsi d'élan le le latin, la ancienne.grec, mythologie et l'histoire Quant à son maître de piano, il lui déclara qu'il apprendre manière l'en-voulait la musique à sa et voya promener. L'atmosphère intellectuelle et mo- LES DÉBUTS, RIENZI 13LA JEUNESSE, un développementTenveloppait favorisaitraie qui approchait de la périodeet multiple. Onprécoce époque toutes les jeunesorageuse de 1830.A cette mille idéesfermentaient sous rinduence detêtes agitation dans lalloltaient dans l'air. Grandequi effervescence dans les artslittérature, grande ; innover,musiciens tous veulentpeintres, poètes, créer à nouveau.
% f :<s- *,**• 3*êf^ "S? .^i ï vMUSICALDRAMELE IITOMEDU MEME AUTEUR Histoire du Lied, ou la chanson populaire en Allemagne avec une centaine traductions en vers sept mélodies^de et Deuxième édition. Librairie Fischbacher. (Fischbacher.)Les Chants de la montagne, poésies (Charpentier.)La Légende de l'Alsace, poèmes Mélidona (Calmann-Lévy.), -^.-^»« l^i*-»^