Revue des périodiques  ; n°68 ; vol.15, pg 387-395
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1929 - Volume 15 - Numéro 68 - Pages 387-395
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Publié le 01 janvier 1929
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Revue des périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 15. N°68, 1929. pp. 387-395.
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Revue des périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 15. N°68, 1929. pp. 387-395.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1929_num_15_68_2516REVUE DES PÉRIODIQUES
Le Moyen Age. Tome XXIX, 192». Paris, Champion.
•(Pierre Caillet : La carrière episcopate de Jean de Boittbôti au Ptiy
(ÏM3-Ï485), p. 282-8I09'. On trouvera ici une étude à la fois très docu
mentée et très vivante sill* l'êpiscopat de Jean de Bourbon au Puy.
Le personnage est d'importance : en effets si M. Caillet considère seul
ement ici l'évêque dû Pûy, il importe de rappeler que Jean de Bourbon
fut en même tettips abbé de Cluny* de 14i56 à i'4#5, date de sa moft.
L'auteur nous montre la triple ■ activité du personnage, activité politi
que, administrative et religieuse: L*évêque était en effet comte du Velay
et prit une part considérable aux assemblées des Etats de Languedoc — ;
lieutenant général du gouverneur de Languedoc et lieutenant général en
Forez, d'où son rôle administratifs toujours actif, parfois téméraire,
(création à Montpellier d'une cour de justice rivale du Parlement) $ —
enfin, administrateur spirituel et temporel d'un diocèse où régnait, au
milieu du XVe siècle, une véritable anareMe ' religieuse, où s'étaient
accumulées les ruinés matérielles et morales* respectivement dues aux
ravages des bandes d'écorcheUrs et au dérèglement de là vie dans le
chapitre cathedral et les établissements ecclésiastiques: Cette activité*
religieuse, que, seule, nous devons envisager ici* se résume dans la lutte
que Jean de Bourbon entama et soutint contre le chapitre cathedral de
NotrenDàmë du tPuy; Nous assistons à un des conflits qui mirent si
fréquemment aux prises; pendant le "Moyen Age, les évêques et leurs
chapitres; mais alors que les évêques en furent parfois les promoteurs,,
en opprimant les chanoines, il semble que Jean de Bourbon ait combattu
au Puy pour la cause du bien et de la justice: Révolté paf la vie licen
cieuse du corps capitulaire* irrité surtout par la tentative de deux clercs
qui, en Î471, à l'instigation des chanoines, essayèrent de mettre le fèu â
ila cathédrale, Jean de Bourbon « prit l'offensive », fort de son titre de
lieutenant-général en Languedoc, qui renforçait largement son autorité
episcopate. Une lutte très âpre s'ouvre alors.* dans la ville d'abord, puis
devant les tribunaux. L'évêque ayant fait emprisonner dans son château
de Monistrol deux clercs prisonniers du chapitre, les cliahoines s'ind
ignent devant la volonté que montre l'évêqUe d'exercer sa juridiction.
Ils portent l'affaire devant le parlement de Paris, où Jean de Bourbon
est cité. iMâis l'évêque a recours au Saint-Siège qui l'autorise à excortv-
munier le chapitre, si celui-ci empiète sur sa juridiction episcopate.
Jean de .Bourbon usa de son droit, à la fureur de ses adversaires, qui
réussirent de leur côté à provoquer la saisie du temporel du prélat, dont
main-levée ne fut donnée qu'en 1478 après d'innombrables appels, contre-
appels, etc., au Parlement et au Saint-Siège. Ce conflit qui, par sa vio
lence, nous fait songer à -la lutte dressant l'un contre l'autre, au xiv* siè
cle, dans une région différente, l'évêque de Langrès Louis de Poitiers et
le chapitre cathedral de Saint-Mammès, >M. Caillet l'a étudié en détaii et
a su nous en tracer un tableau à la fois exact et plein de vie. C'est là
une très utile contribution à l'histoire des relations entre les puissances
episcopates et capitUtlàires au Moyen Age.
Le 388 REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE
Revue des Etudes historiques.
, Quatre-vingt-quatorzième année, 19128. Paris, Picard.
Léon iDeries : La police de la chaire sous le premier Empire, p. 39-74.
