C. Perrin - Document de travail, ne pas diffuser « APPRENDRE À PORTER SECOURS » A L’ÉCOLE Référentiel technique destiné à l’enseignant INTRODUCTION Le secours à personne, en France, s’organise selon une chaîne de survie composée de quatre maillons essentiels :
Les 2 derniers maillons sont performants dans notre pays ; Par contre, les deux premiers, correspondant à l’alerte des secours et aux « premiers secours » ne le sont pas suffisamment, en raison d’un manque de formation du public. Pourquoi à l’école ?
Les formations secouristes correspondent à des enseignements ponctuels d’un certain nombre d’heures ; sans pratique et recyclages réguliers, les études montrent qu’au bout de 6 mois 80 % du message est oublié, 100 % au bout d’un an. Ce type d’enseignement n’est pas compatible avec l’apprentissage de comportements pérennes face à l’urgence. « Dans le cadre de l’éducation à la santé et à la citoyenneté, l’école peut susciter l’acquisition, dés le plus jeune âge, de compétences et de comportements qui permettent le développement de la solidarité et de la prévention des risques. Tout citoyen doit pouvoir porter secours. L’école forme des citoyens, elle se doit d’apprendre à porter secours » 1 C. Perrin - Document de travail, ne pas diffuser Comment ? En apprenant à donner l'alerte L'enfant doit, dés son plus jeune âge, apprendre à donner son âge, son nom, son adresse, son numéro de téléphone. Il doit être capable de reconnaître une situation ...
APPRENDRE PORTER SECOURS A LÉCOLE Référentiel technique destiné à lenseignant
I N T R O D U C TI O N
Le secours à personne, en France, sorganise selon une chaîne de survie composée de quatre maillons essentiels :
Les 2 derniers maillons sont performants dans notre pays ; Par contre, les deux premiers, correspondant à lalerte des secours et aux premiers secours ne le sont pas suffisamment, en raison dun manque de formation du public.
Pourquoi à lécole ?
Les formations secouristes correspondent à des enseignements ponctuels dun certain ; sansnombre dheures pratique et recyclages réguliers, les études montrent quau bout de 6 mois 80 % du message est oublié, 100 % au bout dun an. Ce type denseignement nest pas compatible avec lapprentissage de comportements pérennes face à lurgence. Dans le cadre de léducation à la santé et à la citoyenneté, lécole peut susciter lacquisition, dés le plus jeune âge, de compétences et de comportements qui permettent le développement de la solidarité et de la prévention des risques. Tout citoyen doit pouvoir porter secours. Lécole forme des citoyens, elle se doit dapprendre à porter secours
1
Comment ?
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
En apprenant à donner l'alerteL'enfant doit, dés son plus jeune âge, apprendre à donner son âge, son nom, son adresse, son numéro de téléphone.Il doit être capable de reconnaître une situation d'urgence et d'appeler le SAMU (15). L'école peut être le lieu d'un tel apprentissage.
Apprendre à porter secours nest pas une matière supplémentaire ; il concerne prioritairement le domaine scientifique en interaction avec léducation civique, la maîtrise de la langue et lEPS, mais aussi des compétences géographiques avec la structuration de lespace… Apprendre à porter secours permet dillustrer les apprentissages fondamentaux.
U N C A D R E L ÉG A L
B.O. hors série n 7 du 23 septembre 99 :organisation des sorties scolaires
Circulaire n 99-181 du 10 novembre 99 :projet d'accueil individualisé PAI
BO Hors série n 1 du 6 janvier 2000 :ence'urgnsdsoidseitnoinasroageiralocsueilimne
BO hors série n 3 du 30 mai 2002 :plan particulier de mise en sûreté contre les risques majeurs
Circulaire n 2002-229 du 25 octobre 2002 :eonervuimeesestttita'udanemeèierénoderpàlaroducationetu dans les écoles maternelles et élémentaires
Convention de partenariat DESCO/DHOSdu 26 septembre 2003 qui précise lesmodalités de partenariat et l'intervention des SAMU/CESU
BO n 46 du 11 décembre 2003 :formation de base pour les enseignants - apprendre à porter secours
Décret n 2006-41 du 11 janvier 2006relatif à la sensibilisation à la prévention des risques, aux missions des services de secours, à la formation aux premiers secours et à lenseignement des règles générales de sécurité.
