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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue FrançaiseCOURS :DOCTRINE 4 COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCEÉLÉMENTS DE RÉPONSES.Page Ques-ObservationsLEÇON : Hammond p. 49 - 51, 59 - 61 : L’ÊTRE ET LES NOMS DE DIEUdu man. tions17/1-2 1 T. Hammond écrit « qu’une grande partie de l’opinion évangélique » considère que les preuves phi-losophiques ne peuvent « prouver l’existence de Dieu à un homme dont l’entendement est obscurcipar le péché » (49/3). Que pensez-vous de ce jugement ? Y a-t-il d’autres preuves de l’existence deDieu ?- Est-ce finalement l’existence de Dieu qui est en cause dans le problème de la foi ? Est-ce lemanque de preuves sur ce point qui explique l’incrédulité de beaucoup ? On peut en douter.L’incrédulité est plus un problème moral qu’intellectuel. Paul confirme (Rm 1.18-21) parfaitementle diagnostic de Jésus (Jn 3.19s) : c’est l’attachement au mal et non un manque de preuves intel-lectuelles qui est la cause de l’incrédulité. Sans l’implantation d’une nouvelle vie par l’Esprit deDieu, sans le changement de mentalité et la réorientation de la volonté qui en découlent, aucunargument - quel qu’il soit - n’aura d’efficacité.- Cela est particulièrement vrai des arguments ou des preuves dites « bibliques ». La citation detextes inspirés n’aura pas plus d’effets que les preuves précédentes (Hé 4.2). Même ceux qui onteu la suprême preuve, ceux qui ont « vu » Dieu en J.X. n’ont pas été convaincus (Jn 14.8s).Les arguments ...

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Association Évangélique d’Églises Baptistes de Langue Française
COURS DE FORMATION PAR CORRESPONDANCE
ÉLÉMENTS DE RÉPONSES.
COURS :
DOCTRINE 4
Page
Ques-
du man.
tions
T. Hammond écrit « qu’une grande partie de l’opinion évangélique » considère que les preuves phi-
losophiques ne peuvent « prouver l’existence de Dieu à un homme dont l’entendement est obscurci
par le péché » (49/3). Que pensez-vous de ce jugement ? Y a-t-il d’autres preuves de l’existence de
Dieu ?
- Est-ce finalement l’existence de Dieu qui est en cause dans le problème de la foi ? Est-ce le
manque de preuves sur ce point qui explique l’incrédulité de beaucoup ? On
peut en douter.
L’incrédulité est plus un problème moral qu’intellectuel. Paul confirme (Rm 1.18-21) parfaitement
le diagnostic de Jésus (Jn 3.19s) : c’est l’attachement au mal et non un manque de preuves intel-
lectuelles qui est la cause de l’incrédulité. Sans l’implantation d’une nouvelle vie par l’Esprit de
Dieu, sans le changement de mentalité et la réorientation de la volonté qui en découlent, aucun
argument - quel qu’il soit - n’aura d’efficacité.
- Cela est particulièrement vrai des arguments ou des preuves dites « bibliques ». La citation de
textes inspirés n’aura pas plus d’effets que les preuves précédentes (Hé 4.2). Même ceux qui ont
eu la suprême preuve, ceux qui ont « vu » Dieu en J.X. n’ont pas été convaincus (Jn 14.8s).
Les arguments logiques et les textes bibliques (pourquoi les séparer d’ailleurs ?) n’ont aucun pou-
voir en ou par eux-mêmes. Il peuvent en acquérir, les uns comme les autres, lorsque l’Esprit les
emploie pour parler au coeur des hommes.
Dieu se révèle à Israël sous le nom d’
Elohim
qui est un terme communément utilisé pour désigner les
divinités des peuples païens. Relevez quelques différences qui distinguent radicalement le Dieu de la
Bible des divinités païennes.
- Les dieux des religions égyptiennes, assyro-babyloniennes, cananéennes, naissent et s’engen-
drent progressivement à partir du chaos originel. Dieu est incrée.
- Les divinités des diverses religions sont multiples ; Dieu est unique.
- Elles se querellent, se massacrent entre elles, etc...
- Elles sont représentées à l’image et à la ressemblance de l’homme. C’est la relation inverse dans
la révélation biblique.
- Créées par les hommes et à leur ressemblance, elles les confortent dans leurs passions, tandis
que le Dieu de la Bible est en conflit constant avec les moeurs de l’humanité.
- Elles ne créent pas. Dieu est le créateur de l’être et de toutes choses.
(Voir : Tresmontant,
Introduction à la Théologie Chrétienne
, p. 29s).
Comment expliquer les différentes traductions du mot
Yahveh
dans nos versions : Jehovah, Yahve
(Bible Jérusalem), l’Éternel (Segond, Synodale), Seigneur (TOB) ?
Le problème réside dans le fait que les seules quatre consonnes qui constituent ce nom (d’où :
Tetragramme). Le texte hébreu original ne contient aucune voyelle. Il en résulte que nous ignorons
la prononciation du nom divin. Remarquons que ce n’est pas seulement ce nom qui nous pose un
problème à cet égard, mais tout le texte de l’AT.
D’autre part, après l’exil, au VI° siècle avant X, une crainte superstitieuse a conduit les Hébreux à
cesser de prononcer le nom sacré. Ils l’ont remplacé dans leur lecture par le terme
Adonaï
(le
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Seigneur, mon Seigneur). Cette substitution de termes n’a fait qu’ajouter au mystère de la pro-
nonciation du Tétragramme.
-
Jéhovah
a été construit en adjoignant les voyelles d’Adonaï aux consonnes YHVH.
-
Yahvé
est probablement plus proche de la prononciation initiale.
-
L’Éternel
provient du sens que Dieu lui-même donne à son nom lorsqu’il se révèle à Moïse (Ex
3.13, 15) : « Je suis » = l’éternel présent (cf Ap 1.4, 8). Yahvé dériverait d’ailleurs, peut-être,
du verbe être.
-
Le Seigneur
correspond au mot grec
kurios
par lequel la LXX a traduit YHVH et qui est repris
par les écrivains du NT dans leurs citations de l’AT.
Quelle est la différence entre le Déisme et le Théisme biblique ?
Les deux mots sont étymologiquement synonymes (de
deus
et
theos
= Dieu). Toutefois, si le
déis-
me,
tel qu’il est compris depuis le XVI° siècle, peut admettre l’existence d’un Dieu personnel et
créateur (transcendance), il rejette l’idée que celui-ci s’intéresse encore à sa création. D’où la
négation de sa présence ou de son intervention dans le monde : providence, contrôle du mou-
vement de l’histoire, révélation, rédemption, miracles, etc. Le déisme fut représenté en France par
Voltaire, Rousseau et les Encyclopédistes.
Le théisme biblique
affirme que Dieu est le créateur de l’univers (transcendance) mais aussi qu’il
le maintient et le conduit, par l’action de sa providence et l’oeuvre de la rédemption, à son har-
monie initiale (immanence).
Question 3, page 51 du Manuel.
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