Matsumoto Bunzaburō : Etude de la Terre-Pure de Maitreya - article ; n°1 ; vol.11, pg 439-458
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1911 - Volume 11 - Numéro 1 - Pages 439-458
20 pages

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Publié le 01 janvier 1911
Nombre de lectures 31
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Matsumoto Bunzaburō : Etude de la Terre-Pure de Maitreya
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 11, 1911. pp. 439-458.
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Matsumoto Bunzaburō : Etude de la Terre-Pure de Maitreya. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 11, 1911.
pp. 439-458.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1911_num_11_1_4082— — 439
Tout ce livre est rempli d'aperçus intéressants et de renseignements neufs. On sent
que l'auteur connaît bien la Chine; il sait à merveille extraire de la masse confuse
des informations le document essentiel et décisif qui éclaire d'une vive lumière une
question donnée.
Léonard Aurousseau.
Lionel Giles. — An Alphabetical Index to the Chinese Encyclopaedia
iŽí^ltl^ Ch'in ting ku chin t'u shu chi ch'èng. Printed
by order of the Trustees of the British Museum. — London, 191 1, in~4°r
XX-102 p.
Le K'in-ting kou-kin Tou chou tsi tch'eng $fc fë Из ^ Ш W M $L-> cette
encyclopédie monstre que tous les sinologues connaissent, est par sa nature même
difficile à consulter. Il était jusqu'ici à peu près impossible d'extraire rapidement un
renseignement déterminé de cette inépuisable mine. Les trente-deux chapitres du
début consacrés à la table des matières étaient d'une utilité restreinte et d'un
maniement difficile. M. Lionel Giles a rendu un grand service à nos études en
composant un index très détaillé de cette table. Grâce à ce travail, tout d'abnégation,
le Tou chou tsi tch'eng sera désormais facilement accessible aux travailleurs.
Le plan que l'auteur a suivi est à l'abri de la critique: tous les titres généraux et
particuliers, tous les sous-tiires sont transcrits (système Wade) et traduits, puis classés
deux fois, suivant l'ordre alphabétique de traduction et de transcription. Une intéres
sante introduction précède l'index proprement dit. La traduction des titres, tâche
délicate, comportait des difficultés que M. Lionel Giles a brillamment résolues. La
multiplicité des renvois et des cross- references, la présence des caractères chinois
rendent cet index aisé à manier. L'ouvrage, soigneusement revu et édité, présente les
plus sérieuses garanties de sécurité.
Léonard Aurousseau.
Japon.
Matsumoto Bunzaburô ^ ^ $C El &R- — Miroku judo ron ШШ Ш Í Ш
(Etude de la Terre-Pure de Maitreya). Tokyo, Heigo shuppansha Щ *f-
ffi Ш ffc> 1 9 1 1 ; 1 vol., 6-2-230-17 p. — Daruma 3Ц Щ (Bodhidharma).
Tokyo, Tosho kankôkwai Щ Щ Ц fa Ц", ici 1 ; 1 vol., 6-2-316 p.
M. Matsumoto, doyen de la jeune et active faculté des Lettres de l'Université de
Kyoto, est sans contredit l'un des plus distingués historiens du bouddhisme que possède
en ce moment le Japon. Les deux volumes qu'il a publiés cette année méritent de
retenir l'attention. Le premier surtout offre un intérêt particulier en ce qu'il aborde un
sujet assez mal connu et peu étudié jusqu'à présent : le culte de Maitreya, ou mieux,
l'idée maitreyenne, si l'on me permet ce néologisme, dansTle^bouddhisme. Il est en
quelque sorte la suite, ou la contre-partie si l'on préfère, de l'« Etude sur la Terre-
Pure Sukhâvatï », Gokuraku jôdo ron Щ Ш & aû ffroh publiée antérieurement par le
même auteur. — — 440
L'ouvrage est divisé en neuf chapitres suivis d'un appendice. Le premier forme
l'introduction. Le second est une sorte de bibliographie des ouvrages du canon chinois
traitant de Maitreya ; elle compte 37 numéros dont quelques-uns d'ailleurs représentent
des ouvrages perdus, ou des apocryphes déjà notés comme tels par d'anciens catalogues,
et d'autres, assez nombreux, de doubles traductions. A la suite de chacun d'eux sont
réunis et critiqués les renseignements fournis par les divers catalogues. Les trois
chapitres suivants sont consacrés à l'étude du contenu de ces ouvrages, ouvrages
mahâyânistes (ch. III) et spécialement le groupe des «six livres maitreyens » Щ Щ />
t$ Ш Ш (ch. IV), et ouvrages hînayânistes, c'est-à-dire extraits des Àgama (chap. V).
Puis, après avoir établi que la notion d'un buddha futur ne dut pas exister au temps de
Çâkya Muni, ni même à une époque immédiatement voisine de la sienne (chap. VI),
M. M. cherche à déterminer approximativement à quel moment et sous quelles influences
l'idée de Maitreya buddha futur dut faire son apparition (ch. VII). Les ouvrages cano
niques étudiés plus haut ne lui semblent pas primitifs: il pense qu'ils ont dû être
précédés de quelques œuvres plus anciennes, plus simples, qui auraient été le germe,
le point de départ de tout le développement postérieur ; et ces œuvres il en trouve
le type dans les trois premiers chapitres de la Ve section, Pârayanavagga, du
Sutta-nipáta: Vatthugâthâ, Ajitamanavapucchà, et Tissametteyamânavapucchâ
(ch. VIII). Enfin (ch. IX) il fait, en juxtaposant les textes qui en traitent, une compar
aison curieuse et fort intéressante du SukhâvatT et du Tusita, paradis d'Amitâbha et
de Maitreya, comparaison dont il précise les résultats en critiquant les opinions de
quelques auteurs chinois, Tao-tch'o 5Ц $$ et Kia-ts'ai $|S Т|", sur ce sujet. L'appendice
rapporte et critique en plus celles de Ki-tsang ^ Щ, de Houai-han Щ Jj| et de Yuan-
hiao % Ц§. Ce ne sont là d'ailleurs que des types en quelque sorte, car incidemment
ou ex professo, la question a été traitée par plusieurs autres.
Telle est l'ordonnance générale de cet ouvrage très neuf et très suggestif. Si la part
de l'hypothèse reste nécessairement assez grande en certains passages, du moins il faut
savoir gré à M. M. d'avoir débrouillé et classé ce qu'on pourrait appeler la littérature
canonique maitreyenne. Ce point me paraît assez important pour que les chapitres qui
lui sont consacrés méritent d'être résumés ici. M.' D'abord les ouvrages mahâyânistes. les répartit en cinq groupes caractérisés M.
par autant de formes de l'idée maitreyenne. Le premier comprend deux ouvrages, ou
peut-être deux traductions d'un même ouvrage original, mais faites sur des textes dif
férents, le premier fort court, le second notablement plus développé : Fo chouo ta
cheng fang teng yao houei king Щ fj£ ;Jç ^ ij Щ Щ Ц Ц, traduit par Ngan
Che-kao % fë Щ (Nanjio, Catalogue, n° 54), et Mi-lei p'ou-sa wen pa fa houei
M Щ Ш Wk Щ А Ш #> traduit par Bodhiruci des Wei, et formant le k. 1 1 1, n° 41,
du Ta pao tsi king ^ ^ Щ Ц (Catalogue, n° 23). Celui-ci est de plus reproduit
intégralement en tête du Mi-lei p'ou-sa so wen king louen Щ$ ЩЩЩ. Щ Щ Ш Ш,
commentaire en 9 к., d'auteur inconnu, traduit aussi par Bodhiruci (Catalogue,
n° 1203). Le premier ne compte que quelques lignes, et M. M. le croit incomplet, ?fc
^ 7JS; cela ne me paraît pas assuré: on y trouve la scène entière, la mention du lieu,
Çrâvasti, la description des actes des interlocuteurs, la formule initiale [Щ #П :ЩЬ
et la conclusion ordinaire Щ ^| f^ Ц* Щ Щ. On pourrait peut-être y voir une sorte
de résumé, si on le compare au suivant, notablement plus développé. Mais ce dévelop
pement lui-même est-il original, primitif, ou de rédaction postérieure ? La seconde
hypothèse paraît plus probable, et on verra tout à l'heure qu'elle cadrerait assez bien ,
— — 441
avec une opinion de M. M. ..Dans ces ouvrages, Maitreya est un simple disciple que
rien ne différencie des autres. Il demande au Buddha ce que doit pratiquer le bodhi-
sattva pour obtenir l'illumination parfaite ; et celui-ci lui répond par l'énumération de
huit moyens, J\ fi- La traduction de Bodhiruci des Wei qui place la scène à Râjagrha,
tandis que le Yao houei king la met à Çràvasti, ajoute à cette enumeration une courte
•explication de chacun de ces huit moyens, explication qui manque à celle de Ngan
Che-kao : c'est là la principale différence existant entre ces deux ouvrages.
Le deuxième groupe comprend quatre traductions d'un même texte : Ts'eu-che
p'ou-sa so chouo ta cheng yuan cheng tao sie yu king"^. B^ Щ Щ fj\ §)£ dk. Ш
Ш éË Ш Щ tfk Ш, traduit par Amogha (Catalogue, n° 963) ; Leao pen cheng sseu
king T Ж £

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