2
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
A P P R E N D R E A P O R T E R S E C O U R S : C E Q U E D OI T S A V OI R L E N SE I G N AN T
O R G A N I S A T IO N D E S S E C O U R S EN F R A N C E : L A I D E M É D I C A L E U R G E N T E
LAideMédicaleUrgente a pour objet, en relation notamment avec les dispositifs communaux et départementaux d'organisation des secours, de faire assurer aux malades, blessés et parturientes, en quelque endroit qu'ils se trouvent, les soins d'urgence appropriés à leur état. Cette mission est dévolue auxServices dAideMédicaleUrgente, lesSAMU(loinajreiv11-6udn866te189le décret7)ecéd61891erbm87n6du-100 En France, les secours spécialisés se déplacent auprès du malade, blessé ou de la parturiente, où quils se trouvent, et cest leSAMUiocuqsleouecdoorenn.sr
L E S A M U
Cest unservice hospitalier, il se trouve au sein dun hôpital. Il ny en aquun seul par département, et pour le département des Alpes- Maritimes, il se trouve àlHôpital St Roch, à Nice. On le joint en composant le15IUTATGR: Dun téléphone fixe Dune cabine téléphonique (sans carte ni monnaie) Dun téléphone portable (GSM)
L e s m i s s i o n s d u S A M U :
Écoute médicale 24h/24, 365j/365rusapxlspeuacosecsiditnotiunuaéSLe:snasdnopérUMAen rapport avec une urgence médicaleanceovendeuohcnecnrp)eeséesbl,emmfe,edalam(la totalité du département.Les appels au secours concernant une urgence médicale et adressés aux Pompiers (18) ou au 112 sont obligatoirement transférés au SAMU (15). Le médecin qui répond au téléphone nest pas celui qui se rend sur place, il peut donc rester en ligne avec lappelant jusquà larrivée des secours et lui prodiguer des conseils ; toutes les lignes téléphoniques du SAMU sont enregistrées et font partie du dossier médical créé dès le décroché de lappel. Déclenchement du moyen de secours adapté,leppalednoiatulégrèspra:nemyoeelenchdéclAMUleS disponible, le plus proche, adapté à la situation considérée. Suivi de linterventionmoyen de secours missionné rend compte au SAMU :: le de lheure darrivée auprès du patient, de létat de ce dernier, des gestes effectués, dun éventuel besoin de renfort, et discute avec le SAMU de la destination du patient. Préparation de laccueil de la victime: le SAMU vérifie la disponibilité de la structure, publique ou privée, qui va recevoir le patient : cette structure doit avoir un plateau technique adapté à la pathologie du patient et être disponible pour le recevoir en urgence ; lorsque ces conditions sont remplies, le choix de la structure est laissé au patient. Autres missions: participation à lélaboration des plans de secours départementaux, médicalisation des grands rassemblements (manifestations sportives, gouvernementales, culturelles…), enseignement, éducation sanitaire de la population.
3
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
L e C e n t re d e R é c e p t i o n e t d e R é g u l a t i o n d e s A p p e l s – C e n t r e 1 5
Cest lorgane fonctionnel du SAMU, sorte de gros standard téléphonique et radiophonique, où aboutissent les appels au numéro 15 :
La personne qui décroche lappel 15 est lePARMiairuxilRégedemrna(ePreAneic).noitaluelacidéM
Il est chargé de prendre note :
du nom ; --du numéro de téléphone ; -de ladresse précise ; -de la nature du problème ;
puis, en fonction du degré de gravité, il transfère lappel à lun des médecins régulateurs (médecin libéral ou médecin hospitalier).
4
PARM
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
MÉDECIN RÉGULATEURMÉDECIN RÉGULATEURLIBÉRALHOSATIPREILLorsquil ny apas de caractèredurgence vitale,Lorsquil y a uncaractèredurgence vitale, lappel lappel est transféré aumédecin régulateurlibéralqui est transféré aumédecin régulateurhospitaliervaquiassure la permanence des soins (demande de conseil,analyserle problème (et pour cela poser quelques de visite à domicile, de transfert non urgent sur questions), donner desconsignesripderaeg,esenhc lhôpital..).déclencher des moyens de secours etpréparerCest un médecin de ville qui travaille par convention ladmission du malade ou de la victime ; ce médecin avec lhôpital et prend des gardes de régulation aune se déplace pas, il peut donc rester au téléphone SAMU.avec lappelant jusquà larrivée des secours.
