confluence

Fréderic Burckle

Description

court passage du livre 'Introduction à l'exorcisme'

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• Publié par: aarburg
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• Langue: Français

Extrait

LA CONFLUENCE

Lorsqu'une personne ne distingue plus ses propres limites et celles de son environnement elle est en

confluence. Adulte, la participation à une cérémonie religieuse,ou une fête, ou une réunion

politique, est une expérience de type confluent.

L'individu y perd la notion de ses limites pour se fondre dans la masse des autres participants. La

confluence peut exister au niveau d'un groupe qu'il soit politique, philosophique ou religieux.

L'individu perd son propre mode d'expressions et ses valeurs propres pour adopter celles du groupe.

Il faut noter qu'un sujet bien structuré, à même d'appliquer la notion chrétienne et cartésienne du

libre arbitre ne peut sombrer dans cette dérive évidemment de type sectaire.

« L'homme qui est en confluence pathologique bloque ses besoins, ses émotions et ses activités en

un Paquet de confusion total jusqu'à ce qu'il ne soit plus conscient de ce qu'il veut faire et de la

manière dont il s'empêche de le faire une telle confluence pathologique se cache derière bien des

maladies reconnues comme psychosomatiques »

(F. Perls – the gestalt approach and eye witness to therapy – N.Y. Bentham Boris, 1976).

Certains ont proclamé que l'inconscient n'existe pas. Rester à la surface des choses et observer ce

qui se passe suffisait a se passer d'une notion qui n'a pour raison d'être que d'expliquer ce que l'on

ne comprend pas. Contrairement a l'école freudienne qui représente la personne comme un oignon

constitué de couches successives qu'il importe de faire peler pour arriver au centre, Jim Simkin la

conçoit comme une grosse boule de caoutchouc creuse immergée dans sa presque totalité, dont une

petite partie surnage à la surface. Il suggère que le comportement inconscient est le résultat d'un

manque de contact avec ce qui est là, soit que la personne est immergée dans son environnement,

soit qu'elle est engluée dans son imaginaire. En fait, la conclusion qui s'impose est que le

comportement de l'être l'englue dans une part imaginaire faite souvent d'espoirs stériles dans leur

nature et relevant du merveilleux, cette tendance fut certainement encouragée par de nombreuse

formes d'attente du miraculeux encouragent l'idolâtrie et la paresse. Dieu nous a voulu tous

différents, tous maîtres de nos choix, mais tous voués au travail, ce qui veut dire au respect

quotidien de notre personne et de notre enrichissement spirituel allant vers l'amour et la

reconnaissance de Dieu .

Le contentement de soi passe par le rejet de l'intervention divine dans ce qui n'est qu'un appel au

mal, a la paresse et aux œuvres démoniaques. La toute puissance du Saint-Esprit se manifeste dans

la créativité positive et logique.

Si Jung pense que pour que l'individu soit complet il faut qu'il intègre les aspects contradictoires de

sa personnalité, il faut comprendre que les aspects illusoires ou négatifs doivent alors être rejetés.

Le respect commence avec soi-même. Suivre les normes de l'environnement conformément a la

société. la loi et la justice. Le cadre de la société englobe une série de comportements, certains

puisés dans les religions d'autres dans les traditions orales enfin la majorité réglés par les lois civiles

et pénales il en découle une série d'articles constitutifs « réglant les rapports parents/ enfants/

parents/, une hygiène mentale et corporelle, un apprentissage d'honnêteté (vis à vis de soi et des

autres ) amenant au respect de la propriété, du bien d'autrui, des sentiments des autres.

Ne pas être admis, écouté, crû,des siens au sens le plus large, comprenant entre autres les notions

religieuses. Le Christ en est le parfait exemple ( Lc 9 :22) et cet exemple divin doit nous servir de

leçon. Il faut comprendre que Dieu nous avertit, il ne nous punit pas; Nous y arrivons finalement à

le faire si bien nous mêmes.

Rejet étant différence, il faut admettre des comportements différents de la part de celui qui se sent

exclu.

L'ensemble de cette première ébauche sur ce qui se résume finalement par « souffrances » ,aboutit

au processus libératoire.