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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 20 Mo |
Extrait
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-É^. •^•i.vParis, — lin de P,-A.p. B'URUIER et O, rue Maz.nine, :](),LE
PARLEMENT
ET LA FRONDE
LA VIE DE
MATHIEU MOLE
NOTICES
EDOUARDSUR MOLE
Procureur général pondant la Ligue
ET M. LE COMTE MOLE
PAU
LE BARON DE BARANTE
PE l'AC\V)ÉmIE FIl.VNCllii:
PAiUS
ET LIBRAIRES-ÉDITEURSDIDIER C'%
35. ODAl DB-' AUGUSTINS
1859
di; droit-Pr«urie tdu-,
PRÉFACE.
Depuis trente ans, nous avons vu s'éteindre plu-
sieurs des illustres et nobles familles de l'ancienne ma-
gistrature. Les noms de d'Aguesseau, de Lamoignon
de Mole n'appartiennent plus l'histoire.qu'à Ils tien-y
nent une place éminente. La biographie de ces grands
hommes n'est pas seulement le récit de leur vie, c'est
un chapitre des Annales de la France. Leur con-
duite, leur capacité, leurs vertus sont intimement liées
aux institutions et au gouvernement du pays. On ne
saurait parler d'eux sans montrer qu'ils étaient les
dépositaires de la tradition et de l'esprit de cette au-
torité judiciaire, préposée à la conservation et à la
défense des lois du royaume.
« Après la —royauté, dit M. le comte Beugnol qui
« avec tant d'érudition et de discernement a expliqué
« l'origine et le —caractère du Parlement, il n'existait
« pas en France d'institution politique, qui unjetât
« plus vif éclat et qui fût plus hautement soutenue parPRÉFACE.H
Parlement de Paris. Placé depuis« l'opinion que le
,
« naissance de la monarchie féodale près d'un trônela
« qui reposait sur des bases mal assurées , il l'avait
« consolidé, en propageant et en faisant dominer des
« de justice et de droit, sans lesquelles il n'y aidées
« ni trône, ni monarchie. L'ancienneté de son origine,
dans les« de mémorables services rendus à la patrie
« circonstances les plus funestes; son indépendance
mesurée, les vertus héréditaires de ses« énergique et
telles étaient les sources auxquelles le« membres;
puisait l'autorité qu'il exerçait sur lesM Parlement
'l'État »« esprits aussi bien que sur les affaires de .
des choses, et par une évidenteCe fut par la force
de Paris se trouva progres-nécessité que le Parlement
pouvoir presque souverain. L'o-sivement, investi d'un
oùinstitution remontait à une époque,rigine de cette
étabUe entre les fonc-ne s'était encorenulle distinction
exerçait sanssouveraineté féodaletions diverses que la
d'autre ga-les vassaux n'avaientcontrôle; lorsque
leset la rébellion; lorsquela désobéissancerantie que
con-aucune que l'assistance d'unsujets n'en avaient
progrès de la civi-prenait les avis. Leseil, dont le roi
l'Église, qui avaitl'intluence et l'exemple delisation ,
d'après un code appelé leet qui jugeaitdes tribunaux
racine dans lesdroit qui prenaitcanon l'idée dedroit ;
conseil du roipeu à peu cecoutumes, convertirent
lîpugnol.
' publiés par M. le conilePi'cf;ice <les Olim