Revue d économie politique
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Revue d'économie politique

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REVUE D'ÉCONOMIE POLITIQUE XX Bordeaux, Imprimerie Cadoret,Y. 17, rue Poquelin-Molière. — DE DIRECTION :COMITE Charles GIDE,Paul CAUWÉS, Professeur à la Faculté de droit Professeur d'Economie sociale à la Faculté de droit de Paris à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées.de Pans. et Edmond VIL.LEY,D' Eugen SCHWIEDLAND, Professeur à l'Institut Polytechnique Doyen de la Faculté de droit de Caen, Correspondant de l'Institut.et à l'Université de Vienne; Conseiller de Gouvernement. Raoul JAY, Auguste SOUCHON, Paris. Professeur à la Faculté de droit de Paris.Professeur à la Faculté de droit de GERMAIN MARTIN à la Faculté de droit de Dijon,Professeur agrégé SECRÉTAIHE DE LA RÉDACTION PRINCIPAUX COLLABORATEURS : - -MM. à la Faculté de droit de Lille. Andre'W, professeur à Harvard-L'ni-Aftalion, professeur agrégé — professeur l'L'niver.silé d'Utrecht.vcrsity de Boston. d Aulnis de Bourouill, à — de Boeck, professeur à la Faculté de Droit de Hordeaui. — de Bôlim Bawerk, ancien ministre, professeur à — —Vienne. Bourguln, professeur adjoint à la Faculté de Droit de Paris. Brentano, à l'Université Munich.— Bûcher, professeur à l'Université de Leipzig. — Clark, àde —Colurabia-University de New-York. Denis, professeur à l'Université de Bruxelles. - Duguit, droit Bordeaux. — Foxwell, professeur à University-College deErofesseur à la Faculté de de — —ondres. François. Qarnler, professeur à la Faculté de droit de Nancy. — Gonnard, professeur agrégé Faculté droit Lyon.

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Poids de l'ouvrage 48 Mo

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REVUE
D'ÉCONOMIE POLITIQUE
XXBordeaux, Imprimerie Cadoret,Y. 17, rue Poquelin-Molière.—
DE DIRECTION :COMITE
Charles GIDE,Paul CAUWÉS,
Professeur à la Faculté de droit Professeur d'Economie sociale à la Faculté de droit de Paris
à l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées.de Pans. et
Edmond VIL.LEY,D' Eugen SCHWIEDLAND,
Professeur à l'Institut Polytechnique Doyen de la Faculté de droit de Caen,
Correspondant de l'Institut.et à l'Université de Vienne; Conseiller de Gouvernement.
Raoul JAY, Auguste SOUCHON,
Paris. Professeur à la Faculté de droit de Paris.Professeur à la Faculté de droit de
GERMAIN MARTIN
à la Faculté de droit de Dijon,Professeur agrégé
SECRÉTAIHE DE LA RÉDACTION
PRINCIPAUX COLLABORATEURS :
- -MM. à la Faculté de droit de Lille. Andre'W, professeur à Harvard-L'ni-Aftalion, professeur agrégé
— professeur l'L'niver.silé d'Utrecht.vcrsity de Boston. d Aulnis de Bourouill, à — de Boeck,
professeur à la Faculté de Droit de Hordeaui. — de Bôlim Bawerk, ancien ministre, professeur à
— —Vienne. Bourguln, professeur adjoint à la Faculté de Droit de Paris. Brentano,
à l'Université Munich.— Bûcher, professeur à l'Université de Leipzig. — Clark, àde
—Colurabia-University de New-York. Denis, professeur à l'Université de Bruxelles. - Duguit,
droit Bordeaux. — Foxwell, professeur à University-College deErofesseur à la Faculté de de
— —ondres. François. Qarnler, professeur à la Faculté de droit de Nancy. — Gonnard,
professeur agrégé Faculté droit Lyon. — Hitler, professeur à la Faculté'de droit de Gre-à la de de
— —noble. lanjoal, membre de l'Académie impériale, ancien à Saint-Pétersbourg.
Larnaude, professeur à la Faculté de droit de Paris. — Levasseur, membre de l'Institut.
— -Loria, professeur à l'Université de Turin. MaUaim. professeur à l'Université de Liège. du
Maroussetn.— Mataja, directeur de section au Ministère du (iomuierce, à Vienne.— Menger,
—ancien à de Vienne, correspondant de l'Institut de France. Nitti, profes-
seur à 1 Université de Naples.— Oaerov. professeur à l'Université de Moscou.— Pic, professeur
— —à la Faculté de droit de Lvon. Piernas, à de Madrid. Porte, pro-
fesseur agrégé à la Faculté de droit de Montpellier. — Reboud, professeur adioint à la Faculté de
— —droit de Grenoble. RUt, jirofesseur agrégé à la Faculté de droit de Montpellier. Sauvaire-
Jourdan, professeur à la Faculté de droit de Bordeaux. — Sauzet, professeur à la Faculté de
— —droit de Paris. Scbiuoller, professeur à l'Université de Berlin. Totomtantz à St-Péters-
bourg. — Truchy, professeur à la Faculté de droit de Dijon. - Turgeon, professeur à la Faculté
— —de droit de Rennes. Walraa, ancien professeur à l'Université de Lausanne. Wuarin. pro-
fesseur à l'Université de Genève.
VINGTIEME ANNEE
LIBRAIRIE
DE LA SOCIÉTÉ DU RECUEIL J.-B. SIREY ET DU JOURNAL PALAISDU
Ancienne Maison L. I^AROSE & FORGEL
5^92, Rue l'ARIS, AnKSoufflât,
L. LAROSE & L. TENIN, Directeurs
1906(^v\v\-e-e,,2oREVUE
D'ÉCONOIIIE l'OLlTIÛUE
DOCTRINESAPERÇU DE L'ÉVOLUTION DES ÉCONOMIOURS ET SOCIALISTES
EN FRANCE SOUS LA TROISIÈME RÉPUBLIQUE
Seconde Partie'.
Critique des doctrines socialistes.
—Sommaire : Quelques observations critiques sur la théorie collectiviste. Première
question : la propriété du sol.— Seconde question : le capital, la plus-value et le
— —profit. Troisième question : l'organisation collectiviste. Quatrième question :
— —les bons horaires. Cinquième question : l'enrichissemeut social. La politique
— —socialiste. Le danger de la confusion. La pente.
—Quelques observations critiques sur la théorie collectiviste.
L'économie poliliqiie s'est appliquée à dévoiler le faible des propo-
sitions fondamentales socialisme.du Comme ces propositions se
rapportent à la condition des classes ouvrières, sujet principal du
travail dont cet article est détaché, et qu'elles sont devenues une
sorte d'évangile pour un grand nombre d'ouvriers, il convient,
après en avoir fait premierdans un article l'exposé (ou du moins
l'exposé d'une des doctrines, celle du collectivisme tempéré), d'en
faire sommairement, dans un second article, la critique au point
de vue doctrinal.
—Première question : la propriété du sol. Pourquoi la terre
appartiendrait-elle en droit à l'Etat plutôt qu'à l'individu? Sans
prétendre éclairer l'obscurité des origines historiques de la pro-
priété foncière dans un pays tel que la Gaule, il est certain que la
propriété tribale, familiale, individuelle même est antérieure ày
une organisation politique générale; quand César entra, il avaity y
des propriétaires, il n'y avait pas un Etat gaulois. Sans doute, à
' Voir la première partie dans le numéro précédent.
Revue d'Écon. Polit. — XX.Tome 1Z L EVOLUTION DES DOCTRINES ECONOMIQUES ET SOCIALISTES
travers les siècles, ily a eu dans noire pays bien des terres acquises
par la violence ou par d'autres moyens déloyaux, mais ces terres
ont été enlevées ou dérobées beaucoup moins à l'Etat qu'à des par-
ticuliers ce serait donc, si l'on prétendait ramener la propriété
;
vers leurs héritierssa source, à à les revendiquer plutôt qu'à l'Etat.
comme une neToutefois, société peut pas vivre dans une perpétuelle
insécurité, il ilfaut en toule matière une prescription et a long-y
temps que la prescription a couvert les origines premières de la
propriété foncière.
Les biens nationaux, qui sont en France le dernier résultat d'une
confiscation qui lestrès étendue, c'est l'Etat lui-môme a vendus à
des particuliers; renierait-il lesson contrat et reprendrait-ils sans
les payer? Les communes ont-elles plus de droits que l'Etat? En
France, leur constitution légale ne date que des lois des 14 et
22 décembre 1789. Aujourd'hui, quel qu'ait le titre de premierété
occupant, il n'est pas un seul propriétaire qui n'ait acheté sa terre
au prix qu'elle valait ou qui ne l'ait reçue pour ce prix dans une
succession pendant que d'autres héritiers recevaient peut-être leur
lot en valeurs mobilières qu'il serait impossible de leur reprendre.
Que l'Etat et les communes possèdent des immeubles, c'est le droit
commun; ce droit n'implique en aucune façon leur mainmise sur
les immeubles des particuliers.
Si en Chine la fiction légale veut que l'empereur soit considéré
comme le propriétaire universel du sol, c'est qu'il est
aussi comme le père de la grande famille chinoise, souvenir du
régime patriarcal sur lequel ne s'appuie certes pas le socialisme.
Les Etats Unis, nation démocratique, ayant une tradition très diffé-
rente et se trouvant en possession d'un immense territoire public,
n'ont pas pratiqué la doctrine collectiviste, ce qui leur eût été facile.
Au contraire, ils ont découpé ce territoire en petites fractions qu'ils
pleineont vendues et qu'ils vendent encore ou donnent en pro-
priété d'occupation particuliers;au bout de cinq ans à des ils s'ap-
plaudissent économique quide cette politique est à la fois légitime
grande causeet fructueuse, car elle a été une de force et d'enri-
chissement pour nation. Dans ce pays de liberté, ilcette a eu desy
essais de colonisation socialistes; ils ont eu, sauf peut-être celui
des Mormons, un piteux résultat.
Le collectivisme l'évolution. Qui ne voit que, sous ceinvoque
rapport, l'évolution des temps modernes a consisté surtout à mieux

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