Le Thyrse
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LE THYRSE B a été tiré dutomequinzième du Thyrse exemplaires8 numérotésiàS surpapierJapon Impérial, réservés le n» 1 à M. Raoul Warocqué le n» 2 à M. Léon Paschal le n° 3 à M""» Héléna Clément le n° 4 à M. Léopold Rosy le n» 5 à M. Maurice Gripekoven 1913-1914Quinzième AnnéeIIP SÉRIE ThyrseLe REVUE D'ART LÉOPOLD ROSY DIRECTEUR Tb TOME QUINZIÈME BUREAU DE LA REVUE : ABONNEMENTS (1913 :1914) Belgique fr. 6.10*4iO-4, A.venue Montjoie, Etranger > 6.60 BRUXELLES (UCCLK) Editionde luxeiurpap.Japon > 100. Le Tl)yt«sc 1^^FONDÉE LE MAI 1899REVUE D'ART PAR "j",Julien Roman Léopold Rosy, Pol Stibvenart, Charles Viame•Emilk Lejkune. \AAAAAA/VAA/WWAAAAAAAAAAAAAAAAlV^AAAAAAAAAAAAAA/^AA/yvAAAAA/^VVW^AAA/^AAAAAAAAAAAAA/^AAAAAAAAAAAAAAA^v^AAy^^^ été créé pour devenir la Revue d'une école d'artLE THYRSE n'a pas d'une secte intransigeante et pontifiante. Son programmeet, moins encore, arbitre laisse à chacun la plus entière latitude.de libre ouvrage dont deux exemplaires parviennentIl est rendu compte de tout —à la direction. Sans citation de source, la reproduction des articles du n'est pas autoriséeThyrse (VVVVVVVVVV\ArvV/\.VVVAVvV\rv\A%'\(VVVVV\AAr/VVVVVVVVV^^ LÉOPOLD ROSYDirecteur : touvie: xj i int z: ie3 nvtesq Chroniques ; La vie intellectuelle : René Kemperheyde. —Lespoèmes : G. M. Rodrigue. Frédéric Denis. — —Les romans. Richard Dupifirreux. Léopold Rosy. — —Les artsplastiques : André De Ridder. Edouard Fonteyne. René Kem- —perheyde. Arsène Heuze. — —La musique : Victor Hallut.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 32 Mo

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6.60 BRUXELLES (UCCLK) Editionde luxeiurpap.Japon > 100. Le Tl)yt«sc 1^^FONDÉE LE MAI 1899REVUE D'ART PAR "j",Julien Roman Léopold Rosy, Pol Stibvenart, Charles Viame•Emilk Lejkune. \AAAAAA/VAA/WWAAAAAAAAAAAAAAAAlV^AAAAAAAAAAAAAA/^AA/yvAAAAA/^VVW^AAA/^AAAAAAAAAAAAA/^AAAAAAAAAAAAAAA^v^AAy^^^ été créé pour devenir la Revue d'une école d'artLE THYRSE n'a pas d'une secte intransigeante et pontifiante. Son programmeet, moins encore, arbitre laisse à chacun la plus entière latitude.de libre ouvrage dont deux exemplaires parviennentIl est rendu compte de tout —à la direction. Sans citation de source, la reproduction des articles du n'est pas autoriséeThyrse (VVVVVVVVVV\ArvV/\.VVVAVvV\rv\A%'\(VVVVV\AAr/VVVVVVVVV^^ LÉOPOLD ROSYDirecteur : touvie: xj i int z: ie3 nvtesq Chroniques ; La vie intellectuelle : René Kemperheyde. —Lespoèmes : G. M. Rodrigue. Frédéric Denis. — —Les romans. Richard Dupifirreux. Léopold Rosy. — —Les artsplastiques : André De Ridder. Edouard Fonteyne. René Kem- —perheyde. Arsène Heuze. — —La musique : Victor Hallut." />

LE THYRSEB a été tiré dutomequinzième du Thyrse
exemplaires8 numérotésiàS surpapierJapon Impérial, réservés
le n» 1 à M. Raoul Warocqué
le n» 2 à M. Léon Paschal
le n° 3 à M""» Héléna Clément
le n° 4 à M. Léopold Rosy
le n» 5 à M. Maurice Gripekoven1913-1914Quinzième AnnéeIIP SÉRIE
ThyrseLe
REVUE D'ART
LÉOPOLD ROSY
DIRECTEUR
Tb
TOME QUINZIÈME
BUREAU DE LA REVUE
: ABONNEMENTS (1913 :1914)
Belgique fr. 6.10*4iO-4, A.venue Montjoie,
Etranger > 6.60
BRUXELLES (UCCLK) Editionde luxeiurpap.Japon > 100.Le Tl)yt«sc
1^^FONDÉE LE MAI 1899REVUE D'ART
PAR
"j",Julien Roman Léopold Rosy, Pol Stibvenart, Charles Viame•Emilk Lejkune.
