Pourquoi l arc-en-ciel est-il courbé?
21 pages
Français

Pourquoi l'arc-en-ciel est-il courbé?

-
traduit par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
21 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Pourquoi l’arc-en-ciel est-il courbé ? par Miles Mathis Résumé Je démontrerai que la réponse actuelle est fausse à tous les niveaux. En utilisant la bande d’Alexandre et de stupéfiantes preuves photographiques, je prouverai que la courbure de l’arc-en-ciel est causée par un phénomène non compris jusqu’à présent, à la fois simple et intuitif. La bande d’Alexandre est l’image sur un écran d’une couche de la couronne solaire. Ceci sera le premier épisode d’une série sur la couleur et la réfraction. L’optique est une matière très difficile qui n’est que partiellement comprise. On nous dit que Newton avait raison sur à peu près tout, mais une fois encore, sur ce sujet, c’est faux. Newton avait parfois partiellement raison et parfois complètement tort, mais il avait rarement complètement raison. Même mis à jour par Young, Fresnel, Helmholtz, Maxwell et tout le reste, Newton n’est pas correct ou complet, comme nous allons le voir ici. D’abord, examinons la réponse actuelle. Nous allons en premier sur Wikipédia, 1qui semble avoir une réponse manufracturée (un typo, mais il me plaît : bon ! . 1. « bon » est inscrit sur une épreuve, lors de la relecture, pour indiquer que le texte est jugé bon pour l’impression. POURQUOI L’ARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ? Et attendez-vous à me voir l’utiliser encore) sur à peu près n’importe quel sujet. Mais cette fois nous n’avons rien du tout. Pas même une mauvaise réponse ou un lien sur une mauvaise réponse.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 16 février 2014
Nombre de lectures 973
Langue Français

Extrait

Pourquoi l’arc-en-ciel est-il courbé?
parMiles Mathis
Résumé Je démontrerai que la réponse actuelle est fausse à tous les niveaux. En utilisant la bande d’Alexandre et de stupéfiantes preuves photographiques, je prouverai que la courbure de l’arc-en-ciel est causée par un phénomène non compris jusqu’à présent, à la fois simple et intuitif. La bande d’Alexandre est l’image sur un écran d’une couche de la couronne solaire.
Ceci sera le premier épisode d’une série sur la couleur et la réfraction. L’optique est une matière très difficile qui n’est que partiellement comprise. On nous dit que Newton avait raison sur à peu près tout, mais une fois encore, sur ce sujet, c’est faux. Newton avait parfois partiellement raison et parfois complètement tort, mais il avait rarement complètement raison. Même mis à jour par Young, Fresnel, Helmholtz, Maxwell et tout le reste, Newton n’est pas correct ou complet, comme nous allons le voir ici. D’abord, examinons la réponse actuelle. Nous allons en premier sur Wikipédia, 1 qui semble avoir une réponse manufracturée (un typo, mais il me plaît :bon! . 1. «bon »est inscrit sur une épreuve, lors de la relecture, pour indiquer que le texte est jugé bon pour l’impression.
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Et attendez-vous à me voir l’utiliser encore) sur à peu près n’importe quel sujet. Mais cette fois nous n’avons rien du tout. Pas même une mauvaise réponse ou un lien sur une mauvaise réponse. On nous redirige vers l’UCAR, leCentre pour la Recherche Atmosphériquenous n’avons presque rien sur la courbure. Uni-, mais quement ceci : «L’arc-en-ciel est donc un cercle de rayon angulaire de 42 degrés, centré sur le point antisolaire». Même chose avec le lien vers Walter Lewin : rien de bon sur la courbure. Nous faisons donc nos propres recherches. Nous trouvons 2 une couple de mauvaises réponses sur «Ask a Scientist» au département US de l’Énergie :
«Un arc-en-ciel est courbe parce que le processus est basé sur des angles. La lumière provenant du Soleil heurte les petites gouttes d’eau après la pluie. Les gouttes d’eau agissent comme de petits prismes. Différentes couleurs sont en-voyées à différents angles. Le Soleil doit être derrière vous. Imaginez un triangle aigu. L’angle aigu se trouve à la goutte d’eau. Un côté pointe vers le Soleil. Un côté pointe vers votre œil. Les gouttes pour lesquelles ce système fonctionne forment un cercle. Le centre de ce cercle est aligné sur vous et sur le Soleil. Si la Terre n’était pas sur le chemin, un arc-en-ciel formerait un cercle complet. C’est pourquoi vous ne pouvez jamais trouver “le trésor au pied de l’arc-en-ciel”. Un arc-en-ciel est réellement un cercle complet». Dr. Ken Mellendorf, Physics Instructor, Illinois Central College.
