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Big Bang Exposition présentée du 15 juin au 27 février 2005 au Centre Pompidou. Le titre complet, Big Bang destruction et création dans l’art du XXème siècle, reflète l’idée première de cette exposition. Pour la première fois, le Centre Pompidou présente ses collections sous une force thématique, interdisciplinaire et non chronologique. Réalisée à partir des œuvres de la plus grande collection d’art moderne et contemporain en Europe, Big Bang, associe les arts plastiques, la vidéo, la photographie, l’architecture, le design, la littérature, et confronte les œuvres et les tendances du début du XXème à nos jours. 2 Sur un parcours de 4500 m , le Centre propose une lecture renouvelée des phénomènes culturels du siècle. Comme les débats lancés lors des présentations du nouveau MoMA de NY ou de la Tate Modern de Londres, le musée n’a pas été à l’abri des controverses. C’est pourquoi il avait décidé dès sa réouverture en 2000 de renouveler régulièrement les accrochages, permettant ainsi de déployer largement les collections. Pour Big Bang, la collection du musée a été resserrée sur un étage seulement pour présenter les œuvres sans limites chronologiques, ni restriction de disciplines. Le but était de montrer comment l’art du début d’un siècle à l’autre a détruit pour construire, faisant table rase des acquis précédents. Une déclinaison en 8 chapitres, eux-mêmes subdivisés en une quarantaine de thématiques, qui permet d’admirer des œuvres connues et ...
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Big Bang
Exposition présentée du 15 juin au 27 février 2005 au Centre Pompidou.
Le titre complet, Big Bang destruction et création dans l’art du XXème siècle,
reflète l’idée première de cette exposition. Pour la première fois, le Centre
Pompidou présente ses collections sous une force thématique, interdisciplinaire
et non chronologique. Réalisée à partir des oeuvres de la plus grande collection
d’art moderne et contemporain en Europe,
Big Bang
, associe les arts plastiques,
la vidéo, la photographie, l’architecture, le design, la littérature, et confronte les
oeuvres et les tendances du début du XXème à nos jours.
Sur un parcours de 4500 m
2
, le Centre propose une lecture renouvelée des
phénomènes culturels du siècle. Comme les débats lancés lors des présentations
du nouveau MoMA de NY ou de la Tate Modern de Londres, le musée n’a pas été
à l’abri des controverses. C’est pourquoi il avait décidé dès sa réouverture en
2000 de renouveler régulièrement les accrochages, permettant ainsi de déployer
largement les collections. Pour
Big Bang
, la collection du musée a été resserrée
sur un étage seulement pour présenter les oeuvres sans limites chronologiques,
ni restriction de disciplines. Le but était de montrer comment l’art du début d’un
siècle à l’autre a détruit pour construire, faisant table rase des acquis
précédents. Une déclinaison en 8 chapitres, eux-mêmes subdivisés en une
quarantaine de thématiques, qui permet d’admirer des oeuvres connues et
d’autres rarement montrées, et avec des rapprochements inattendus, voire
provocants.
Les chapitres sont agencés de la telle façon :
Destruction : (le corps désenchanté, défiguration, chaos, passage à
l’horizontale, l’espace géométrique, la cité abstraite, la grille,
monochrome)
Construction/déconstruction (conceptualiser,
salle
blanche,
transparence, aléatoire, miroir-entropie, échelle aberrante, procédures
violentes, éclats, le mou)
Archaïsme : effets de régression qui se réfèrent à des territoires
enfouis de la pensée et qui explorent des langages autres, hybrides.
(Régression, nature, collection compulsion, l’oeil sauvage, le sommeil
de la raison, enfance, hybride)
Sexe : affirmation du droit à la jouissance, libération de la femme,
celle du corps en général et des pratiques sexuelles qui sont un terrain
exploratoire permanent. Réalité et réflexion se renforcent pour installer
un lien indiscutable entre sexe et mort. (La mariée, la prostituée,
voyeurisme, obscène, transgression, sacrilège)
Guerre : à la question de la confrontation directe avec les événements
historiques se superpose celle, plus générale et morale, de la mémoire
et de l’oubli, de l’angoisse de la mort et de la précarité de la condition
humaine
contemporaine.
(Révolution,
guerre,
pathos/mort,
oubli/mémoire, vanité)
Subversion : les stratégies de provocation telles que la parodie, le rire
ou le mot d’esprit font partie intégrante de l’activité artistique du
XXème siècle. (Pastiche et parodie, anti-musée, grotesque)
Mélancolie : ce thème qui traite de la condition existentielle de
l’homme souffrant de son éloignement d’un Idéal, de l’absence d’espoir
et du temps qui le dévore inexorablement a été porté par toute une
génération d’artistes. (Inquiétante étrangeté, figures de la mélancolie,
disparition, nostalgie)
Ré-enchantement : miroirs de révélation ou échelles d’évasion, les
procédés du ré-enchantement sont multiples pour les artistes, comme
avec le ready-made, la couleur seule, l’image en mouvement. Ici, deux
propositions plastiques qui constituent des espaces d’initiation, entre
vertige et rêve. Notamment, Bill Viola, avec
Five Angels for the
Millenium
. Des vidéo projecteurs montrent les images de cinq figures
angéliques qui descendent dans l’eau et remontent à la surface.
Mystérieuses, ces images donnent l’impression que quelque chose est
en train de se passer. Sur chaque écran, l’eau devient lentement de
plus en plus perturbée, jusqu’à ce qu’une figure humaine apparaisse
violemment et disparaisse ensuite en quelques secondes, laissant les
turbulences s’apaiser. Empreinte de spiritualité et de réflexion, cette
oeuvre dans laquelle l’image et le son ont une importance égale évoque
l’idée de passage, de renaissance à travers les différents stades de la
vie.
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