Le sens commun de M. Gerbet : ou, Examen de ses doctrines philosophiques dans leurs rapports avec les fondemens de la théologie ; suivi de deux appendices sur le sens commun de M. de la Mennais et de M. Laurentie
290 pages
Français

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'v^. i29 -« '^f LE SENS COMMUN DE GERBET.M. tl PARIS. IMPRIMERIE DE CASIMIR, RUE DE LA VIEILLE-MONNAIE N°I2. , LE SENS COMMUN GERBET,DE M. ou EXAMEN LEURS RAPPORTS AVEC LES FONDEMENS DE LA THEOLOGIE, DE DEUX APPENDICES SUR LE SENS COMMUN DE M. DE LA MENNAIS ET DE M. LAURENTIE. PAR M. PARIS. 33.QUAI DES AL'GUSXIAS, n° 1827. , AVANT-PROPOS. Quotidienne du i2 février annonçail,La 1827 M. Gerbet, a un des desous le nom de ouvrages plus savanspolémique les et les mieux raison-(( les nouvelles disputes« nés que philosophiques « encore enfantés; on osait mêmeeussent dire, « des plus fortement conçus que l'on ait puun w lire depuis Mallebranche. L'auteur, disait-on « établissait, avec une admirable clarté, la per-y « pétuelle contradiction du cartésianisme et de (( la foi; il lafallait suivre, dans lecture d'un tel « ouvrage l'enchaînement des, conséquences ri- i en; un mot, on ne regardait que ce qui compose une discussion serrée des définitions e:?^acl6s,, desprincipes cer- tains^, des explications élaires et nécieésairës', des preuves rigoureuses, on Serait étonné de Téprëuve du creuset, et je doute qu'il restât à M. àéithet un seul syllogisme bien fait; encore n'ai-je bas parlé d'un défaut bien sensible d'ordre et dé mé- thode, par où il s€ trouve, même datrs'uhe;di^^ sertation de si courte haleine, obligé', 'tibii'de rappeler, mais de répéter plusieurs fois lëi'mè-- mes raisonnemens.

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Extrait

'v^.i29-« '^f
LE SENS COMMUN
DE GERBET.M.tl
PARIS. IMPRIMERIE DE CASIMIR, RUE DE LA VIEILLE-MONNAIE N°I2.
,LE SENS COMMUN
GERBET,DE M.
ou
EXAMEN
LEURS RAPPORTS AVEC LES FONDEMENS DE LA THEOLOGIE,
DE DEUX APPENDICES SUR LE SENS COMMUN
DE M. DE LA MENNAIS ET DE M. LAURENTIE.
PAR M.
PARIS.
33.QUAI DES AL'GUSXIAS, n°
1827.,
AVANT-PROPOS.
Quotidienne du i2 février annonçail,La 1827
M. Gerbet, a un des desous le nom de ouvrages
plus savanspolémique les et les mieux raison-((
les nouvelles disputes« nés que philosophiques
« encore enfantés; on osait mêmeeussent dire,
« des plus fortement conçus que l'on ait puun
w lire depuis Mallebranche. L'auteur, disait-on
« établissait, avec une admirable clarté, la per-y
« pétuelle contradiction du cartésianisme et de
(( la foi; il lafallait suivre, dans lecture d'un tel
« ouvrage l'enchaînement des, conséquences ri-
i< goureuses qui mènent du doute de Descartes
i< au scepticisme absolu. Enfin, il restait établi
(( que la foi doit de départ deêtre le point la
'« raison : c'est là, ajoutait le journaliste chargé
« du double emploi de louer sans mesure et de
' Laurentie, auteurM. lui-même de VIntroductiona la Philoso-
phie qui, dans le temps, obtint, dit-on, éloges de M. Gerbet.les,
I2
(( dogmatiser sans mission c'est là la, doctrine
(( du christianisme. » .
Mon dessein est de montrer que, dans cet ou-
vrage si suivant, si admirablement raisonné et si
fortement conçu il n'y a^ pas d'autre science
ignorancequ'une et une confusion étonnantes
des premiers et des plus simples principes de la
de la théologie,philosophie et pas d'autres rai-
sonnemens que des suppositions ou des contra-
dictions palpables, rien, en un mot, àe forte-
conçu que le projet extravagantment et bien réel
de montrer que les théologiens, jusqu'ici, et
Bossuet lui-même, n'ont pas compris la manière
de prouver la religion.
Je sais ce que je risque , et d'avance je me ré-
signe à tout le pédantisme à\iMémorialcatholique,
aux phrases dogmatiques et tranchantes deM.Ger-
bet et de M. Laurentie. Toutefois, j'ai appris par
la manière dont ces jeunes docteurs ont traité le
curé de Chenove-les-Dijon VAmi de la reli-et
gion, n'ontque le courroux et le ressentiment
point accès dans qu'ils dai-leurs nobles âmes, et
gnent même quelquefois s'abaisser à l'innocente
simplicité de doncleurs adversaires. Je m'attends
que, s'ilsme jugent digne de quelque attention,

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