Cette réponse-ci était une « colle ». J’ai du y regarder de plus près. J’avais plein d’infos sur le «pourquoi »des arcs-en-ciel, mais pas tellement sur le «pourquoi des arcs-en-ciel courbés». Voici une réponse tirée deConceptual Physical Science, de Hewitt, Suchocki et Hewitt, seconde édition, p. 293. Ce livre est édité par Ad-dison, Wesley, Longman, ©1999 (vous pouvez essayer votre bibliothèque locale si vous souhaitez en apprendre d’avantage; et si vous voulez voir les très bons diagrammes que M. Hewitt dessine). Quoi qu’il en soit, citons-le :
2
«Pourquoi la lumière dispersée par ? Lales gouttes d’eau forme-t-elle un arc réponse à cette question implique un peu de géométrie. Tout d’abord, un arc-en-ciel n’est pas l’arc bi-dimensionnel plat qu’il semble être. Il apparaît plat pour la même raison que la gerbe sphérique d’étincelles du feu d’artifice, haut dans le ciel, apparaît comme un disque — à cause de la distance. L’arc-en-ciel que vous voyez est en fait un cône tri-dimensionnel avec le sommet à votre œil. Considérez un cône de verre, de la forme de ces cônes en papier dont vous vous servez parfois aux fontaines publiques. Si vous mainteniez la pointe de ce cône de verre contre votre œil, que verriez-vous? Vous verriez le verre comme un cercle. De même avec un arc-en-ciel. toutes les gouttes qui dispersent la lumière de l’arc-en-ciel vers vous sont disposées dans la forme d’un cône — un cône de différentes couches avec des gouttes qui dévient le rouge vers votre œil à l’extérieur, l’orange sous le rouge, le
2. «Demandez à un Scientifique »
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
jaune sous l’orange, et ainsi de suite jusqu’au violet sur la surface intérieure du cône. Plus la région contenant les gouttes est épaisse, plus le cône à travers lequel vous regardez est épais, et plus intense est l’arc-en-ciel. Votre cône de vision, qui intersecte le nuage de gouttes qui crée votre arc-en-ciel, est différent de celui d’une personne près de vous. Donc, quand un ami dit : “Regarde ce bel arc-en-ciel”, vous pouvez lui répondre : “D’accord, pousse-toi un peu que je puisse le voir aussi”. Chacun voit son propre arc-en-ciel. J’espère que cette explication “illumine” votre question sur l’arc-en-ciel». Martha Croll.
