L'écologie, d'abord un souci de bien-être

Mercier Jean-Luc

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Repas bio, construction écolo, jardin bio, vacances nature... À chacun sa recette, sa morale pour prôner une vie meilleure. Mais que fait-on des problèmes de fond?

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• Publié par: jean-luc-mercier
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Extrait

L'écologie, d'abord un souci de bien-être

Repas bio, construction écolo, jardin bio, vacances nature... À chacun sa recette, sa morale pour prôner une vie

meilleure. Mais que fait-on des problèmes de fond?

Par effet de mode ou par souci d'un confort personnel, de plus en plus d'occidentaux s'intéressent aux produits

«naturels», aux modes de vie «sains», aux constructions «écologiques». Ces sujets envahissent les forums et

occupent le devant de la scène. Chacun y va de sa recette, de sa morale même, mais la plupart des gens

ignorent les fondements scientifiques et les implications sociales, humaines et économiques réelles de ces

nouveaux engouements.

Souci d'environnement: fruit d'un grand mal-être

Les origines et les raisons qui nous poussent à développer des gestes pour préserver la planète sont complexes

dans nos sociétés occidentales. À l'insatisfaction du mode de vie quotidien et à la déception d'engagements

politiques non tenus par divers élus sur les améliorations de notre quotidien s'ajoutent :

•

les effets des mouvements écologistes qui dénoncent les grands gaspillages et pollutions désastreuses

de certaines industries

•

la poussée des médias qui livrent les problèmes de dégradation des conditions de vie de certains et

l'enrichissement d'autres

•

l'impact des publicités sur de nouveaux produits prétendus plus respectueux de notre santé et notre

confort.

Ce grand mal-être, cette sensation de tromperie ne sont pas compensés par l'allongement de la durée de vie, les

conditions sanitaires de plus en plus optimisées, ni l'accroissement spectaculaire des technologies et outils high-

tech censés nous apporter un bien-être supplémentaire.

Confusion entre confort personnel et protection de l'environnement

L'émergence des nouvelles tendances plus respectueuses de notre environnement nous apparaissent comme

une bouffée d'oxygène et la promesse d'un monde meilleur.

Manger bio, jardiner bio, construire «écolo» et profiter de vacances natures sont des réponses à nos maux

auxquelles nous voulons croire.

Mais ne nous y trompons pas.

La confusion est presque totale, aujourd'hui, entre la recherche aigüe d'un bien-être personnel (souci de santé,

de bien manger, de se faire plaisir, d'économiser...) et les grands problèmes écologiques planétaires.

Le pas est presque franchit de croire qu'en mangeant sain, en s'habillant sain, en s'activant en pleine nature pour

nos loisirs, nous contribuons à la préservation de l'environnement.

Produits sains et destruction de l'environnement

Notre recherche de produits plus «naturels» peut être catastrophique pour l'environnement et les hommes. En

voici juste (

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