Revue générale des sciences pures et appliquées
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^, )0*généraleRevueSciencesdespures et appliquéesTOME TRENTE ET UNIÈMERevue généraledes Sciencespures et appliquéesLE 15 ET LE 30 DEPARAISSANT CHAQUE MOIS: OLIVIER, Docteur es SciencesFondateur LouisDirecteur : J.-P. LANGLiOIS, Docteur es Sciences, Cliargé de cours à la Faculté da Médecine de ParisMembre de l'Académie de Médecine.COMITÉ DE RÉDACTIONMM. Paul APPELL, Membre de l'Institut, Membre deRectour de l'Université de Paris ; E.-L. BOUVIER,l'Institut, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle; DEMENGE, Ingénieur civil; E. QLEY, Professeur auE.Collège de France; Ch.-Ed. GUILiLAUME, Correspondant de l'Institut; A.HALLEB, Membre d» l'Institut, Profosseutà la Sorbonne; HAIJG, Membre de l'Institut, Professeur Sjorbonne; MANGIN, Membre de l'Institut,E. à la L.Professeur au Muséum d'Histoire naturelle; Vice-Amiral PHILIBERT; Em. PICARD, Membre do l'Institut, Professeurà la Sorbonne.Secrétaire de la Rédaction : Louis BRUNET.TOME TRENTE ET UNIÈME1920AVEC NOMBREUSES FIGURES ORIGINALES DANS LE TEXTEV;PARISGaston DOIN, Editeur8, place de l'Odôon, 81020.31' N° 1 15 JANVIERANNEE 1920Revue généraledes SciencesS^M?pures et appliquées>/OLIVIERFondateur : LOUISDiKECTKUR : Docteur ès^Sciences, de rAcaclëmie'^de MédecineJ.-P. LANGLOIS,Adresser tout ce qui concerne place de TOdéon, Paris. — La reproduction et la traduction des œuvres et deila rédaction à M. J.-P. LANGLOIS, 8,compris Suède, la Norvège la Hollande.travaux publiés dans la Hevue ...

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Langue Français
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^, )0* généraleRevue Sciencesdes pures et appliquées TOME TRENTE ET UNIÈME Revue générale des Sciences pures et appliquées LE 15 ET LE 30 DEPARAISSANT CHAQUE MOIS : OLIVIER, Docteur es SciencesFondateur Louis Directeur : J.-P. LANGLiOIS, Docteur es Sciences, Cliargé de cours à la Faculté da Médecine de Paris Membre de l'Académie de Médecine. COMITÉ DE RÉDACTION MM. Paul APPELL, Membre de l'Institut, Membre deRectour de l'Université de Paris ; E.-L. BOUVIER, l'Institut, Professeur au Muséum d'Histoire naturelle; DEMENGE, Ingénieur civil; E. QLEY, Professeur auE. Collège de France ; Ch.-Ed. GUILiLAUME, Correspondant de l'Institut; A.HALLEB, Membre d» l'Institut, Profosseut à la Sorbonne; HAIJG, Membre de l'Institut, Professeur Sjorbonne; MANGIN, Membre de l'Institut,E. à la L. Professeur au Muséum d'Histoire naturelle; Vice-Amiral PHILIBERT; Em. PICARD, Membre do l'Institut, Professeur à la Sorbonne. Secrétaire de la Rédaction : Louis BRUNET. TOME TRENTE ET UNIÈME 1920 AVEC NOMBREUSES FIGURES ORIGINALES DANS LE TEXTE V; PARIS Gaston DOIN, Editeur 8, place de l'Odôon, 8 1020 . 31' N° 1 15 JANVIERANNEE 1920 Revue générale des Sciences S^M? pures et appliquées >/ OLIVIERFondateur : LOUIS DiKECTKUR : Docteur ès^Sciences, de rAcaclëmie'^de MédecineJ.-P. LANGLOIS, Adresser tout ce qui concerne place de TOdéon, Paris. — La reproduction et la traduction des œuvres et deila rédaction à M. J.-P. LANGLOIS, 8, compris Suède, la Norvège la Hollande.travaux publiés dans la Hevue sont complètement interdites en France eten pays étrangers y la et CHRONIQUE ET CORRESPONDANCE l'oxygène apparaissent comme desLe carbone et1- Chimie physique§ éléments parfaitement purs, mais le chlore et le mer- L'analyse des éléments par les rayons posi- indubitablement comme descure se sont comportés tifs et l'existence néonde formes isotopes du mélanges. Le spectre du chlore prouve qu'il est cons- — dizaine Siretdu clllore. Il a une d'années, J. J. isotopes'au moins, de poids atomiquesy titué par deux Thomson a fait connaître )ine méthode d'analyse des et i-]. Leur nature élémentaire est conlirmée par35 gaz basée déviation,sur la par des champs électrique correspondant à des cliarges dou-l'existence de lignes et magnétiques, des rayons posilifs engendrés au sein bles à et i8,5o, par des lignes correspondant à17,50 de ceux-ci. « »Les spectres de rayons positifs ainsi et et entin, dans le cas dudeux composés HCl à 36 38, obtenus se composent d'une série de courbes dont cha- phosgène COGl, par des lignes à 63 et 65. Uans cha- cune correspond »à un « porteur de charge ou atome ligne correspondant à la massecune de ces paires, la durèrent, et la mesure de ces courbes permet de dé- faible une intensité 3 ou fois plus forte.la plus a !i duire le poids atomique 'du porteur part, parait être un mélange deLe mercure, d'autre Au cours de l'année l'auteur a appliqué cette191 3, isotopes groupés dans la région correspondant à3 à 4 méthode à l'étude du néon, gaz de l'air de poids ato- nouvelles mesures sont néces-la valeur 200; mais de mique 20,2 (pour O= et il a reconnu que celui-ci16), pour déterminer exactement le poids ato-saires en est constitué par isotopesun mélange de deux de poids mique. atomiques 20 et 22, dont le second a été appelé méta- sont bien exacts, ils présentent unSi ces résultats néon. Les essais néonde séparation du et du théorique. Le néon et legrand intérêt au point de vue néon par distillation fractionnée n'ayant donné au- effet deux des principales exceptionschlore étaient en cun résultat, misecette conclusion avait été en doute. les poids atomiques doiventà la règle d'après laquelle M. F. \V. Aston a depuis lors élal)oré, au Laboratoire nombres entiers. Leur résolution en deux iso-être des du Prof. Thomson, à Cambridge, une méthode nou- et les feraittopes de poids atomiques 20 et 22, 35 3^ velle et beaucoup plus puissante d'analyse par les générale.rentrer dans la loi rayons positifs. D'après une lettre de cet auteur au journal anglais Nature-, l'application de la méthode séparer les isotopes.Sur la possibilité de au néon aurait premierspleinementconlirmé les résul- — ci-dessus ramènent l'atten-Les recherches résumées tats de sir J. J. Thomson et établi définitivement question controversée de savoir s'il est pos-tion sur la l'existence des deux isotopes de poids atomiques 20 et sible de séparer les isotopes. 22. et F. W. Aston', en partantMM. F. A. Linderaan Mais M. Aston ne s'est pas borné à appliquer au seul récemment répondude considérations théoriques, ont néon les puissants moyens d'investigation dont il dis- Toutefois, en examinant les méthodespar l'aflirmative. pose maintenant; 11 a examiné encore avec son nou- arrivent à la conclu-susceptibles d'être employées, ils veau spectrographe à rayons positifs l'oxygène, le mé- séparation basés sur l'utilisa-sion que les procédés de thane, l'oxyde de carbone, l'anhydride carbonique, centrifuge et de l'élec-tion de la pesanteur, de la force l'acide chlorhj'drique, lephosgène et le mercure^. guère de succès, tandis que lestricité ne promettent et de la dif*dilhcultés techniques de la distillation semblent pouvoir être surmontées.fusion fractionnées 1. Sir j. j. Thomso.n : L'analyse chimique parles rayons suggéré, d'autreS. Chapraan et F. W. Dootson^ ont positifs. Réf. gén. des du 30 sept.Se. 1911, t. XXII, p. 714- 719. 2. Nature du 27 nov. 334. ["'1. juillet 1919.1919, p. Pliilosophical Magazine, mai et 3. Nature da 18 déc. 11119,p. 393. Ibid.2.è »VDE OiHBKALEDES BCIKItCE* CHRONIQUE ET CORRESPONDANCE nouvelle méthode de dif- On admet depuis longtemps que lespart, dans le même but, une sulfates peuvent thermique. Lorsque deux gaz sont renfermés être réduits eu sulfures par l'action de la matière orga-fusion communicants, puis chaulVé et nique, et d'après Beyerinck vandans deux vases l'un cela, et Delden, sous refroidi, le gaz le plus lourd doit tendre à se l'inlluence de microbes spécifiques, tels que le Micro-l'autre froid, et gaz le plus lé- spira clesulphuricans dansmouvoir vers le vase le plus le leau douce et le M. estuurii direction opposée. Les auteurs ont prouvé qu'il dans l'eau salée.ger en expériences sur des mélanges Letls et Ueaden est bien ainsi par des ont constaté, de leur côté, qu'un cou- CO ou de SO'-. Dans ces cas, la dill'érence de rant d'acide carbonique, passant dans une solutiond"H et de de masse des molécules est grande. Mais lorsqu'il s'agit, sulfure de sodium, produit un dégagement rapide d'hy- exemple, de dédoubler le néon en ses deux consti- drogène sulfuré, tout le sel de sodium transformantpar se latuants hypothétiques de poids atomiques 20 et 22, finalement en sulfate de sodium. Le sulfure de calcium "d'où dépend la dillusion thermique est beau- est décomposé dans la proportion d'environ ho avecdiUërence «, coup plus faible. En supposant qu'un des vases soit formation de bicarbonate soluble. Le sulfure ferreux 80" l'autre porté à 800° C. absolus et fraichcment précipité est lentement décomposémaintenu à et par que les deux gaz soient présents en égale proportion, l'acide carbonique, le résultat Unal étant la production dans vase froid le rap- de bicarbonate ferreux soluble.l'équilibre s'établira le lorsque port sera devenu :5i,i,etil est possible de Les sulfures produits dans les eaux sous l'influence5o: 5o 48,9 séparation microbienne doivent donc être plus oudiscerner une de cet ordre. moins rapide- Rappelons qu'Aston a essayé vainement pendant ment transformés par l'action de l'acide carbonique ' constituants qu'elles renferment.plusieurs années de séparer le néon en ses diffusion ordinaire au moyen d'un spé-par la api>areil cial de son invention. —3. Chimie biologique§ poids iitomique du plonib-A propos du —L'HeniOCyaniue. En Léon Frederieq avait1878, '— Sciencesrailiuni. La Ite^'ne générale des a publié une très intéressante étude surfait une substance courte note de M. de Montessus de Ballore, au sujetune bleuâtre contenue dans le sang du Poulpe et de quel- de la valeur la plus probable du poids atomique du Invertébrés; il en avait montré leipies autres rôle res- plond)-radium, valeur obtenue par « la discussion, dans [uratoire, c'est-à-dire fixateur et convoj'eur d'oxygène : les formes mathématiques ordinaires, des détermina- qu'il avait appeléecette substance, héftiocyaniiie ou plus de ce poids atomique ».tions récentes exaclement oxyhémocyanine, étant jjour les Inverté- Je ne crois pas que les physiciens fassent encore brés qui la possèdent ce que l'hémoglobine est pour les théories mathématiques rappelées parusage des M. de Verlcbrés. Montessus. La vieille théorie de Gauss, même moderni- Depuis cette époque, d'assez nombreuses recherches impuissante fournir unsée, est toujours à nous ren- zoolugique, chimique ou physiologiquede nature ont seignement quelconque sur la valeur exacte d'une me- été poursuivies sur cette remarquable substance; mais sure déduite d'une série d'observations. L'impossibilité n'étaient pas coordonnéesces recherches et métho- correct sur l'erreur réellementd'un calcul commise dicpics, et les résultats, d'ailleurs très partiels, n'étaient enlève tout caractère objectif particulier à la moyenne pas concordants. nombres laarithmétique des de série. Ni le calcul, ni M. Dhéré a repris cette étude : il en a publié les pre- le raisonnement, ne contèrent à cette moyenne une miers résultats en deux mémoires', qui sont incontes- qualité nouvelle. Je l'ai montré par ailleurs-. tablement des modèles de documentation judicieuse, de Les expériences, conduites avec le plus grand soin, critique avisée, de précision remarquable, de clarté toute présentent une précision sullisantc pour permettre aux dont la lecture attentive est à recommanderlatine, et à spécialistes des questions de radioactivité de conclure ceux qui se proposent d'écrire des œuvres scientifiques « que le plomb extrait des minéraux d'uranium a tou- débarrassées tous ces défauts qu'on avaitenfin de plus faible plombjours un poids atomique quecclui du empruntés à des sava
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