cours doc 25
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 25 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSESRéfé- Ques-ObservationsLEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 90 - 99 : SANCTIFICATION (1)rences tionsOEG 1 Expliquez pourquoi le terme « anéanti » ou « détruit » dans Rm 6.6 peut être source de malentendus90 s et d’erreurs.VTB1178 s Si les péchés de celui qui croit ont été pardonnés totalement et pour toujours, et si son « état »HAM de pécheur, qui empêchait toute communion entre lui et Dieu, a fait place à une relation de fils à184 père par la réconciliation, la possibilité de pécher demeure malheureusement, et demeurera jus-(d) qu’à sa mort. La puissance du Saint-Esprit qui habite et anime le chrétien n’a pas supprimé le pou-voir du péché, mais elle est la seule force qui puisse lui faire échec.Croire qu’à la conversion l’ancienne nature a été supplantée et détruite par la nouvelle conduitsoit à l’illusion du perfectionnisme, soit à un moralisme désespéré, soit encore à l’acceptation mor-telle de la médiocrité.Si le péché ne règne plus dans le chrétien, il subsiste néanmoins dans toutes les fibres de son être.La sanctification de l’Esprit va le poursuivre dans tous ses retranchements, dans une lutte de toutela vie (Ga 5.17; Ep 4.22 s).OEG 2 Quel est le sens initial du mot « saint » dans le vocabulaire biblique ?91 Comparez-le au sens qu’il a pris dans le langage populaire.Dans l’A.T. mais aussi souvent dans ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES
COURS :
DOCTRINE 25
Réfé-
Ques-
rences
tions
Expliquez pourquoi le terme « anéanti » ou « détruit » dans Rm 6.6 peut être source de malentendus
et d’erreurs.
Si les péchés de celui qui croit ont été pardonnés totalement et pour toujours, et si son « état »
de pécheur, qui empêchait toute communion entre lui et Dieu, a fait place à une relation de fils à
père par la réconciliation, la possibilité de pécher demeure malheureusement, et demeurera jus-
qu’à sa mort. La puissance du Saint-Esprit qui habite et anime le chrétien n’a pas supprimé le pou-
voir du péché, mais elle est la seule force qui puisse lui faire échec.
Croire qu’à la conversion l’ancienne nature a été supplantée et détruite par la nouvelle conduit
soit à l’illusion du perfectionnisme, soit à un moralisme désespéré, soit encore à l’acceptation mor-
telle de la médiocrité.
Si le péché ne
règne
plus dans le chrétien, il
subsiste
néanmoins dans toutes les fibres de son être.
La sanctification de l’Esprit va le poursuivre dans tous ses retranchements, dans une lutte de toute
la vie (Ga 5.17; Ep 4.22 s).
Quel est le sens initial du mot « saint » dans le vocabulaire biblique ?
Comparez-le au sens qu’il a pris dans le langage populaire.
Dans l’A.T. mais aussi souvent dans le N.T. le mot saint a plutôt un sens cérémoniel que moral. Il
insiste plus sur l’idée de séparation en vue d’une consécration (choses ou personnes : Dt 7.6; Nb
6.5; Lv 2.3; 22.1 etc. Rm 12.1; 1 Co 7.34; Ep 2.21; Ph 1.1; 1 Pi 2.9) que sur celle de pureté ou de
perfection morale (Rm 6.19, 22; Ep 4.24; 1 Pi 1.16; cf. Mt 5.48 etc.). C’est cette dernière idée qui
domine en général dans le langage populaire.
Il est vrai que (et ce sens est particulièrement évident dans le N.T.) le premier sens devrait entraî-
ner l’autre : l’appartenance à Dieu exige une vie selon Dieu. C’est pourquoi on a souvent assimilé
sainteté et pureté, sainteté et perfection morale.
Il sera donc salutaire de garder à la pensée le sens premier du terme (appartenir à Dieu) tout en
tendant, par l’Esprit, au second (devenir saint intérieurement).
Montrez comment dans la sanctification se coordonnent les actions de l’Esprit, de la foi et des Écri-
tures ; comment, notamment, l’Esprit agit par ces moyens.
-
À
la régénération,
l’Esprit
est venu demeurer d’une façon permanente dans le chrétien. En pre-
nant le contrôle de ses facultés, il les influence, les incline, les oriente dans le sens de la volonté
de Dieu. Cette action ne s’exerce donc pas de l’extérieur, contre ces facultés, mais avec elles, par
elles.
En dehors des périodes de crises, caractérisées par la résistance de l’homme naturel, l’oeuvre inté-
rieure de l’Esprit est le plus souvent imperceptible. Comme c’est le cas, généralement, de toute
«croissance».
- Comme la foi, dans un «geste» initial, a saisi le Christ, c’est elle qui, ensuite, dans un «mouvement»
permanent s’approprie la vie de Christ. Mais cette foi est elle-même le don de Dieu, le fruit de l’ac-
tion de l’Esprit de Dieu. Elle est tout simplement la manifestation de l’Esprit dans le coeur ; elle est
nourrie par la présence divine. Esprit de Dieu et foi sont indissociables. La foi n’est donc pas un
moyen autonome de sanctification, mais l’instrument par lequel l’Esprit opère la sanctification.
- Le Saint-Esprit ne court-circuite pas la personnalité humaine et, s’il suscite et utilise la foi de
LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 90 - 99 : SANCTIFICATION (1)
OEG
90 s
VTB
1178 s
HAM
184
(d)
OEG
91
OEG
96-99
1
2
3
Observations
D 70
E.R. 1
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES
COURS : DOCTRINE 25
Réfé-
Ques-
rences
tions
l’homme comme moyen d’action, c’est par l’intelligence renouvelée de l’homme qu’il s’adresse à
lui (Rm 12.1 s). Ce n’est pas par de vagues sentiments, sensations, visions ou révélations person-
nelles, ce n’est pas par quelque pouvoir mystique qu’il va transformer l’homme, mais par le moyen
du témoignage objectif de Dieu dans sa Parole donnée une fois pour toutes aux apôtres et pro-
phètes (2 Pi 1.20s; Jude 3, la foi ici = la tradition apostolique, le corps de doctrine évangélique).
C’est la Parole de Dieu, la vérité (Jn 17.17), saisie, assimilée et vécue qui est l’instrument de l’Esprit
pour conduire le chrétien à une identification plus grande à Jésus-Christ, but de la sanctification
(Ep 4.13-15; Col 3.10). Dans la mesure où il fréquentera Jésus-Christ tel qu’il apparaît et vit (par
l’Esprit) dans les Écritures, il sera amené à penser comme lui et à vivre comme lui (Ga 2.20).
La « cène » est mentionnée parmi les moyens de sanctification (OEG 98). Rappelez les différents sens
donnés à cette action symbolique et discutez sa valeur en tant que moyen de grâce.
La question portant un astérisque est destinée à ceux qui suivent le cours développé. Elle est facul-
tative pour les autres.
Ouvrages consultés :
LEÇON : L’oeuvre de la grâce, pp. 90 - 99 : SANCTIFICATION (1)
Ham
208
212
(3-8)
4*
Observations
Page 2
D 70
E.R. 2
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents