Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
265 pages
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Recherches sur la nature et les causes de larichesse des nationsAdam Smith1776Traduction et notesGermain GarnierPréface d'Adolphe Blanqui, 18 novembre 1842NoticePréface de Germain Garnier, août 1821IntroductionLivre I - Des causes qui ont perfectionné les facultés productives du travail, et de l'ordre suivant lequel ses produits se distribuentnaturellement dans les différentes classes du peupleChapitre 1 - De la division du travailChapitre 2 - Du principe qui donne lieu à la division du travailChapitre 3 - Que la division du travail est limitée par l'étendue du marchéChapitre 4 - De l'origine et de l'usage de la monnaieChapitre 5 - Du prix réel et du prix nominal des marchandises ou de leur prix en travail et de leur prix en argentChapitre 6 - Des parties constituantes du prix des marchandisesChapitre 7 - Du prix naturel des marchandises, et de leur prix de marchéChapitre 8 - Des salaires du travailChapitre 9 - Des profits du capitalChapitre 10 - Des salaires et des profits dans les divers emplois du travail et du capitalChapitre 11 - De la rente de la terreLivre II - De la nature des fonds, de leur accumulation et de leur emploiIntroductionChapitre 1 - Des diverses branches dans lesquelles se divisent les capitauxChapitre 2 - De l'argent considéré comme une branche particulière du capital général de la société, ou de la dépense qu'exigel'entretien du capital nationalChapitre 3 - Du travail productif et du travail non productif. - De ...

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Langue Français
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Extrait

Recherches sur la nature et les causes de la
richesse des nations
Adam Smith
1776
Traduction et notes
Germain Garnier
Préface d'Adolphe Blanqui, 18 novembre 1842
Notice
Préface de Germain Garnier, août 1821
Introduction
Livre I - Des causes qui ont perfectionné les facultés productives du travail, et de l'ordre suivant lequel ses produits se distribuent
naturellement dans les différentes classes du peuple
Chapitre 1 - De la division du travail
Chapitre 2 - Du principe qui donne lieu à la division du travail
Chapitre 3 - Que la division du travail est limitée par l'étendue du marché
Chapitre 4 - De l'origine et de l'usage de la monnaie
Chapitre 5 - Du prix réel et du prix nominal des marchandises ou de leur prix en travail et de leur prix en argent
Chapitre 6 - Des parties constituantes du prix des marchandises
Chapitre 7 - Du prix naturel des marchandises, et de leur prix de marché
Chapitre 8 - Des salaires du travail
Chapitre 9 - Des profits du capital
Chapitre 10 - Des salaires et des profits dans les divers emplois du travail et du capital
Chapitre 11 - De la rente de la terre
Livre II - De la nature des fonds, de leur accumulation et de leur emploi
Introduction
Chapitre 1 - Des diverses branches dans lesquelles se divisent les capitaux
Chapitre 2 - De l'argent considéré comme une branche particulière du capital général de la société, ou de la dépense qu'exige
l'entretien du capital national
Chapitre 3 - Du travail productif et du travail non productif. - De l'accumulation du capital
Chapitre 4 - Des fonds prêtés à intérêt
Chapitre 5 - Des différents emplois des capitaux
Livre III - De la marche différente des progrès de l'opulence chez différentes nations
Chapitre 1 - Du cours naturel des progrès de l'opulence
Chapitre 2 - Comment l'agriculture fut découragée en Europe après la chute de l'Empire romain
Chapitre 3 - Comment les villes se formèrent et s'agrandirent après la chute de l'Empire romain
Chapitre 4 - Comment le commerce des villes a contribué à l'amélioration des campagnes
Livre IV
Introduction
Chapitre 1 - Du principe sur lequel se fonde le système mercantile
Chapitre 2 - Des entraves à l'importation seulement des marchandises qui sont de nature à être produites par l'industrie
Chapitre 3 - Des entraves extraordinaires apportées à l'importation des pays avec lesquels on suppose la balance du
commerce défavorable. - Cours du change. - Banque de dépôt
Chapitre 4 - Des drawbacks (restitution de droits)
Chapitre 5 - Des primes et de la législation des grains
Chapitre 6 - Des traités de commerce. - Importation de l'or. - Droit sur la fabrication des monnaies
Chapitre 7 - Des colonies
Chapitre 8 - Conclusion du système mercantile
Chapitre 9 - Des systèmes agricoles ou de ces systèmes d'économie politique qui représentent le produit de la terre soit
comme la seule, soit comme la principale source du revenu et de la richesse nationale
Livre V
Chapitre 1 - Des dépenses à la charge du Souverain et de la République
Chapitre 2 - Des sources du Revenu général de la société ou du revenu de l'État
Chapitre 3 - Des dettes publiques
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des
nations : Préface : Blanqui
Le grand ouvrage d’Adam Smith est resté le livre classique par excellence de l’économie politique. C’est par celui-là qu’il faut
commencer l’étude de la science, qui peut-être s’y trouve toute entière encore, malgré les nombreux écrits dont les auteurs se vantent
de l’avoir renouvelée de fond en comble.
Mais la traduction qu’en a publiée M. le comte Garnier au commencement de ce siècle, quoique très-supérieure à celles de Blavet et
de Boucher, n’était plus à la hauteur des progrès qu’a faits l’art de traduire dans ces derniers temps. Elle n’était même plus au niveau
de la science, dont le vocabulaire s’est enrichi et rectifié tout à la fois, depuis que l’enseignement public a permis d’en discuter les
termes et d’en fixer la valeur. Notre célèbre économiste J. B. Say a pris une grande part à cette réforme du langage économique ; M.de Sismondi y a beaucoup contribué aussi, et le petit livre de Malthus sur les définitions en économie politique a mis en regard les
opinions de tous ces maîtres, y compris les siennes. La langue de la science peut donc être considérée aujourd’hui comme fixée, et
ses termes comme suffisamment définis ; mais ils ne l’étaient pas encore lorsque M. le sénateur Garnier entreprit sa traduction
d’Adam Smith.
Il suffit de jeter un regard rapide sur les précédentes éditions pour s’en apercevoir. Le savant traducteur a souvent donné aux mots un
sens que la science leur refuse ; quelquefois il a rendu une expression technique par un équivalent vulgaire ; plus souvent il a
remplacé par de vagues périphrases des locutions énergiques et précises qui eussent imprimé une allure plus vive à son sujet. Nous
avons lieu de penser que cette traduction a dû être faite par des personnes étrangères à la science économique, et revue par
l’honorable écrivain qui en a assumé la responsabilité. La gravité de ses ouvrages et leur spécialité ne permettent pas de supposer
qu’il eût laissé échapper les nombreuses erreurs que nous avons fait disparaître dans son édition d’Adam Smith, s’il eût traduit lui-
même ce beau livre. Toutefois, la traduction que nous donnons après lui n’est autre que la sienne, mais revue et corrigée avec un soin
minutieux sur le texte anglais de l’édition princeps in-4°, et d’après celles de MM. Buchanan et Mac Culloch. Cette traduction a même
été revue deux fois : la première, par mon malheureux ami, M. Eugène Buret, qu’une mort prématurée vient de ravir à la science, et la
seconde par moi-même après lui : nous avons apporté un soin extrême à la définition des mots stock, currency, circulation medium,
legal tender et une foule d’autres, d’origine anglaise, qui n’avaient pas encore été nettement traduits dans notre langue, du moins
avec le sens économique qui s’y rattache. Aussi j’espère que cette nouvelle édition donnera une idée plus exacte de la manière de
l’illustre professeur de Glasgow, et qu’elle contribuera à propager de plus en plus en France l’étude du grand ouvrage que nous
reproduisons. Plus on approfondit l’économie politique, plus on reconnaît la supériorité du rare génie qui en a jeté les fondements en
Europe. Nous avons joint pour la première fois aux Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des nations, les notes
des principaux commentateurs qui en ont développé ou contesté les principes, nommément celles de M. Buchanan, de M. Mac
Culloch, de Malthus, de Ricardo, de M. de Sismondi, de Jeremy Bentham. M. Horace Say a bien voulu nous communiquer quelques
notes inédites que son illustre père avait rédigées sur le livre de Smith ; enfin nous avons cru devoir ajouter nous-mêmes quelques
éclaircissements historiques, quand les commentateurs nous ont manqué, pour lier la chaîne des temps et pour continuer jusqu’à nos
jours la partie historique sur laquelle reposent les raisonnements de l’auteur. La nouvelle édition d’Adam Smith est une véritable
édition cum notis variorum ; non pas que tout ce que les commentateurs ont écrit à propos d’Adam Smith y figure en entier, le
commentaire eût été plus long que le livre ; mais rien d’essentiel n’y est omis, et nous avons fait dans M. Mac Culloch même un choix
discret et sévère. Les amis de la science nous sauront quelque gré, nous l’espérons du moins, d’avoir reproduit avec plus d’étendue
les notes remarquables dont Buchanan a enrichi son édition de Smith, devenue si rare en Angleterre, que l’unique exemplaire
existant à Paris a coûté 200 francs à la bibliothèque de l’Institut. Cette seule addition au, texte des Recherches suffirait pour donner
un intérêt particulier à l’édition que nous publions ; mais plusieurs lecteurs attacheront plus de prix encore aux notes historiques, telles
que celles qui concernent la banque d’Angleterre et la Compagnie des Indes, dont la situation est exposée depuis 1776 jusqu’à nos
jours.
Au moyen de ces commentaires nombreux et variés, quelquefois plus curieux et plus instructifs que le texte, la lecture d’Adam Smith
est devenue indispensable à tous les hommes qui s’occupent en France d’

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