Les libres penseurs
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Description

LKS LIBRES PENSEURS. — Tv|irtgra[>hie Finiiiii Didol rue Jacob, .iPiiris. de frères, LES LIBRES PENSEURS LOUIS VEUILLOT. Fili hominis putasuc vivent nssa , ixU?— Domine , tu nosti. KzrrH XXXVII. 3. , SE-î^v PARIS, JACQUES LECOFFRE ET C'«, LIBRAIRES, RI.E DU VIEUX-COLOMBIEB, 29, Ci-devant rue du Pot de Fer Saint-Sulpicc . 8. 1850. , AVANT-PROPOS. J'appelle « libres ])enseurs , » comme ils se nom- menteux-mêmes, les lettrés ou se croyant tels qui par livres, discours et pratiques ordinaires, travail- lent sciemment à détruire en France la religion ré- vélée et sa morale divine. Professeurs, écrivains, lé- de banque gens degislateurs gens palais gens,, , d'industrie et de négoce , ils sont tout , Us font tout dansils régnent ils nous ont mis la situation où; ils 1 'xploitent et l'empirent.noussommes, J'aivoulu les peindre non pas, je l'avoue, par ad-; et enfantmiration pour eux. Catholique du petit peuple je suis doublement leur adversaire depuis, qu'à mon tour je pense, c'est-à-dire depuis que, par la grâce de Dieu mon esprit est franc du joug, qu'ils «lui ont fait longtemps orter. Libre penseur » rend que « jésuite »à mes oreilles le même son aux leurs. Mais la qualité de catholique m'imposait des devoirs que j'ai respectés. Je me serais trouvé coupable de seul jjortrait. J'ai copié la vivecharger un nature; et pourtant , si je me sui «léfendu de rien embellir, je n'ai laissépas de beaucoup voiler.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 21 Mo

Extrait

LKS
LIBRES PENSEURS.— Tv|irtgra[>hie Finiiiii Didol rue Jacob, .i<>Piiris. de frères,LES LIBRES
PENSEURS
LOUIS VEUILLOT.
Fili hominis putasuc vivent nssa
,
ixU?— Domine , tu nosti.
KzrrH XXXVII. 3.
,
SE<:OXDE ÉDITION,
>-î^v
PARIS,
JACQUES LECOFFRE ET C'«, LIBRAIRES,
RI.E DU VIEUX-COLOMBIEB, 29,
Ci-devant rue du Pot de Fer Saint-Sulpicc . 8.
1850.,
AVANT-PROPOS.
J'appelle « libres ])enseurs , » comme ils se nom-
menteux-mêmes, les lettrés ou se croyant tels qui
par livres, discours et pratiques ordinaires, travail-
lent sciemment à détruire en France la religion ré-
vélée et sa morale divine. Professeurs, écrivains, lé-
de banque gens degislateurs gens palais gens,, ,
d'industrie et de négoce , ils sont tout , Us font tout
dansils régnent ils nous ont mis la situation où;
ils 1 'xploitent et l'empirent.noussommes,
J'aivoulu les peindre non pas, je l'avoue, par ad-;
et enfantmiration pour eux. Catholique du petit
peuple je suis doublement leur adversaire depuis,
qu'à mon tour je pense, c'est-à-dire depuis que, par
la grâce de Dieu mon esprit est franc du joug, qu'ils
«lui ont fait longtemps orter. Libre penseur » rend
que « jésuite »à mes oreilles le même son aux leurs.
Mais la qualité de catholique m'imposait des devoirs
que j'ai respectés. Je me serais trouvé coupable de
seul jjortrait. J'ai copié la vivecharger un nature;
et pourtant , si je me sui «léfendu de rien embellir,
je n'ai laissépas de beaucoup voiler. Telle figure
,
qui pourra [Xiraître hardie , est dessinée d'après un
1,
AVANT-PBOPOS.2
encore moins Yêtu. Chacun sait commentmodèle ces
messieurs, de leur côté, nous peignent. On verra si le
crayon du jésuite est plus fidèle que le pinceau des
libres penseurs.
Cet ouvrage commencé il a plusieurs années, y
,
souvent abandonné, souvent repris, était prêt pour
lorsque l'aventure de Févrierl'impression, survint
et l'ajourna. Je le publie sans rien changer; je re-y
quelquestranche seulement chapitres troués par la,
qui a jeté à bas la charte, le trône et le par-fusillade
lement. Que n'a-t-elle déchiré tout le livre! Je n'au-
l'àme les colères,rais plus dans les tristesses, les ter-
reurs sous l'empire desquelles j'ai écrit je serais
;
formidablesrassuré sur les périls que j'annonçais.
périls sont dans nos mœurs, et laMais ces révolution
n'a changé tout au plus que nos lois.
J'avais commencé un appendice. Je n'ai pas tardé
voir que la matière demanderait un autre volume.à
Pour le moment j'y renonce. Devant les physiono-
,
de la veille et du lendemain qui occupentmies la
,
scène, ma main treml)le émue d'indignation, ou s'ar-
rête glacée par le mépris. Dans quelques mois, si j'ai
dominer ces impressions, si l'on faitpu encore des
livres, j'essayerai de nouveau. Celui-là, je l'intitule-
rai : Les Cvniques.
m'attends unJe à reproche. Les libres penseurs
presque tous, sont de ces gens de drap fin et d'édu-
qu'oncation officielle appelle bourgeois; et je n'ai
d'eux sanspu m'occuper éclabousser la Bourgeoisie.

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