Mémoires; ou Essais sur la musique

André Ernest Modeste Grétry

Description

^ "f 4 W i i.irwfei-'^ijiy/ :.\ '•^ K«^. l3É^i. &:, parts t--'îàa>«» connoître le cœur humain, pourvu qu'il j> ait au fond du vôtre quelques disposi-y » tions qui vous portent vers cetteprofonde >5 »étude mais le jeune compositeur, le; jeune artiste en degénéral , cesseroient l'être pour ainsi dire , s'ils employoient , leur temps, à recourir à la quantité de devroientvolumes qu'ils méditer pour s'instruire. C'étoit à l'artiste arrivé presque de sa carrière, qu'il convenoitau terme de leur aplanir la voie, et de leur abréger* un si long travail. On dira peut-être qu'ins- artiste douépiré par la nature, le jeune des dons de l'imagination peut se passer, peut; maisde cette instruction. Cela se tel que l'Européensouvent il s'égare et; îxINTRODUCTION. queAfrique il ne voit destransporté en , ressemblans les uns auxnoirs, tousvisages confondant les différences queautres et,; droit d'aperce-seule expérience a lela parce qu'il estvoir il est sans caractère, , Il en est de la musiquesans principes. dans le belcomme des autres sciences : l'imagination supplée quelquefois àâge , plus avancé,l'instruction mais dans un âge; i'artiste reste sans force et devient lan-, guissant comme le malade qui tombe dans l'abattement dès que la fièvre le quitte. Je dirai même que dans le temps où l'ima- gination est ardente, l'instruction est une boussole qui l'empêche de s'égarer.

Sujets

• Opéra
• Music
• Lists of composers

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 11
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 25 Mo

Extrait

«» connoître le cœur humain, pourvu qu'il j> ait au fond du vôtre quelques disposi-y » tions qui vous portent vers cetteprofonde >5 »étude mais le jeune compositeur, le; jeune artiste en degénéral , cesseroient l'être pour ainsi dire , s'ils employoient , leur temps, à recourir à la quantité de devroientvolumes qu'ils méditer pour s'instruire. C'étoit à l'artiste arrivé presque de sa carrière, qu'il convenoitau terme de leur aplanir la voie, et de leur abréger* un si long travail. On dira peut-être qu'ins- artiste douépiré par la nature, le jeune des dons de l'imagination peut se passer, peut; maisde cette instruction. Cela se tel que l'Européensouvent il s'égare et; îxINTRODUCTION. queAfrique il ne voit destransporté en , ressemblans les uns auxnoirs, tousvisages confondant les différences queautres et,; droit d'aperce-seule expérience a lela parce qu'il estvoir il est sans caractère, , Il en est de la musiquesans principes. dans le belcomme des autres sciences : l'imagination supplée quelquefois àâge , plus avancé,l'instruction mais dans un âge; i'artiste reste sans force et devient lan-, guissant comme le malade qui tombe dans l'abattement dès que la fièvre le quitte. Je dirai même que dans le temps où l'ima- gination est ardente, l'instruction est une boussole qui l'empêche de s'égarer." />

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:LA&-MÉMOIRES
OU ESSAIS
SUR LA MUSIQUE.
TOME ILMÉMOIRES
OU ESSAIS
SUR LA MUSIQUE
Par m. GRÉTRY,
Membre de rinslitut de France, Inspecteur du Conservatoire
de Musique de l'Académie des Philharmoniques; de Bo-
logne de la Société d'Emulation Liège.; de
Qui nisisint feri , ratio quoquefahajit omnis.
Si les sens ne sont vrais, toute raison est fausse.
LUCRECE, LIV. IV.
A PARIS,
ChezVERDIERE, Libraire, qual^des Augustins, n**. 27.
181 2.
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