«La raison pour laquelle l’arc-en-ciel est une courbe douce est parce que c’est “l’angle” entre la lumière incidente sur une goutte et la lumière sortant de la goutte qui détermine quelle couleur est perçue. Et, comme vous le noterez, l’effet dépend du fait que les gouttes sont, en moyenne, grossièrement sphériques. Le chemin qui part du Soleil, passant par la goutte et allant jusqu’à l’œil de l’ob-servateur inclut l’angle, et toutes les gouttes situées de telle façon que cet angle possède une certaine valeur contribueront à une couleur particulière de l’arc-en-ciel. Cela peut être difficile à visualiser pour un enfant, mais c’est une notion géométrique simple que vous pouvez démontrer à l’aide d’un cintre. Voici une ex-plication sur la manière dont cela fonctionne, donnant peut-être plus de détails que vous ne le souhaiteriez : Premièrement, quelques données basiques : un rayon lumineux qui heurte le milieu d’une goutte est partiellement réfléchi et partiellement transmis. La partie réfléchie retourne directement à la source; la partie transmise passe à travers la goutte et est partiellement réfléchie sur la surface arrière. De nouveau, la partie réfléchie retourne directement à la source; la partie transmise quitte la goutte et nous ne nous en occupons plus. Ce rayon qui s’est réfléchi sur la surface arrière de la goutte retourne maintenant vers la surface avant, où le phénomène de réflection partielle va de nouveau se produire — beaucoup de fois, en fait. À chaque voyage, une certaine partie de la lumière va être transmise à travers la surface avant et retourner à la source. Deuxième chose : que se passe-t-il si le rayon frappe la goutte hors-centre? Alors des choses très intéressantes se passent. Premièrement, la surface de la goutte agit comme un prisme, car la lumière est incidente selon un angle et la lumière sera réfractée (son chemin sera détourné) quand elle passera à travers la surface. Deuxièmement, la première réflection sur la surface arrière ne se fera pas au même endroit que la deuxième; la lumière va, d’une certaine manière, rebondir à l’intérieur de la goutte, se reflétant ici et là d’une façon et en une séquence très prévisibles. Troisième chose : l’angle selon lequel la lumière sera déviée quand elle passe à travers la surface air-eau dépend de l’index de réfraction de l’eau (et de l’air). L’index de réfraction de l’eau est différent pour les différentes couleurs de la lu-mière. Cela vient du fait que les électrons dans les molécules d’eau sont réglés, comme des cordes de guitare, et un rayon lumineux essaye de les faire vibrer à sa propre fréquence (couleur). Les rayons lumineux qui sont plus proches en fré-quence du “réglage” de l’électron sont affectés différemment — i.e., ils voient un
3
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
index de réfraction différent — i.e., ils sont ralentis d’une quantité différente, et sont donc réfractés d’un angle différent — des rayons lumineux plus différents en fréquence. Un rayon lumineux heurtant la goutte hors-centre sera donc réfracté, et une par-tie de ce rayon va sortir de la goutte selon un angle qui dépend de la distance au centre du rayon incident. En fait, plus le rayon heurtera la goutte loin du centre, plus le rayon fera un angle plus important par rapport au rayon incident — jusqu’à une certaine limite. Il existe un angle de sortie maximum, qui corres-pond à une certaine distance du centre, et la lumière sortante est concentrée près de cet angle maximum, parce que la variation de l’angle de sortie correspondant à la distance au centre est plus petite près de cet angle. Vous pouvez démontrer cela avec un laser et un cylindre fait de matière claire. L’angle de sortie maxi-mum dépend de la couleur de la lumière parce que l’angle de réfraction dépend généralement de la couleur». Tim Mooney.
Nous trouvons ensuite une réponse concoctée de la même manière que les précédentes, sur Yahoo Answers :
«La raison pour laquelle l’arc-en-ciel est courbe est que tous les angles dans la goutte d’eau doivent être juste ce qu’il faut pour que la goutte envoie un peu de lumière solaire vers vous, qui êtes sur la surface du sol. Donc, avec le Soleil “derrière” vous, seules ces gouttes qui ont le même angle formé par vous, la goutte et le Soleil (cet angle est d’environ 42 degrés) vont contribuer à l’arc-en-ciel. D’autres gouttes envoient leur lumière ailleurs, et si vous vous déplacez en un autre endroit, de nouvelles gouttes sont nécessaires afin de vous faire voir l’arc-en-ciel dans une position différente. C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez pas vous rendre au pied d’un arc-en-ciel pour trouver les mythiques gnomes et leurs pots remplis d’or; où que vous vous trouviez, l’arc-en-ciel est formé par des gouttes d’eau lointaines réfléchissant et déviant la lumière solaire. L’arc-en-ciel est courbe parce que l’ensemble de toutes les gouttes qui possèdent le bon angle entre vous, la goutte et le Soleil forment un cône pointant vers le Soleil, avec vous à la pointe».
Toutes les autres réponses que j’ai pu trouver sur l’internet étaient des varia-tions sur ce même thème, et donc je suppose que ce type de réponse constitue la pointe du progrès. Analysons donc ces réponses avant de donner la bonne. La seule phrase du Docteur Mellendorf qui adresse cette question est celle-ci : «Les gouttes pour lesquelles ce système fonctionne forment un cercle». C’est, cependant, la constatation d’un fait, pas la constatation d’une cause. La question posée est « pourquoi ce cercle est-il formé ? ». Parce que le système forme un cercle n’est pas une réponse.
La réponse de Miss Croll est également une échappatoire. Elle nous dit que l’arc-en-ciel est courbe parce qu’il fait partie d’un cône, mais c’est juste renommer une courbe un cône. Qu’est-ce qui cause ce cône?
4
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Tim Mooney remporte cependant la palme pour son travail de distraction. Nous avons six paragraphes de « données de base » et pas de réponse du tout à la ques-tion posée. Nous avions compris que nous aurions des problèmes à partir du mo-ment où il met « angle » entre des guillemets non nécessaires. Il essaye d’insinuer que la courbure est due à la courbure des gouttes individuelles, mais c’est claire-ment illogique. Puis il nous dit qu’il peut être difficile pour un enfant de visualiser, mais que vous pouvez le démontrer à l’aide d’un simple cintre. Il n’y a qu’un pro-blème : il oublie de nous démontrer quoi que ce soit avec un cintre.
La « réponse » de Yahoo Answers peut bien être de Monsieur Mooney aussi, car nous avons droit une fois de plus à «derrière »entre des guillemets non néces-saires. Et encore une fois, toute cette distraction à propos de gouttes d’eau, qui sont la cause de la diffraction, mais pas de la courbure. La seule phrase pertinente est la dernière, sur le cône. Mais comme avec Miss Croll, c’est une description, pas une réponse. Substituer un cône à une courbe ne nous apprend absolument rien.
Je dois dire qu’il est triste de voir que des scientifiques comme eux prennent même la peine de poster de telles réponses déficientes et fausses. Est-ce qu’ils s’imaginent qu’ils ont répondu à la question? Est-ce que le Département de l’Éner-gie pense que c’est de la bonne relation publique que de montrer la physique dans cet état de nudité?
L’illustration suivante est présentée par l’UCAR. Elle fut développée à partir de la réponse de Descartes de 1637. Vous avez bien lu, nous utilisons toujours la théorie de base de l’arc-en-ciel de 1637. Le problème est que cet angle de 42° va à l’infini. Pourquoi l’arc-en-ciel est-il dessiné à cette distance de la dame, plutôt qu’à trois mètres d’elle ou à dix kilomètres? Ces gens vont vous dire que l’arc-en-ciel peut varier dans sa distance apparente, mais selon ce diagramme, nous devrions voir des arcs-en-ciel gigantesques situés à plusieurs kilomètres. Les nuages eux-mêmes, lorsqu’ils sont vus sous un angle de 42°, devraient causer des arcs-en-ciel. La théorie courante parle de limite pour la hauteur du Soleil dans le ciel, ce qui limite les autres facteurs, mais quelle est la limite de la taille de l’arc? La hauteur du Soleil et l’angle de 42° ne nous donnent pas de limite de taille.
5
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Un problème encore plus important que celui-là apparaît lorsque nous exami-nons de plus près cette théorie. L’UCAR a dessiné le vert sous le rouge, mais ils admettent que de plus courtes longueurs d’onde sont réfractées par différentes gouttes que celles qui réfractent le rouge. Rouge et vert ne peuvent venir de la même goutte, et ils le savent fort bien. Si toutes les couleurs que nous voyons étaient dues à chaque goutte, alors le rouge devrait se trouver sous le vert. Ils nous disent donc que les gouttes plus basses réfractent le vert pour nous et que les gouttes supérieures réfractent le rouge. Cela semble une bonne solution jusqu’au moment où vous vous souvenez que des nappes de pluie n’arrivent pas en feuilles d’une épaisseur d’une seule goutte. Regardez cette illustration que j’ai faite :
Où voyons-nous l’arc-en-ciel ? En position A,B ou C ? On va me dire : « En toutes les trois, et l’arc-en-ciel sera juste plus saturé ». Peut-être, mais cela n’explique pas pourquoi les arcs-en-ciel semblent souvent très saturés avec très peu de pluie dans l’air. Regardez juste l’image sous le titre de cet article, choisi par Wiki pour orner sa propre page du à la saturation de l’arc. Mais l’arc est aussi saturé près du sol, où il y a très peu d’humidité. C’est très visible. La saturation semble être une fonction de quelque chose d’autre. Cela n’explique pas non plus pourquoi les arcs-en-ciel sont si constants. Ils ne chatoient ni ne tremblent, et la façade ne se déplace pas, même sous un grand vent. Il est facile de postuler un mur d’humidité qui n’est pas plat pour nous, du au vent ou à d’autres turbulences, ou à l’évaporation, ou à d’autres effets. Si la position est déterminée par les gouttes de devant, ne devrions-nous pas apercevoir une bande inclinée sous certaines conditions? Pourquoi l’arc est-il si constant, même dans des conditions de turbulence, comme par exemple un orage? Et pourquoi nous apparaît-il toujours si plat, comme s’il était aligné sur la gravité? Je ne doute pas que la couleur soit créée par le milieu, mais la position de la couleur semble être étrangement indépendante du milieu.
Un problème plus sérieux pour le modèle actuel apparaît lorsque nous exa-minons la courbe. Imaginez plutôt un arc-en-ciel sans courbure. Dessinez sim-plement une bande pluviale dans le ciel, sans courbure. Est-ce que vous pouvez l’expliquer par leur règle des 42°? Oui. Toutes les gouttes donnant du rouge au
6
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
sommet peuvent être expliquées comme ayant un degré de réfraction de 42°. Vous n’avez qu’à postuler que les gouttes plus extérieures se trouvent un peu plus loin. Pourquoi cela est-il impossible, selon eux? Pourquoi toutes les gouttes que vous apercevez devraient-elles être équidistantes de votre position? Ne pouvons-nous pas imaginer des nappes de pluie qui rendent cela possible selon votre position et celle du Soleil? Bien sûr que nous pouvons. Alors, pourquoi ne voyons-nous jamais de bande rectiligne? Ce qu’ils ont fait, c’est d’introduire une supposition et de la faire passer pour une explication. Ils disent : «Si l’angle de réfraction doit être constant, et si la distance aux gouttes doit être constante, alors nous verrons une courbe». Oui, c’est vrai, mais cela n’explique pas pourquoi la distance aux gouttes doit être constante. Oui, nous voyons les gouttes dans un cône de visibilité équidistant de notre œil, mais là encore, pourquoi? Une description n’est pas une explication.
Voici une photographie qui prouve que l’explication actuelle est fausse. Vous pouvez voir que le photographe s’est tourné de façon à prendre une photo d’un pied de l’arc. Le Soleil ne se trouve plus derrière le photographe, relativement au « cône de vision », et cela est visible quand on examine la lumière sur la montagne. Le Soleil se trouve maintenant sur le côté gauche du photographe. Demandez-vous ceci : si l’image de l’arc est dépendante du cône de vision, l’image ne devrait-elle pas être plate pour l’observateur aux deux extrémités, et pas seulement en son milieu ?Lorsque nous nous tournons vers un pied de l’arc, nous devrions le voir plat. Mais au lieu de cela, nous le voyons plat relativement au Soleil. Tout l’arc est toujours dans un seul plan, quelque soit la distance où il se trouve de nous, ou quelque soit le zoom utilisé sur un pied de l’arc avec un appareil photo. Ceci en dépit du fait que l’on nous dit qu’un arc-en-ciel apparaît différent pour tout observateur. Mais c’est un gros mensonge, un mensonge que vous pouvez tester vous-même très aisément. L’arc-en-ciel n’est pas différent pour vous selon que vous tourniez la tête ou que vous vous déplaciez.
7
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Vous pouvez marcher sur une certaine distance par rapport à un arc-en-ciel, et il ne changera pas. Il reste exactement là où il était, comme s’il faisait partie du paysage. Ce fait entre agressivement en conflit avec l’explication actuelle puisque l’arc-en-ciel est supposé être une fonction de votre cône de vision. Si l’arc est fonc-tion du cône de vision, il devrait se déplacer devant le paysage lorsque vous vous déplacez. Mais il ne le fait pas. C’est l’un des plus grands mystères des arcs-en-ciel et l’a toujours été, et pourtant l’explication historique l’ignore complètement. Non, vous ne pouvez pas marcher jusqu’à ce que vous trouviez où l’arc touche le sol sans faire disparaître l’arc, mais vous pouvez néanmoins vous « décentrer » par rapport à lui. Si vous ne le pouviez pas, alors les deux pieds de l’arc se déplace-raient avec vous. Ils ne le font pas. En bien des aspects, l’arc-en-ciel agit comme une image sur un écran. Votre propre position est généralement fixée, mais pas définitivement fixée. Si l’arc-en-ciel était fonction de votre cône de vision, comme nous l’avons déjà dit, alors votre position serait définitivement fixée.
Ce qui nous mène à la fin d’une autre théorie. Vous n’avez pas réellement de cône de vision, n’est-ce pas? Ce que vous avez, selon cette étrange théorie de la vision, est unesphèrede vision tout autour de vous. Tous les points équidistants de vous forment une sphère. Le cône dont ils parlent est formé lorsque cette sphère coupe un plan. La nappe de pluie est supposée être ce plan coupant votre sphère, créant un cône. Malheureusement, cela voudrait dire que la nappe de pluie de-vrait être à un angle formant 90° avec vous et le Soleil. Autrement, vous verriez l’un des pieds de l’arc-en-ciel plus près de vous. Les gardiens actuels de la théorie diront : non, cela veut seulement dire que les gouttes que vous voyez sous forme de couleur se trouvent dans ce plan, mais cela nous ramène au problème précé-dent : pourquoi verriez-vous des arcs ou des gouttes uniquement dans ce cône de visibilité, alors que vous ne voyez pas les autres choses de cette façon? Vous ne voyez pas uniquement des choses qui sont équidistantes par rapport à vous. Vous pouvez résoudre beaucoup d’objets différents à beaucoup de distances diffé-rentes, et donc ce cône de visibilité est juste un mirage. Ils essayent toujours de glisser une supposition comme s’il s’agissait d’une explication. Ils font en sorte de vous faire penser que pour voir quelque chose, tous les photons doivent arriver simultanément, mais cela est absurde.
J’aime dire que les problèmes ne sont pas si difficiles qu’ils semblent l’être, mais j’admets que celui-ci est assez profond. La réponse ne m’est pas venue au premier essai. En fait, elle ne m’est pas apparue jusqu’à ce que j’examine de près la bande d’Alexandre. La bande d’Alexandre est cette bande sombre entre deux arcs-en-ciel, nommée d’après Alexandre d’Aphrodise, l’aristotélicien du troisième siècle de notre ère. Beaucoup d’arcs-en-ciel sont doubles, avec l’arc extérieur opposé en couleurs par rapport à l’arc intérieur. Ce phénomène est expliqué de nos jours comme étant du à un second chemin de réfraction à l’intérieur des gouttes de pluie, mais je montrerai dans d’autres articles que cela aussi est faux. De toute manière, la bande sombre entre les deux arcs est expliquée comme un intervalle entre les deux phénomènes : c’est-à-dire comme un intervalle entre les gouttes
8
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
qui réfractent selon trois rebonds intérieurs et celles qui réfractent selon quatre rebonds intérieurs. Malheureusement, comme pour le reste, cette explication de la bande sombre est complètement illogique. On nous dit que cette bande est sombre parce que nous voyons de la lumière réfractée au-dessus et en dessous, venant des arcs-en-ciel. Mais cela expliquerait seulement que la lumière soit augmentée dans l’arc lui-même. Cela ne peut expliquer un assombrissement augmenté dans la bande. Il nous suffit de regarder des arcs-en-ciel réels pour voir que les variations de lumière autour de l’arc ne sont pas expliquées par la théorie courante.
