Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ? - article ; n°1 ; vol.9, pg 5-171
164 pages
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Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ? - article ; n°1 ; vol.9, pg 5-171

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Description

Archaeonautica - Année 1989 - Volume 9 - Numéro 1 - Pages 5-171
167 pages

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1989
Nombre de lectures 289
Langue Français
Poids de l'ouvrage 28 Mo

Extrait

Max Guérout
Eric Rieth
Jean-Marie Gassend
Bernard Liou
Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?
In: Archaeonautica, 9, 1989. Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?. pp. 5-171.
Citer ce document / Cite this document :
Guérout Max, Rieth Eric, Gassend Jean-Marie, Liou Bernard. Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?. In:
Archaeonautica, 9, 1989. Le navire Génois de Villefranche, un naufrage de 1516 ?. pp. 5-171.
doi : 10.3406/nauti.1989.1140
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/nauti_0154-1854_1989_mon_9_1_1140ν
Max GUÉROUT, Eric RIETH, Jean-Marie GASSEND
avec le concours de Bernard LIOU
LE NAVIRE GÉNOIS
DE VILLEFRANCHE
un naufrage de 1516 ?
ARCHAEO NAUTICA, 9
(Direction du Ouvrage Patrimoine, du Ministère publié Sous-Direction avec de la le Culture concours de l'Archéologie)
ÉDITIONS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
15, quai Anatole France — 75700 PARIS
1989 A Philippe Tailliez,
qui nous a donné les clés..
Centre National de la Recherche Scientifique, Paris, 1990
ISSN 0154-1854 ISBN 2-222-04250-X Nave génoise. Détail du tableau de Cristoforo Grasso, au Musée naval de Gênes-Pegli, représentant le port et la
ville de Gênes en 1480. SOMMAIRE
Avant-propos 11
1. Introduction 13
2. Etude du site 15
3. Conduite de la fouille 17
4. Les structures du navire. Description et analyse 23
4.1. La quille 23
4.1.1. L'élément arrière de la quille 23
4.1.2. La contre-quille 25
4.1.3. La râblure. 25
4.1.4. Les autres éléments de la quille 29
4.2. Le gouvernail 32
4.3. Les structures transversales 35
4.3.1. La membrure 35
4.3.2. Le barrotage 48
4.4. Les structures longitudinales 60
4.4.1. Le galbord 60
4.4.2. Le bordé 63
4.4.3. Les vaigres 67
4.4.4. Les serres 67
4.5. Le dispositif d'emplanture du grand mât 72
4.5.1. La carlingue 72
4.5.2. Le carlingot bâbord 73
4.5.3. Les taquets 75
4.5.4. Les traverses 75
5. Eléments du gréement 81
5.1. Le sep de drisse 81 10
5.1.1. Description 81
5.1.2. Références textuelles et archéologiques 85
5.1.3. Interprétation 88
5.2. Le cabestan 90
5.2.1. Description 90
5.2.2. Comparaison : le cabestan de la cogue de Brème. 92
6. Restitution de la carène 93
7. L'artillerie 99
7.1. Tubes et boîtes à feu 101
7.2. Boulets 111
7.3. Roues d'affûts 1 17
8. La datation de l'épave 127
9. L'origine du navire 129
10. Le contexte historique. Chroniques et archives 133
11. Conclusion 149
Annexe I. Analyse des bois 153
Annexe IL Nature et origine des pierres de lest 155
Annexe III. Analyse d'une poudre blanche contenue dans une barrique 157
Annexe IV. Liste générale du mobilier archéologique 158
Annexe V. Monnaies et jetons de compte 161
Table des illustrations 167 AVANT-PROPOS
Les comparaisons qui ont pu être faites récemment entre les diverses épaves du xvr siècle
ont montré l'originalité de l'épave de Villefranche-sur-mer. Celle-ci paraît en effet attester
l'existence d'une tradition de construction navale qui se distingue par bien des aspects des pratiques
observées hors du bassin méditerranéen. Il nous a paru opportun, alors même que la totalité du
site n'a pas encore été étudiée, de faire part des résultats les plus originaux dans deux domaines
principaux : l'architecture navale et l'artillerie. Seuls les équipements de bord dont les caractéris
tiques nous ont permis de restituer des données essentielles de l'architecture du bâtiment ont été
décrits (gouvernail et sep de drisse), ainsi que les objets (monnaies et céramiques) qui ont concouru
à la datation et à l'identification du navire. Le reste du mobilier, dont une liste générale est donnée
en annexe, fera l'objet d'une publication ultérieure. La présente publication rassemble les résultats
des sept campagnes de fouille qui ont été effectuées de 1982 à 1988. - INTRODUCTION 1.
L'épave a été découverte le 6 avril 1979 par Alain Visquis, au cours d'une plongée
d'exploration, par 18 mètres de fond en rade de Villefranche-sur-mer. L'Archéonaute, le bâtiment
de la Direction des recherches archéologiques sous-marines, étant présent dans le voisinage, une
expertise du site fut effectuée dès le 8 avril, dirigée par Patrick Grandjean. Simultanément l'épave
était déclarée à l'administration des Affaires maritimes.
Sept campagnes de fouille d'une durée totale de 10 mois et demi ont eu lieu de 1982 à 1988.
Si l'on tient compte de la durée nécessaire au dévasage et au remblayage du site, sept mois et demi
ont été consacrés au travail archéologique proprement dit.
Divers bâtiments-base ont été utilisés pour soutenir le chantier : L'Archéonaute en 1982, les
chalands automoteurs n° 13 ou n° 26 de la Marine nationale en 1983, 1984, 1987, 1988; le Mérou
de la Direction des Constructions et Armes navales de Toulon en 1985, 1986, 1987, 1988; le chalutier
Saint Paul à M. A. Visquis pour les périodes initiales et finales du chantier.
L'équipe de fouille, dirigée par Max Guérout, était constituée de Eric Rieth (CNRS) pour
l'étude de la structure du bâtiment, Jean-Marie Gassend (CNRS) pour les relevés architecturaux
et l'étude des formes, Manon Delhaye, étudiante à l'Université de Paris I, pour la classification du
mobilier archéologique, Jean-Claude Hurteau (CNRS), Christian Pétron, Guy Martin (GISMER),
Jean-Louis Pereyre, Philippe Foliot (CNRS), pour la photographie, Pierre Brocot et Michel Truffaut
pour la direction technique et la préparation du matériel.
Près d'une centaine de personnes, plongeurs ou non plongeurs, se sont succédé sur le site :
plongeurs-démineurs de la Marine nationale, amateurs de plusieurs clubs de plongée, enseignants
et étudiants d'universités françaises et étrangères, membres du Groupe de Recherche en Archéologie
Navale : Thomas Adams, Jean-Claude Andreux, Jean- Marie Astier, Yves Audigou, Michel Baylac,
Nathalie Beckman, Christine Beeger, Hervé Blanchet, Jean-Marc Bouzon, Laurent Castex, Jean-
Pierre Claria, Norbert Compagnot, Jean- Yves Cres, Daniel Creveuil, Soizic Creveuil, Guy Dauphin, Deboissy, Arnaud Delaroche, Christelle Desgrouet, Bruno Duhamel, Gisèle Dupuy, Jean-
Pierre Dupuy, Marc d'Estienne d'Orves, André Farrugia, Eric Farrugia, Alain Fush, Emile Genin,
François Grumel, Joe Gesnon, Marc Guillaume, Nergis Gusenin, Hubert Guyot, Raymond Huis-
soud, Dominique Ierardi, Christian Jeannaux, Hélène de Jessé, Dominique Jestin, Paul Gestin,
Jean Joubert, Alexis Kourtessis, Régis Laustriat, Guillaume Lebaube, Diane Leberrurier, Pa
trick Lecourt, Stéphane Legranchet, Jérôme Leonardo, Michel L'Hour, Jean-Marie L'Huissier,
Robert Maillet, Karine Malcor, Serge Malcor, Caroline Marchand, Paul Mardikian, Erwann Maréc
hal, Jean-François Maréchal, Maurice Menut, Jean Marzin, Pierre Maurin, Jacques Montluçon,
Paul-Henri Nargeolet, Gérard Nicolle, Fabrice de Noblet, Frédéric Osada, Jean Pages,
Claude Pagèze, Emile Panetier, Hélène Parducci, Daniel Peri, Zuilda Prado- Vieja, Jack Prud-
homme, Marcel Pujol, Hélène Ramonède, Maurice Raphaël, Dominique Ricou, Franck Sabatier,
Martine Sciallano, Philippe Tailliez, René Tallec, Ghislaine Thirion, Xavier Thomas, Claudine Truff
aut, Louis Turle, Jean-Noël Turcat, André Vicente, Nardo Vicente, Alain Visquis. Qu'ils soient tous
chaleureusement remerciés de l'aide irremplaçable qu'ils ont apportée à la réussite du chantier. 14 LE NAVIRE GÉNOIS DE VILLEFRANCHE
Doivent être aussi remerciées Hélène Parducci et Madeline Astorkia pour la découverte du
document de Y Archivio di Stato de Gênes qui nous a mis sur la piste de l'identification de l'épave.
Le directeur de ces archives, Dott. Aldo Agosto, et le directeur du Musée naval de Gênes-Pegli,
Doti. Pier-Angelo Campo Donico, MUe Roselyne Cleyet-Michaud, directrice des Archives des
Alpes-Maritimes, ont facilité notre travail et nous ont permis de reproduire les documents dont ils
ont la garde : qu'ils soient assurés de notre très vive gratitude.
Bernard Liou s'est intégré à l'équipe de publication en assurant la traduction des textes latins,
italiens et provençaux et la mise en forme de leur appareil critique.
Le financement a été assuré par la ville de Villefranche-sur-mer, le Cons

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