Pour rendre compte de cet article, qui étudie la surveillance étroite exer
cée par les agents de la police sur la prédication et sur les enseignements
donnés aux fidèles par les orateurs sacrés, il suffit presque d'indiquer les
divisions marquées par l'auteur : I. Les dogmes de l'orthodoxie impériale.
Le premier de ces dogmes, dit M. Deries, est « celui de l'indépendance
du pouvoir temporel par rapport au pouvoir spirituel » ; comme dans
le « catéchisme universel de_ l'Empire français..., immédiatement après
les devoirs envers (Dieu viennent les devoirs envers Napoléon et son
auguste famille ». « Depuis 17'9l3, un duel à mort s'est engagé entre la
France et l'Angleterre... Ce sera une obligation pour tous les ministres
du culte, de relever les courages défaillants, de ranimer et d'entretenir
la foi au succès qui seul apportera la paix. » — «.Les temps de la
Révolution s'éloignent insensiblement, mais ils sont tout proches encore...
Il importe au plus haut point, dans l'intérêt de la pacification générale,
qu'il ne soit fait nulle part, ni un sens ni dans l'autre, allusion au
passé..., rien ne doit suspendre ou compromettre l'œuvre d'apaise
ment. » — II. Sous le Consulat. Les premières mesures de répression.
L'affaire Fournier. Il s'agit d'un abbé, prédicateur à Saint-Roch, qui fut
arrêté, enfermé à Bicêtre et envoyé en prison à Turin, en ÎWI', puis par
un singulier renversement des circonstances, nommé, en 18'06, évêque de
Montpellier. — III. Les premières années de l'Empire. La période d'indul
gence. — IV. Les dernières années de l'Empire. La période de répression.
Les missions à l'intérieur. — V. Les incidents de la Prédication. —
VI. Les anniversaires du couronnement et de la bataille d'Austerlitz.
— VII. A l'aurore de la Restauration : Les prédicateurs ne cessèrent pas,
à cette époque, d'être soumis dans leurs sermons à une rigoureuse sur
veillance de la part des autorités.
Henry Jaudon : Pour la mémoire d'Alphonse Gratry, p. 7S-78. Protes
tation contre la publication, par feu Albert Houtin et par son continuat
eur, 'M. Couchoud, des lettres écrites autrefois par Mme Emilie Mériman,
la future femme d'Hyacinthe Loyson, au P. Gratry. En même temps
l'auteur proteste contre les insinuations anciennes des* époux Loyson
pour compromettre Oratry dans leur aventure. « Restent les fameuses
lettres de iGratry à iMme 'Mériman. Que prouvent-elles ? Beaucoup de
mysticisme, une candide naïveté, les générosités d'une âme ardente meurt
rie par les désillusions, les lâchetés et les trahisons de la vie, réfugiée
dans l'amitié comme dans un port, d'une âme toute faite de lumière et
de paix... rien de plus. » — Faut-il revenir, à propos de l'une de ces
lettres, sur Je mariage que Gratry aurait proposé à Mme Mériman ?
Et pouvait-il signifier, dans la pensée du Père, à cette époque de sa vie
(il avait plus de soixante ans), autre chose que l'union mystique de deux
êtres que rapprochent des affinités électives, la cohabitation sous un même
toit de deux âmes éprises du même idéal, irréprochable de
vant Dieu et rendue stable par un engagement de fidélité réciproque? Une
telle union, au point de vue moral, ne comporte pas plus de conséquences
qu'un mariage de rimes ou un mariage de couleurs. C'est apparemment
aussi ce qui explique le « silence négatif » opposé à la demande de
Gratry par Mme Mériman, laquelle rêvait d'un mari qui fût moins hono-
iîaire. D'ailleurs, comme le fait remarquer vM. Henry Jaudon, « la scène de REVUE DES PÉRIODIQUES 389
la demande en mariage n'a pour garantie de son authenticité que l'aff
irmation de iMme iMériman. Or, rien que dans la correspondance publiée de
celle-ci, on trouve cette étrange assertion qu'au moins quatre hommes
d'Eglise ont voulu l'épouser, iM. Loyson, le P. Gratry, le dominicain
Cartolana et Mgr Andrea de la Ville... ».
'L. iMiran : Le dernier pape de la Renaissance, Jules III, p. 247-2'SQ.
N

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