M. Malinine, H. Ch. Puech, G. Quispel et W. Till. Evangelium Veritatis (Supplementum)  ; n°1 ; vol.166, pg 79-80
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M. Malinine, H. Ch. Puech, G. Quispel et W. Till. Evangelium Veritatis (Supplementum) ; n°1 ; vol.166, pg 79-80

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Revue de l'histoire des religions - Année 1964 - Volume 166 - Numéro 1 - Pages 79-80
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Publié le 01 janvier 1964
Nombre de lectures 21
Langue Français

Extrait

Antoine Guillaumont
M. Malinine, H. Ch. Puech, G. Quispel et W. Till. Evangelium
Veritatis (Supplementum)
In: Revue de l'histoire des religions, tome 166 n°1, 1964. pp. 79-80.
Citer ce document / Cite this document :
Guillaumont Antoine. M. Malinine, H. Ch. Puech, G. Quispel et W. Till. Evangelium Veritatis (Supplementum). In: Revue de
l'histoire des religions, tome 166 n°1, 1964. pp. 79-80.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1964_num_166_1_8597NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 79
avant la parousie ressusciteront au début du règne messianique interméd
iaire lors d'une résurrection particulière antérieure, de la même façon
que les autres élus de la dernière génération (p. 96 et suiv.). Cela est
avancé d'après I Thess., IV, 13-18 et I Cor., XV, 51-57. Mais I. Thess.,
IV, 13-18 prouve exactement le contraire de la thèse de Schweitzer
et I Cor., XV, 51-57 s'entend de la résurrection générale définitive.
Le seul texte qui pourrait servir de fondement à l'eschatologie de
Schweitzer est I Cor., XV, 23-26. Mais aux v. 51-57 du même chapitre,
Paul fait résonner la trompette et célèbre la victoire sur la mort. La
victoire du Christ sur la mort, c'est sa victoire sur le péché, qu'il a
déjà remportée du fait de sa mort et de sa résurrection ; Paul n'a pas
pu se contredire à quelques lignes de distance. Il faut dire plutôt que
l'apôtre a approfondi plus que tout autre les conséquences de la vic
toire acquise du Christ. Nulle part son espérance ne s'arrête à une béa
titude intermédiaire, et il n'en a en vue que le jugement des bons et
des méchants devant le tribunal du Christ (II Cor., V, 10).
D'autre part, il semble encore vrai de dire avec Schweitzer que le
christianisme primitif a lentement évolué vers plus d'universalisme
et que dans cette évolution Paul n'a fait que jeter les bases qui ont
permis à l'Église de s'helléniser, non point par des emprunts aux myst
ères, mais par une simplification logique, un dépouillement des concep
tions juives, ce qui a permis de regarder le Messie des Juifs comme le
sauveur du monde (p. 282 et suiv.).
La traduction de Mlle Guéritot sait demeurer fidèle à l'esprit de
la langue qu'elle traduit comme de celle dans laquelle elle traduit.
Ce qui est rare et qui prouve beaucoup de métier.
Jacques-E. Ménard.
M. Malinine, H.-Ch. Puecii, G. Quispel et W. Till. — Evan
gelium Veritatis (Supplementum) Codex Jung f. XVIIr-f. XV IIP
(p. 33-36). Éditions Rascher, Zurich et Stuttgart, 1961. — L'édition
de V Évangile de Vérité, l'un des écrits gnostiques du Codex Jung,
qu'ont donnée, en 1956, MM. Malinine, Puech et Quispel et que
nous avons recensée ici-même (RHR, CLIII, 1958, p. 249-253), pré
sentait, vers le milieu du texte, une lacune de quatre pages, p. 33-36.
Ces pages, en effet, manquaient dans le Codex Jung. Elles n'étaient
pas perdues et l'on savait qu'elles se trouvaient dans la masse des
manuscrits coptes de Nag Hamadi parvenue, après bien des vicis
situdes, au Musée Copte du Caire, mais elles étaient alors inaccessibles.
