Antisèches cathos pour ceux qui ont séché le caté
104 pages
Français

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Description

Voici l’indispensable (superflu) de la culture catholique dans un cabinet de curiosités, au contenu orthodoxe (mais toujours décalé) !

Dans ce livre, vous apprendrez pourquoi Moïse est souvent représenté avec des cornes, vous vous rappellerez pourquoi le poisson est le signe du Christ, vous découvrirez quel pape a canonisé le plus de personnes et connaîtrez tous les numéros de téléphone pour joindre le Vatican. Vous retiendrez surtout où sont fabriquées les vraies bières d’abbaye, apprendrez à faire vous-même des hosties, saurez enfin pourquoi la Sainte Vierge s’habille en bleu et à quel saint vous vouer si vous avez une rage de dents…

Et saviez-vous qu’on a retrouvé une lettre de Blaise Pascal au père Noël ?


Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 avril 2015
Nombre de lectures 47
EAN13 9782728921058
Langue Français

Extrait

EDMOND PROCHAIN
Pour leurs généreux conseils (en qualité ou en quantité), un merci franc et massif à :
• Marie-Lucile Kubacki ;
• Renaud Boitouzet ;
• Jean Mercier ;
• Natalia Trouiller ;
• Charles de Pechpeyrou ;
• Henrik Lindell ;
• Élise Richard.
1. Le signe de croix
Le signe de croix est le geste rituel qui consiste à tracer sur soi la forme d’une croix (d’où son nom) avec la main droite.
Il peut être fait silencieusement ou accompagné des paroles : « Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. » Il est souvent considéré par les catholiques comme un geste partagé par tous les chrétiens, mais il existe en réalité différentes façons de le faire selon les confessions chrétiennes.


Si vous êtes catholique, exécutez le mouvement dans l’ordre 1, 2, 3, 4.
Si vous êtes orthodoxe, optez pour l’ordre 1, 2, 4, 3.
Si vous êtes protestant, ne faites pas de signe de croix.
Voir aussi : 78.
2. « Pleurer comme une madeleine »
Il faut aller chercher l’origine de cette expression non du côté des petits gâteaux de Commercy, mais bien dans la Bible. Une scène de l’Évangile (Lc 7, 38-50) rapporte en effet qu’une femme vient se jeter aux pieds de Jésus et les lave de ses larmes (qui doivent donc être abondantes). Elle ira même jusqu’à les essuyer avec ses cheveux et y verser un parfum précieux. La Tradition considère que cette femme, qui implore le pardon pour ses – nombreux – péchés serait Marie de Magdala, surnommée Marie Madeleine.
Voir aussi : 112.
3. Hedwige, une sainte très chouette !
Épouse du duc de Silésie (en Pologne) au XII e siècle, sainte Hedwige a mené une vie exemplaire, entre prière et aide aux plus pauvres, pour lesquels elle aurait notamment fait construire plusieurs hospices. Elle est la patronne des orphelins, et c’est peut-être cette reconnaissance qui lui valut de donner son nom à Hedwige, la chouette blanche qui accompagne l’apprenti sorcier Harry Potter dans toutes ses aventures…
4. La famille Martin
Les parents : Louis Martin (1823-1894). Azélie-Marie Guérin, épouse Martin, dite Zélie Martin (1831-1877) Béatifiés ensemble en 2008.

Les enfants : Marie (-Louise) (1860-1940) Carmélite à Lisieux sous le nom de sœur Marie du Sacré-Cœur. (Marie-) Pauline (1861-1951) Carmélite à Lisieux sous le nom de mère Agnès de Jésus. (Marie-) Léonie (1863-1941) Visitandine à Caen sous le nom de sœur Françoise-Thérèse. (Marie-) Hélène (1864-1870) (Marie-) Joseph (1866) (Marie-) Jean-Baptiste (1867) (Marie-) Céline (1869-1959) Carmélite à Lisieux sous le nom de sœur Geneviève de la Sainte-Face. (Marie-) Mélanie (-Thérèse) (1870) (Marie-Françoise-) Thérèse, dite « Thérèse de Lisieux » (1873-1897) Carmélite à Lisieux sous le nom de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Canonisée en 1925. Déclarée patronne des Missions en 1927. Proclamée docteur de l’Église en 1997.