En fait, l’explication de l’assombrissement de la bande d’Alexandre et de la brillance à l’intérieur de l’arc est l’une des pires de la théorie actuelle. En ce qui concerne la brillance, Wiki nous dit :
«L’angle de déviation minimum pour l’arc primaire est de 137,5°. La lumière peut être déviée jusqu’à 180°, la reflétant alors directement vers l’observateur. La lumière qui est déviée selon des angles intermédiaires illumine l’intérieur de l’arc-en-ciel».
C’est extraordinaire comme ces petites gouttes de pluie sont versatiles. Elles parviennent toujours à expliquer tout, grâce à un nouvel angle de réfraction ou de réflection. Donc, selon la théorie courante, au centre de l’arc-en-ciel, les gouttes reflètent la lumière jusqu’à nous. Puis, de 180° à environ 140°, nous avons aussi une «déviation »qui cause de la lumière blanche, et cette déviation cause juste autant de brillance qu’une réflection directe (puisque l’arc-en-ciel n’est pas le plus brillant exactement au centre : le centre tout entier est également brillant). À envi-ron 140°, nous commençons à obtenir de la couleur. De 138° à 129°, nous n’avons ni réfraction, ni réflection ni déviation, ou du moins aucune qui puisse atteindre notre œil. De 129° à 127°, nous avons une réfraction quadruple à l’intérieur de la goutte, qui cause un arc-en-ciel inverse, et puis en dessous de 127°, nous obtenons de nouveau un peu de brillance, mais pas autant que de 140° à 180°.
Il est totalement incroyable que de telles théories si pathétiques soient jamais publiées ou prises au sérieux par qui que ce soit. Nous laisserons de côté la ques-tion de la création de couleur pour plus tard; demandons-nous simplement pour-quoi une goutte de pluie sphérique augmenterait la brillance en réfléchissant ou déviant de la lumière vers nous de 140° à 180° et de 127° à 0°, mais ne nous enverrait pas la moindre lumière supplémentaire de 138° à 129°. L’interférence est supposée créer des arcs supplémentaires, comme nous le verrons dans l’article suivant, mais la bande d’Alexandre n’est pas supposée être un phénomène d’inter-férence. Elle est supposée être causée par une « déviation minimum ». Pour preuve de cette affirmation, on nous envoie encore chez Descartes et sa réfraction du rouge sous un angle de 138° (la même que sous l’angle de 42°, mesurée de l’autre côté). C’est la déviation minimum de la bande de couleur intérieure, comme vous le voyez dans l’illustration de Wiki.
9
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Le problème est que c’est juste une limite de cette réfraction à trois rebonds, ce n’est pas une limite de toutes les autres réflections et déviations possibles. La lumière peut se refléter sur l’arrière de la goutte en un seul rebond, selon tout angle, cela dépend de l’endroit précis où elle heurte cette surface. Nous pouvons aussi obtenir de la réflection ou de la déviation par deux rebonds, qui disperse la lumière selon tout angle. Cette déviation minimum est donc de la distraction. Il n’existe pas de déviation minimum à 138°, excepté pour la couleur rouge créée par trois rebonds.
Un problème supplémentaire est que la théorie actuelle utilise simplement la théorie de la dispersion pour expliquer la création de couleur, mais les deux sont opposées. Si une seule goutte d’eau peut causer tellement de réfractions diffé-rentes, y comprise une réflection à un rebond sous tout angle de 90° à 180°, une réfraction à deux rebonds sous une grande variété d’angles, une réfraction à trois rebonds sous beaucoup d’angles et une réfraction à quatre rebonds sous beaucoup d’angles (plus d’autres rebonds), ce que nous obtenons est de la dispersion, pas de la réfraction ou de la « déviation ». Comme c’est reconnu, la dispersion produit de la lumière blanche, pas de la lumière colorée. Cette théorie de la réfraction à trois et quatre rebonds n’est donc même pas consistante. Cela devient vraiment clair quand ils essayent d’introduire cette théorie afin d’expliquer la bande d’Alexandre. Ils essayent de faire en sorte que la même goutte d’eau puisse produire de la lumi-nosité par dispersion et de la division de couleur par réfraction. Malheureusement, le milieu ne fonctionne pas de cette façon. Le prisme ne fonctionne pas de cette façon. Un prisme n’illumine pas. Il reflète ou réfracte, mais il ne peut faire les deux dans la même position. S’il reflète, il ne réfracte pas, et vice-versa. Rien que pour cette raison, les gouttes de pluie ne peuvent pas produire d’illumination. Si elles dispersaient, elles ne produiraient pas de la couleur, puisque la dispersion produit de la lumière blanche. Et elles ne peuvent pas disperser selon certains angles et produire de la couleur selon d’autres angles par la même déviation de lumière incidente.