Ce sont ces pages que nous procure le présent Supplément. Aux pré
cédents éditeurs s'est joint le regretté W. Till, qui avait déjà édité
ces pages dans Orienlalia 28, 1959, p. 170-185, d'après la publication
photographique de M. Pahor Labib {Coptic (ïnoslic Papyri in the
Coptic Museum at Old Cairo, vol. 1, Le Caire, 1956, pi. 9, 10, 6 et 5).
La disposition des matières est la même que dans l'édition : le texte
copte est donné en pleine page, avec une traduction française en 80 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
regard, chaque page, de grand format, reproduisant exactement celle
du codex ; suivent des « notes critiques », une traduction allemande,
une traduction anglaise et des indices. La traduction anglaise (établie
par le Rév. Me L. .Wilson) suit; à quelques nuances près, la traduction
française. La» traduction allemande diffère parfois de cette dernière,
W. Till ayant, en des endroits particulièrement difficiles, maintenu-
son interprétation des-Orientalia ; il sera donc utile de la consulter.
L'apport le plus original de cette publication est à chercher dans
la- traduction! française, . fruit d'une interprétation nouvelle, et très
poussée, du texte, pour laquelle a été mis à profit, avec les ressources
de la grammaire, l'éclairage fourni: par les sources gnostiques appa
rentées et par le vocabulaire et les notions-clés de la gnose. La
documentation qui étaie cette interprétation est reproduite dans les
« notes critiques » (rédigées par M. Puech) ; ces notes signalent aussi
et discutent les interprétations divergentes des précédents traduc
teurs (notamment Schenke et Grobel). Bien des passages restent
obscurs et la i traduction est parfois incertaine, comme le signalent
honnêtement des points d'interrogation. P. 33, 23, le mot sohe fait
toujours difficulté ; la traduction « autant qu'il y a abstention (?) »
nous paraît peu acceptable, malgré le passage des Extraits de Théo-
dote cité dans les notes ; le mot ne peut pas non plus avoir le sens que
lui donne Till, restant fidèle à sa première traduction, « Abfall (?) »;
la traduction la plus vraisemblable nous semble être « parce que c'est
chose digne de blâme » (wç.a la même valeur explicative qu'aux
lignes 27 et 28). P..34, 10-11, autre passage difficile, où Till et les
autres co-éditeurs corrigent' et traduisent le texte différemment,
peut-être faut-il supposer que l'auteur joue sur les mots syriaques, de
même racine, rïhâ, « odeur », et rûhâ, « esprit ». Il n'est pas impossible,
en effet, de penser à une origine, ou tout au moins à un état, syriaque
de cet ouvrage, comme cela paraît assuré pour d'autres écrits de Nag
Ilamadi, notamment Г Évangile de Thomas eVV Évangile de Philippe.
Les pages ici publiées donnent la suite de l'exhortation (commencée
au bas de la p. 32) adressée aux « enfants du savoir » pour qu'ils s
ecourent ceux qui, sont encore dans l'ignorance ; ils- sont exhortés
aussi à ne pas retomber dans leurs anciens égarements, eux qui sont la
« bonne odeur » du Père. Parmi les autres thèmes traités, mentionnons
ceux du refroidissement de l'âme et du! retour ([XETávoia) de la défi
cience à la- plénitude,. en quoi consiste le salut.. A signaler aussi un
important passage sur le rite baptismal s de l'onction qui, pourle
gnostique valentinien, est le signe de son appartenance au groupe des
parfaits et des sauvés.
A. (iUILLAUMONT.
H. M. Schenke. — Der Gott « Mensch » in der Gnosis.. Ein reli-
gionsgeschichtlicher Beitrag. zur. Diskussiom uber - die : paulinische
Anschauung von der Kirche als Leib Christi, in-8°, vin et 183;p.,
!

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