Légende :
Nom d’usage
Mort en bas âge

À noter : La réputation de sainteté de toute la famille est telle que des fidèles appellent l’Église à ouvrir des causes de béatification pour l’ensemble des sœurs Martin, et tout particulièrement Léonie.
Voir aussi : 155.
5. Les vraies bières d’abbaye
Bien des bières mettent en valeur leur histoire liée aux monastères, mais elles sont peu nombreuses à être encore effectivement brassées par des moines au sein d’une abbaye et avec des techniques traditionnelles. Parmi elles, les plus connues sont les bières trappistes. Elles sont dix à arborer le mythique logo hexagonal Authentic Trappist Product (on peut tolérer l’ajout d’une onzième, française, à la liste).
En plus de leur qualité, ces bières ont l’avantage de servir à financer les œuvres, souvent sociales, de leur abbaye d’origine. Elles permettent donc de joindre le plaisir de l’apéro à la charité chrétienne…

Westmalle* (abbaye Notre-Dame du Sacré-Cœur de Westmalle, Malle, Belgique.
Westvleteren (abbaye de Saint-Sixte, Vleteren, Belgique).
Achel (abbaye Notre-Dame de Saint-Benoît d’Achel, Achel, Belgique).
Chimay (abbaye Notre-Dame de Scourmont, Chimay, Belgique).
Orval (abbaye Notre-Dame d’Orval, Villiers-devant-Orval, Belgique).
Rochefort (abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy, Rochefort, Belgique).
La Trappe (abbaye Notre-Dame de Koningshoeven, Berkel-Enschot, Pays-Bas).
Engelszell (abbaye d’Engelszell, Engelhartszell, Autriche).
Zundert (abbaye d’Engelszell, Engelhartszell, Autriche).
Spencer (abbaye Saint-Joseph, Spencer, Massachusetts, États-Unis).

Bonus :
Mont-des-Cats (vendue par l’abbaye Sainte-Marie du Mont-des-Cats – Godewaersvelde, France – mais brassée à l’abbaye Notre-Dame de Scourmont – Chimay, Belgique).
* L’auteur est ici formel : la Westmalle Triple est la meilleure de toutes (devançant de peu l’Orval).
À noter : Alors qu’on devrait tout naturellement commander une Orval (puisqu’il s’agit d’une bière), l’usage dans sa région d’origine – la Gaume, dans le sud de la Belgique – veut que l’on dise plutôt un Orval. À défaut d’avoir un sens, ce détail permet de faire connaisseur…
Voir aussi : 29, 55, 88, 99, 100, 133.
6. Numéros utiles au Vatican

À noter : Pensez à prévoir un interprète italien, tout de même.
Voir aussi : 181.
7. Les 7 paroles du Christ en croix
De nombreuses œuvres musicales ayant été créées à partir des sept dernières paroles de Jésus, il peut être bon de les connaître intégralement, tout en sachant qu’une seule n’est pas issue des évangiles de saint Luc et de saint Jean : la quatrième, parole centrale rapportée à la fois chez Matthieu et Marc.
1. « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34).
2. « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Lc 23, 43).
3. « Voici ton fils… Voici ta mère » (Jn 19, 26-27).
4. « Éli, Éli, lama sabactani ? » , « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46 et Mc 15, 34).
5. « J’ai soif » (Jn 19, 28).
6. « Tout est accompli » (Jn 19, 30).
7. « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 46).
À noter : Si on connaît surtout Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix de Joseph Haydn, il existe également des pièces de César Franck et Charles Gounod (entre autres), dont la mention fera davantage impression sur votre auditoire.
8. Les 10 plaies d’Égypte
Les dix plaies d’Égypte (racontées en Ex 7-12) sont les dix châtiments successifs que Dieu envoie au peuple de Pharaon, jusqu’à ce que celui-ci accepte de laisser partir les Hébreux.

1. L’eau du Nil est changée en sang.
2. Les grenouilles envahissent le pays.
3. Les moustiques s’abattent sur tout être vivant.
4. La vermine se répand sur le territoire.
5. Le bétail meurt de la peste.
6. Le peuple et les bêtes sont couverts d’ulcères et de pustules.
7. La grêle ravage les terres.
8. Des nuées de sauterelles dévorent ce qui avait été épargné par la grêle.
9. Les ténèbres recouvrent le pays.
10. Tous les premiers-nés égyptiens meurent, hommes et bêtes.
Voir aussi : 40, 171.
9. Quelques noms du diable dans la Bible
Béelzéboul (« prince des démons »), Bélial (« malfaisant »), Lucifer (« celui qui porte la lumière »), Satan (« adversaire, accusateur »)… autant de noms pour le « Prince de ce monde », qui est aussi nommé dans la Bible : Accusateur, Adversaire, Bête, Ennemi, Homicide, Malin, Malfaisant, Mauvais, Menteur, Séducteur ou encore Tentateur.
Si avec ça, on ne comprend pas qu’il est peu recommandable !
À noter : Le nom « Lucifer » n’apparaît pas dans la Bible, mais vient d’une traduction de l’expression « porteur de lumière », au livre d’Isaïe dans la Vulgate (traduction latine de la Bible), pour désigner un ange déchu assimilé au diable.
Voir au

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