La même chose s’applique à la déviation minimum pour la bande extérieure de couleur. La théorie actuelle essaye de créer une limite en cet endroit, mais il n’en existe pas, excepté (peut-être) pour la couleur produite par quatre rebonds.
10
POURQUOI LARC-EN-CIEL EST-IL COURBÉ?
Sous tous les angles, nous aurons une probabilité égale pour du simple rebond et pour du double rebond, réflection, déviation, dispersion ou quelque soit le nom que vous souhaitiez lui donner. Cette partie de la théorie est donc du n’importe quoi.
Lisez donc cette citation tirée de la même page de Wiki :
«L’angle de déviation minimum pour l’arc secondaire est d’environ 230°. Le fait que cet angle est plus grand que 180° fait de l’arc secondaire une version inversée de l’arc primaire. Ses couleurs sont inversées, et la lumière qui est déviée sous des angles plus importants illumine le ciel à l’extérieur de l’arc».
Quoi ?Consultez la dernière illustration ci-dessus, qui se trouve juste à côté de ce texte sur Wiki. Vous pouvez voir les angles de «déviation »vous-même. Vous pouvez demander à l’auteur pourquoi les angles de 230° à 232° créent de la couleur, alors que des angles de plus de 232° créent de la lumière supplémen-taire. Comment un angle peut-il être défini comme produisant de la réfraction et l’angle juste à côté être défini comme produisant de la dispersion? C’est le même mécanisme !Les angles au-dessus du violet ne devraient-ils pas créer de l’ultravio-let, selon n’importe quelle théorie logique basée sur les modèles historiques? Des rayons ultraviolets n’illumineraient pas le ciel. Puisque nous ne pouvons pas les voir, en fait ces rayons assombriraient le ciel, comparativement.
Notez aussi que, suivant la théorie actuelle, la bande d’Alexandre est expliquée comme l’illumination naturelle du ciel, sans aucune illumination par les gouttes. Mais mes photos ou toute étude des arcs-en-ciel démontre que ce n’est pas vrai. La bande d’Alexandre est la partie la plus sombre du ciel, et nous pouvons confirmer cela en examinant les parties du ciel où il n’y a pas de pluie dans l’air. Le « mur » d’humidité n’embrasse jamais le ciel tout entier en face de nous, d’un horizon à l’autre. Comment pourrait-il en être ainsi? Il est donc relativement facile de comparer la bande d’Alexandre aux parties du ciel qui ne sont pas affectées par la pluie. Le fait est que la bande d’Alexandre n’est pas un manque de luminosité, elle est un assombrissement. Elle est plus sombre qu’à l’intérieur de la bande interne et qu’en dehors de la bande externe, et la théorie actuelle ne parle même pas de ces faits. Même si la théorie contenait un peu de vérité en matière d’angles de réfraction, cela n’expliquerait pas ce que l’on observe. La bande d’Alexandre n’est pas un trou entre des illuminations, elle est un assombrissement.
Pour expliquer la bande, il nous faut retourner aux photos. Ici nous voyons une image magnifique montrant que tout l’intérieur de l’arc-en-ciel est plus lumineux que le reste du ciel. C’est un exemple extrême, mais tous les arcs-en-ciel montrent cet effet, à un certain degré. Plus le reste du ciel est sombre et plus il est facile d’apercevoir la différence de luminosité.
11
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents