- d'argent. Le silence de ces historiens fait honneur à leur désintéressement plus qu'à leur sens pratique . la question d'argent se posait, tout comme aujourd'hui, devant les cités,hommes d'état. Dans certaines elle se résolvait résignaitpeut-être aisément : on se à une existence et effacée. Ailleurs, les ambitionsmodeste étaient plus la cité cherchait sortir de seshautes ; à étroites limites^ aspirait marquer dans l'histoire parelle à de grandes actions or^ la gloire se paj'e comme beaucoup; de choses ici-bas. Les batailles se gagnent à la pointe de l'épée ; les soldats qui ont bien combattu, obtiennent les lauriers; mais que feraient-ils sans un ministre des finances habile et attentif, auquel personne ne songe au soir de la victoire et qui pourtant, sans sortir de chez lui, a plus contribué que tout autre au succès? Les anciens ne nous ont laissé sur les finances de leurs cités que deux ouvrages : le traité des Revenus attribué à Xénophon, l'Economique attribuée à Aristote. Le premier est un écrit de circonstanceé, le second cherche à embrasser le sujet dans son ensemble, mais, tel qu'il nous est parvenu, il ne répond qu'imparfaitement aux intentions son qu'il établitde auteur : la théorie est souvent général, elle n'estobscure ; en qu'esquissée. Plus intéres- sants que la théorie auraient pu être les faits particuliers elle mais lasur lesquels repose; plupart sont exposés en termes si concis que nous nedes sommes pas toujours sûrs de bien comprendre.