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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 16 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 20 Mo |
Extrait
GLOSSAIREPETIT
DES
FRANÇAISCLASSIQUES
DU
SIÈCLEDIX-SEPTIÈMEOUVRAGES DU MÊME AUTEUR
PUBLIÉS LAPAR LIBRAIRIE HACHETTE ET C'«
Étude sur la Syntaxe de Rabelais comparée à celle des autres prosa-
teurs de 1450 à 15S0, un volume in-S" broché Épuisé.
Le Sens de la Forme dans les Métaphores de Victor Hugo, un
volume in-S" broché 7 fr. 50
La Couleur, la Lumière et l'Ombre dans les Métaphores de Victor
Hugo, un volume in-S" broché 7 fr. 50
Portraits et Récits extraits des Prosateurs du seizième siècle, un
volume petit in-16 cartonné 2 fr. 50EDMOND HUGUET
Maître de l'Université de Paris.Conférences à la Faculté des Lettres de
PETIT GLOSSAIRE
DES
CLASSIQUES FRANÇAIS
DU
DIX-SEPTIÈME SIÈCLE
CONTENANT LliS MOTS ET LOCUTIONS QUI ONT VIEILLI
OU DONT LE SENS s'eST MODIFIE
ÉDITIONDEUXIÈME
par l'Académie française.Ouvrage couronné
PARIS
HACHETTE ET G'«LIBRAIRIE
SAINT-GERMAIN, 7979, BOULEVARD
1910Pc
595913
•2- il S'.^PRÉFACE
Ceux qui croient que la langue française n'a pas
changé depuis Malherbe jugeront inutile de feuilleter ce
volume. ceux qui sont mieux peut-être sem-A informés,
blera-t-il commode dy trouver, en peu d'espace, un
nombre de et d'exemples.assez grand définitions
d'expliquer cetteIl n'est pas nécessaire, je pense,
elle ici leexpression, les Classiques français : a sens
qu'elle a partout. Beaucoup de citations sont empruntées
à des écrivains qu'on ne désignepas sous ce nom, Scar-
ron, par exemple; mais, à part quelques exceptions que
je pourrais elles viennent à l'appui de cita-justifier,
tions empruntées aux classiques. n'ai exclu aucuneJe
des œuvres de ces classiques, excepté celles où l'on trouve
un parti pris d'archaïsme.
J'ai cru ne ce glossaire nipouvoir donner place dans
à Malherbe ni à Saint-Simon. Entre ces deux limites, des
premiers écrits de Corneille aux derniers de Fénelon, la
période est encore bien longue, trop longuepeut-être, car
pendant ce temps la langue s'est beaucoup modifiée. PourVI PRÉFACE
donner cependant quelque unité à mon travail, je nai
emprunté les trois grands dictionnairesdéfinitions quaux
de la du XVIP siècle : celui de Richelet, celui deJîn
Furetière, et premièrela édition da Dictionnaire de
l'Académie. Quand aucun des trois ne mefournissait une
définition correspondant bien aux exemples trouvés chez
les écrivains, mis entre crochets celle qui me parais-fai
sait résulter des textes eux-mêmes.
Un glossaire doit naturellement laisser de côté lesfaits
qui appartiennent à la phonétique, à la morphologie et
à la syntaxe. J'en ai cependant relevé quelques-uns . Il
m'a semblé, par exemple, que la vieille ûouetpourforme
fluet, certaines verbe ouïr, l'emploi de crierformes du
comme verbe le sens de réprimander entransitif dans
un travail lexi-criant, pouvaient trouverplacemême dans
cographique.
sens qui meCe volume ne contient que les mots et les
arbi-paraissent avoir vieilli. C'est un choix forcément
traire, et d'autres auraientpu le faire un peu différent.
sesChacun, selon son âge, son origine, ses relations,
occupations, ses lectures, a son vocabulaire individuel, et
deest disposé à croire inusité ce qu'il n'a pas l'habitude
dire ou d'entendre. En outre, eu des collaborateursfai
inconscients, les nombreux candidats que j'ai entendus
sur des textes du XVII^ siècle, les contresens lesfaire,
Des erreurs souvent répétées ont parplus inattendus. fini
me et quelquefois cru difficile àsembler excusables, fai
comprendre d'abord ne m'avaitpas paru tel. Parce qui