Attention : le SAMU est un servcie dappel durgence
Pour que ceux qui en ont besoin puissent en bénéficier rapidement, il ne faut pas appeler le 15 pour un problème qui peut attendre louverture des cabinets médicaux.
Dautre part, les appels malveillants sont punis damende et de peines demprisonnements (pas de blague au SAMU, tous les numéros de téléphone saffichent sur lécran du centre 15, tous sans exception [liste rouge…]).
5
A p pe l
Bil a n
Les Réponses du SAMU à lappel :
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
S A M U 0 6
C e n t re 1 5 RégulationM i l
Effe c t e u r ( s e c o u r s )
Orientation
2 4 h / 2 4 3 6 5 j / 3 6 5
Elles sont de plusieurs types en fonction du degré de gravité : Conseil téléphonique Déclenchement dunmédecin libéralgraed)taoinedvisitepouruneAs(cisomiciàdoleDéclenchement duneAmbulance Privéeuruopfsnartnlertsurlhôpita Déclenchement duneAmbulance des sapeurs-pompiers(Véhicule de Secours Aux Victimes, VSAV) tenemchenclDédun véhicule Léger Médicalisé (VLM)des sapeurs-pompiers pour les détresses vitales Déclenchement dun véhicule duService Mobile dUrgence et de Réanimation (SMUR)lespourseerssdté vitales.
Les médecins libéraux, Ambulanciers privés, sapeurs-pompiers sont des partenaires du SAMU avec lequel ils travaillent dans le cadre de conventions de partenariat. Les SMUR sont les moyens de secours médicalisés du SAMU.
LesAmbulances privéesbulanciersspéciqéiuapegduexmauxaratponssrtuqifnemeoftsémrladaedmtseeruoptnode blessés, et formés aux gestes de première urgence.
LesAmbulances de Sapeurs-Pompiers)onVSAV(gaeuqpiruétopialiséstesspécteurpepos-oitrsasocessirueipm,sr
formés aux gestes d
Elles sont réparties sur lensemble du département
VSAV Niçois
6
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
Les véhicules légers médicalisés des sapeurs-pompiers:ce sont des voitures transportant tout le matériel nécessaire à la prise en charge de détresse vitales quelques quelles soient, avec comme équipageun médecin sapeur-pompier (urgentiste ou anesthésiste réanimateur), un infirmier et un conducteur. Il y a 2 VLM sur le département des AM (Nice et Gilette). Les SMUR:ce sont de véritables hôpitaux sur roues (ou à ailes) : ils sont équipés de tout le matériel nécessaire à la prise en charge dune détresse vitale quelque quelle soit, et léquipage est composé dunmédecin hospitalier (urgentiste ou anesthésiste réanimateur), dun infirmier et dun ambulancier.
SMUR de NiceIl y a 5 SMUR sur le département des AM, un dans chaque hôpital (Grasse, Cannes, Antibes, Nice, Menton)
Médecins libéraux :dans larrière-pays, les médecins libéraux sont en première ligne dans la prise en charge des détresses, avant dêtre renforcés par les moyens médicalisés côtiers ou héliportés.
Le Rôle du SAMU est de savoir, à chaque instant, quel est le moyen de secours à la fois disponible, le plus proche, adapté à la situation considérée.
Le nombre des moyens médicalisés nest pas extensible ; la Régulation médicale permet de les déclencher à bon escient. Mais la régulation médicale nest rien sans le message dalerte de la personne qui téléphone : plus le message sera précis et complet, plus la régulation médicale sera efficiente et le moyen de secours adapté.
7
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
A P P R E N D R E P O R T E R S E C O U R S : L E P R O G R A M M E
Apprendre à porter secours nest pas une formation secouriste ; Il sagit dapprendre à se comporter devant une situation mettant en danger la santé dautrui. Cest avant tout lapprentissage du civisme qui doit conduire à la mise en uvre de la chaîne des secours, dont les deux premiers maillons sont représentés par le citoyen, témoin de la situation. Apprendre à porter secours est essentiellement centré sur le premier maillon, la transmission d une alerte efficace au service de secours adapté.
Lapprentissage décrit la façon de se comporter face à lurgence et décline : La protection La description de la situation : le bilan Quelques gestes simples (surtout du bon sens) Lalerte La surveillance
P o u r q u o i ?
L A P R O T E C TI O N
Chaque fois quune personne est blessée ou malade, un danger peut être responsable de la situation ; ce danger peut persister, menacer celui qui va porter secours ou des personnes de lentourage, ou même risquer daggraver la situation de la victime elle-même. Lexemple type est laccident de la route avec le risque de sur accident.
C o m m e n t ?
Il faut donc toujours : Approcher prudemment de la victime(les professionnels du secours ne courent jamais, inutile de leur crier de se dépêcher !!) Analyser la situation :en observant,au besoin en interrogeant lentourage sur ce qui sest passé. Reconnaître la présence dun éventuel danger.Maîtriser le danger si possiblepour en éliminer les effets de façon permanente. Si le danger nest pas maîtrisable, délimiter la zone et en interdire laccès. (utiliser tous les moyens disponibles de marquage, voire une barrière humaine si nécessaire)
Il ne faut jamais se mettre en danger pour secourir !Une personne blessée ne peut aider personne et ne fait quaugmenter le nombre de victimes.
Lobjectif de lenseignement est, en fonction du développement psychomoteur de lélève, que ce dernier soit capable : De connaître les objets et situations dangereuses de son environnement familier dabord, puis de son environnement plus lointain ; Dagir en conséquence oPour se protéger dabord, puis pour protéger autrui. oEn demandant à bon escient de laide à un adulte dabord, puis en analysant la situation pour agir de manière adaptée ensuite.
8
P o u r q u o i ?
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
L E B I L A N : D ES C R I P TI O N D E L A S I TU A TI O N
Une description précise de ce qui se passe auprès des services de secours permettra : Dobtenir les secours adaptés à la situation. Dobtenir des conseils pour aider la (les) victime(s) en attendant les secours. C o m m e n t ?
En allant voir ce qui se passe !!
Déterminer lanature du problème brûlure,….: cident, Compter lenombre de victimesLes secours ne sont pas les mêmes, quil sagisse dune personne malade dans son lit ou dune explosion de gaz dans un immeuble…. Décrirelétat des victimes: oEn recherchant unsaignement abondant ;oEn appréciantlétat de conscience ;oEn recherchant laprésence de respiration ;Ces trois éléments sont les reflets des trois fonctions vitales de lorganisme : oimportante de sang peut entraîner la perte ; uneLe sang est le liquide qui transporte loxygène mort rapidement en labsence dintervention. oLa conscience est sous le contrôle du système nerveux central, grand chef dorchestre du corps humain ; labsence de conscience signe une souffrance du système nerveux central et peut entraîner la mort rapidement en labsence dintervention. o larrêt de la ;respiration fournit loxygène, carburant indispensable de tous les organesLa respiration entraîne systématiquement la mort en labsence dintervention rapide.
Comment rechercher ces 3 éléments vitaux :
Recherche deb o n d a n tg n e m e n t asa i : La couleur rouge du sang fait que lobservation simple suffit à affirmer la présence dun saignement. Le saignement est dit abondant si : Il ne se tarit pas spontanément en quelques minutes Il imbibe les vêtements en quelques secondes Il sécoule sur le sol Appréciation de létat dec o n s c i e n c e: La conscience, cest ce qui nous permet déchanger, de communiquer avec lentourage ; nous communiquons par le verbe, par le regard, par le mouvement. La recherche de la conscience se basera donc sur la recherche de ces 3 éléments :
E st - c e q u e ç a v a ? O u v re z l e s y e u x ! S e r re z m a m a i n !
9
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
Si la victimerépond à lun des 3 ordres, cest quelle a compris ce qui lui est demandé et quelle est capable dagir en retour :elle est consciente. Labsence de réponse aux 3 ordres signe linconscience.