\AAAAAA/VAA/WWAAAAAAAAAAAAAAAAlV^AAAAAAAAAAAAAA/^AA/yvAAAAA/^VVW^AAA/^AAAAAAAAAAAAA/^AAAAAAAAAAAAAAA^v^AAy^^^
été créé pour devenir la Revue d'une école d'artLE THYRSE n'a pas
d'une secte intransigeante et pontifiante. Son programmeet, moins encore,
arbitre laisse à chacun la plus entière latitude.de libre
ouvrage dont deux exemplaires parviennentIl est rendu compte de tout
—à la direction. Sans citation de source, la reproduction des articles du
n'est pas autoriséeThyrse
(VVVVVVVVVV\ArvV/\.VVVAVvV\rv\A%'\(VVVVV\AAr/VVVVVVVVV^^
LÉOPOLD ROSYDirecteur :
touvie: xj i int z: ie3 nvtesq
Chroniques ;
La vie intellectuelle : René Kemperheyde.
—Lespoèmes : G. M. Rodrigue. Frédéric Denis.
— —Les romans. Richard Dupifirreux. Léopold Rosy.
— —Les artsplastiques : André De Ridder. Edouard Fonteyne. René Kem-
—perheyde. Arsène Heuze.
— —La musique : Victor Hallut. François De Wever. Jos. Jongen,
Le théâtrepublié : René Kemperheyde.
Les théâtres, les :revues Léopold Rosy.
—Les conférences : Léopold Rosy. G. R.
Littératures éirangères : G. M. Rodrigue.
Lettres db l'Étranger
Paris : Georges — —Vitry. Théo Fleischman. Helbé.
Italie : Paolo Buzzi.
Les articles paraissent sous l'entière et exclusive responsabilité de leurs auteurs.Ppéîace au qait)ziètT)etorne
Nous ne voulons pas faillir à l'usage soient, littéraires ou sociaux, aux con-
ventions, aux concessionsqui requiert, en tête de chaque tome du déprimantes,
principes dégagée de l'admirationThyrse, une affirmation des aussi systéma-
publication de cette tique pour les réputations, lesqui président à la situations
revue. existence déjà longue nous inutilement intangibles.Une
dispense de les développer. Mais nous On connaît ses moyens d'action, aux-
pensons qu'il n'est pas inutile de dire quels éventuellement elle eu ajoutera
que nous entendons ne pas nous eu d'autres. La publication de la revue,
départir. anthologique et ciitique, l'organisation
« qui d'être de sesLe Thyrse a l'ambition réunions, littéraires, musicales,»,
revue œuvres de la pensée et des dramatiques, de ses soupersune des littéraires
arts continuera donc, avec une volonté seront en honneur comme par le passé.
de large éclectisme, uu souci de tolé- Elle apportera son activité et ses soins.y
rance et un esprit de libéralisme dans le Sans s'illusionner sur la portée et la
s'intéressersens le plus étendu du mot, à réalisation de son œuvre, qu'elle sait
aux diverses manifestations intellec- relatives, elle poursuivra sa tâche avec
tuelles. Cette déjà vieille revue entend conviction, ardeur et confiance, persua-
rester « jeune » et ne pas abandonner dée qu'elle contribue à l'embellissement
son attitude indépendante, toute de sin- des esprits.
cérité, insoumise aux dogmes quels qu'ils Le Thybse.
De la médiocrité intellectuelle de la Belgique
Sous ce litre, notre ejccelleni collaborateur Léon FoscJmI a publie, dans le
« Thyrse » du avril5 1912, un article qui remarqué. La question ne manquafut
pas d'intéresser les rédacteurs de cette revue et à plusieurs reprises elle fit
entre eux Vohjet d'échanges vuesde captivantes. Aussi nous a-t-il semblé que le
sujet méritait un examen public approfondi. Léon Paschal a voulu exposer,bien à ce
propos, ainsi qu'on le lira loin, certaines considérations, dont Vtmportanceidus est
indéniable. Elles seront suivies d'un article envisageant la question sous un autre
aspect, notre ami Maurirr Drapier.fHir
Xous avons ]}ensé que le Thyrse, dont les sympathies })Our une haute culture sont
mues, se devait d'ouvrir un débat sur la soulevée.question Et nous faisons appel
aux personnalités du monde universitaire, aussi bien que du moudr enseigtiant, aux
écrivains, tous rruxà qui s'intéressent à l'avenir intellectuel du jxiys, afin qu'ils
nous donnent leur avis sur les préoccupations qui suscitent notre initiative. La
publicité que nous donnerons aux ré]x)nses élucidera-t-elle une situation grave,
fpiijusqu'ici n'a ét^' que médiocrement envisagée ? L'opinion publique, moins noble'
lit sollicitée en général, va-t-elle s'ànouvoir ? Nous l'espérons !
Far anticipation, tous nos remerciements aux collaborations qui viemlront à nous.
(N. d. 1. IL)
Le Thyrse. — 25 septembre 1^13 1—2
L'ENSEIGNEMENT DIT SUPÉRIEUR
universitaire de l'Etat maître comme une véritéL'enseignement admise mais,
donne aujourd'hui est réglé en quelque mesure, maître et élève, danstel qu'il se
loi organique de 1849, une loi un travail fraternel, refont la science etpar une
datant de plus d'un demi-siècle. Il va de arrivés de concert au point extrême des
aux exi- progrès atteints,soi qu'elle a cessé de répoudre travaillent aussi en
science et de renseignement. commun à des progrès nouveaux.gencesde la
à ce qu'il paraît, n'envi- Les enseignements moyenLe législateur, et supérieur
entre l'enseignement moyen et dont les disciplines sont si diôérentes etsagea,'
universitaire, qu'une difiérence de degré; qui auraient dû être organisés indépen-
de sorte que ce sont les mêmes enements damment et en conformité de leur nature
part proprequi se suivent de et d'autre. Les sont, par la loi de 1849, soumis à
sur bases untraitements, établis des iden- même système. Cela ressort surtout
présentent un écart tout comme de la réglementation assu-tiques, à laquelle sont
une administration quelconque jettis les traitements qui est la mêmedans et
lorsqu'il s'agit de fonctionnaires à des pour les professeurs d'athénée que pour
échelons divers de la hiérarchie. Que les de faculté. Là gît le vice
l'enseignement universitaire ait sa des- capital. L'argent est à la base des mo-
tination particulière, qu'il doive donc se biles des hommes et inspire leurs actes
dans desdonner conditions propices de façon constante. Il est « l'armature ».(1)
spéciales qu'ilaux fins a à atteindre, Donnez à deux systèmes différents par
c'est ce dont la loi ne s'avise ailleurs une ils finiront,point. même armature,
L'enseignement moyen a en vue de pro- quoi que vous fassiez, par s'identifier.
curer des connaissances générales et Il en a été ainsi pour les enseignements
communes, tandis que l'enseignement moyeu et supérieur en Belgique. Ce qui
universitaire adapte ses méthodes aux suit le fait voir.
méthodes mêmes de recherche scienti- Le professeur d'athénée a un fixe,
fique. L'élève ne reçoit plus plusla parole du sa part dans les écolages : institu-
tion paifaitement défendable. Dans un
collège, le travail professeur est end'un
Les études scientifiques doivent(1) béné-
raison du nombre de ses élèves; plus la
ficier d'une entière indépendance. Les univer-
classe est peuplée, plus il a de devoirsysités ont donc besoin d'une autonomie absolue.
à corriger; et l'on exige de lui qu'il s'in-Le pouvoir central n'a, surtout dans le recrute-
ment du personnel, pas téresse au zèle, aux progrès, même àà exercer d'influence.
La division du travail étant la condition essen- l'avenir des jeunes gens. Chaque élève
tielle du progrès, il faudrait que les professeurs que le professeur appelé instruireest à
pussent, sans être lésés dans leurs ressources et à guider constitue un accroissement
matérielles, se spécialiser, tout en évitant les do besogne sans compter que l

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