Mémoires de A.-C. Thibaudeau, 1799-1815
580 pages
Français

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^rescnteb ta oi the Freeman M. Tovell, Esq. MÉMOIRES A.-C. THIBAUDEAU MÉMOIRES DE A THIBAUDBAU-C. 1799-1815 PARIS LIBRAIRIE PLON PLON-NOURRIT et C'% IMPRIMEURS-ÉDITEURS —8, RUE GARAXCIÈRE 6» 1913 Tout droits réservés 638858 fq s^7 DO traductionDroits (le reproduction et d« pays.réservés pour tous AVERTISSEMENT Les Mémoires que nous publions aujourd'hui sont ceux lie la vie politique et administrative de A.-C. Thibaudeau, depuis le 18 Brumaire jusqu'à la seconde Restauration. Comme ses autres écrits, publiés il a déjà longtemps, ety qui ont beaucoup servi aux historiens de la Révolution et de l'Empire, ils se recommandent par leur entière sincé- rité. Thibaudeau n'invente rien; il n'affirme que ce qu'il a personnellement vu, entendu et noté au jour le jour. Ses sur tels ou tels personnagesopinions sont souvent sévères; elles ne dérivent jamais d'une prévention injustifiée. Il avait le caractère rude, mais on ne peut mettre en doute sa probité. Parlant de sa conduite pendant les Cent-Jours, M. Thiers « comtea dit de lui : Le Thibaudeau, révolutionnaire « haïssant les Bourbons, préférantmorose, les Bonaparte « sans les aimer, car il n'aimait personne, méprisant « Fouché et se laissant conduire par lui, était entré dans « l'idée si générale en ce moment de chercher un prompt « »salut dans l'abdication de l'Empereur (1). Rien de moins exact que ce jugement, sauf en ce qui Ilconcerne la haine de Thibaudeau pour les Bourbons. sans véritable-préférait les Bonaparte les aimer?

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^rescnteb ta
oi the
Freeman M. Tovell, Esq.MÉMOIRES
A.-C. THIBAUDEAUMÉMOIRES
DE
A THIBAUDBAU-C.
1799-1815
PARIS
LIBRAIRIE PLON
PLON-NOURRIT et C'% IMPRIMEURS-ÉDITEURS
—8, RUE GARAXCIÈRE 6»
1913
Tout droits réservés638858
fq s^7
DO
traductionDroits (le reproduction et d«
pays.réservés pour tousAVERTISSEMENT
Les Mémoires que nous publions aujourd'hui sont ceux
lie la vie politique et administrative de A.-C. Thibaudeau,
depuis le 18 Brumaire jusqu'à la seconde Restauration.
Comme ses autres écrits, publiés il a déjà longtemps, ety
qui ont beaucoup servi aux historiens de la Révolution et
de l'Empire, ils se recommandent par leur entière sincé-
rité. Thibaudeau n'invente rien; il n'affirme que ce qu'il a
personnellement vu, entendu et noté au jour le jour. Ses
sur tels ou tels personnagesopinions sont souvent sévères;
elles ne dérivent jamais d'une prévention injustifiée. Il
avait le caractère rude, mais on ne peut mettre en doute sa
probité.
Parlant de sa conduite pendant les Cent-Jours, M. Thiers
« comtea dit de lui : Le Thibaudeau, révolutionnaire
« haïssant les Bourbons, préférantmorose, les Bonaparte
« sans les aimer, car il n'aimait personne, méprisant
« Fouché et se laissant conduire par lui, était entré dans
« l'idée si générale en ce moment de chercher un prompt
« »salut dans l'abdication de l'Empereur (1).
Rien de moins exact que ce jugement, sauf en ce qui
Ilconcerne la haine de Thibaudeau pour les Bourbons.
sans véritable-préférait les Bonaparte les aimer? Il avait
ment aimé le Premier Consul, pour lequel il professait la
Histoire de l'Empire, livre XLIII.(1)II MÉMOIRES DE A.-C. THIBAUDEAU
comme il le raconte lui-grande admiration. Il était,plus
vaste intelligence et de samême, sous le charme de sa
d'État, il recueillait ses idées précieu-parole. Au Conseil
séance. Dans les discussions dusement après chaque
avait avec lui àdans tous les entretiens qu'ilConseil et
d'assimilation dela Malmaison, l'extraordinaire facilité
larges et originales sur lesBonaparte, ses vues toujours
choses^ le séduisaient entièrement.hommes et sur les
admiration et son attachement furent moindresMais son
Napoléon, devenu empereur, se montra si diffé-lorsque
rent de ce qu'il l'avait connu jusque-là. Le Premier Consul
il aimait le con-était très bienveillant pour Thibaudeau, à
voyait près de lui avec plaisir. L'Empereur,sulter, il le
fut pour lui d'une sévérité étrange. En 1803,au contraire,
au Conseil d'État pour l'exiler à la préfecture deil l'enleva
Marseille où il resta jusqu'en 1814. Son franc parler impor-
tunait alors l'Empereur, qui, sans s'abuser sur les flatteries
intéressées, ne voulait néanmoins près de lui que des
s'encourtisans. Faut-il donc s'étonner que son affection
même temps que sa sagacité mesuraitsoit ressentie, en
périls que faisait courir à la France l'ambition sansles
et irascible de l'Empereur?bornes
Il méprisait Fouché, dit M. Thiers, et se laissait con-
duire par lui? On verra dans ces 3Iémoires à quel point
cette opinion est fausse., et comment Thibaudeau n'avait
garde de se solidariser avec Fouché, avec l'homme qui
mettait ses talents et sa gloire à tromper tout le monde.
compagnon de Fouché dans les luttes révolution-Mais,
naires, il conserva avec lui de bonnes relations, sans
s'inféoder à ses vues.
D'autres écrivains ont vivement reproché à Thibaudeau
adhésion au 18 Brumaire.son La vérité est que, comme
majorité des citovens français, il avant toutl'immense vit

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