Recherche de lare s p i r a t i o n: Sur une personne en bonne santé, lobservation simple permet daffirmer la présence de respiration : à chaque inspiration, la cage thoracique et labdomengonflent; à chaqueexpiration, la cage thoracique et labdomen saffaissent. La recherche peut être affinée en positionnant la paume de la main devant le nez et la bouche de la victime : un soufflene.ntiràxcphiarqauteioeseaftisSur une personne au sol, lobservation est parfois plus difficile ; on peut sensibiliser la recherche en adoptant la position de la photo ci-dessous : le regard à jour frisant de la cage thoracique et de labdomen permet de les voir gonfler à linspiration, et la position du visage permet de sentir le souffle de lexpiration sur sa joue.
Cette position a de plus lavantage de permettre dentendre déventuels bruits respiratoires : sifflements, ronflements… La respiration normale est silencieuse : un bruit respiratoire signe une anomalie de la respiration
On peut donc, simplement en observant et en touchant la main dune victime, apprécier le fonctionnement des 3 fonctions vitales de lorganisme !!!!! Cet enseignement nécessite lapprentissage des différentes parties du corps (abdomen, thorax, cou tête, membres..), ainsi que les différentes positions du corps dans lespace (sur le dos, sur le ventre, assis, accroupi, à genou,…)
P o u r q u o i ?
A G IR : Q U E L Q U ES G ES T ES S IM P L E S
Pour préserver lintégrité physique et morale dune victime en attendant les secours ; Par ce que cest une obligation morale et légale : ne pas alerter les secours et ne pas rester auprès de la victime en les attendant est qualifié de non assistance à personne en danger .
C o m m e n t ?
1 / C o m m e n t a g i r d e v a n t u n e b r û l u r e ? Assurer la Protection ++ :éteindre une gazinière, éloigner dun barbecue…Arroser immédiatement 10 minutes sous leau du robinet deau froide, sans pression (faire ruisseler leau sur la brûlure). Larrosage soulage la douleur et limite la brûlure en profondeur. Retirer les vêtements non adhérents (laisser en place ceux qui collentà la peau)Allonger sur un linge propre, couvrir la victime Une brûlure importante, la douleur, la peur peuvent entraîner un malaise et une chute ; une victime allongée ne se blessera pas en tombant. Alerter le 15 SurveillerRassurertnauqilpeuqecfaonlect,aiuqie(nxe va se passer)
10
C. Perrin- Document de travail, ne pas diffuser
! Ce quil ne faut pas faire : Appliquer un antiseptique coloré Appliquer un corps gras (beurre, dentifrice…) Donner à boire ou à manger sans avis médical 2 / C o m m e n t a g i r f a c e à u n s a i g n e m e n t ab o n d a n t ?
Protéger Comprimer avec la main protégée pendant 1minutes ou jusquà larrivéedes secours si le saignement persiste (la main protégée par un gant ou à défaut par un sachet en plastique) Allonger la victime, la couvrir Une perte de sang abondante, la douleur, la peur peuvent entraîner un malaise et une chute ; une victime allongée ne se blessera pas en tombant. Alerter le 15 Surveiller Rassurer
Donner à boire ou à manger sans avis médical
3 / C o m m e n t a g i r f a c e à u n s a i g n e m e n t d e n e z ( é p i s t a xi s ) ?
Protéger Comprimer la narine quisaignependant 10 minutes au moins jusquà larrivée des secourssi le saignement persiste
Victime Assise penchée en avant Alerter le 15 Couvrir, rassurer et surveiller
! Ce quil ne faut pas faire : Lever le bras (inutile) Mettre la tête en arrière (écoulement postérieur du saignement dans la gorge, risque détouffement et de vomissements)
4 / C o m m e n t a g i r d e v a n t u n t r a u m a t i s m e g ra ve ?
Protéger Reconnaître la gravité : douleur rmatdéfonoi tnemelfnogmobilisation impossible ++ Ne pas mobiliser et interdire la mobilisation Mettre au repos si cela nentraîne pas de mobilisation du membre traumatisé(au sol, à lendroit où se trouve la victime)Alerter le 15, surveiller, couvrir, rassurer