Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 256-275
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 256-275
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 66
Langue Français
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Extrait

a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 256-275.
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a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 256-275.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4935ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 256
l'autre chez les mâles que chez les femelles. Autrement dit les mâles
réagissent plus intensément aux interventions expérimentales. H. W.
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Etudes sur les Nerfs. Fonctions réceptrices et motrices .
79. — J. DIDIÉE. — Les courants de haute frequence et l'organisme.
— R. se, LXVIL, 9 février 1929, p. 65-69.
D'où vient lors de l'application des courants à haute tension l'ab
sence, non seulement des réactions motrices et sensitives, mais même
des réactions tissulaires ? Elle est liée surtout, semblert-il, à la briè
veté du temps de passage de chaque onde, qui peut être inférieur
à un millionième de seconde. Les réactions locales (electrolyse, etc.)
s'accompagnent en effet de la production de bulles, visibles ou mi-
cror copiques. L'expulsion de ces bulles, en même temps qu'elle t
émoigne du processus, lui permet de se produire. Avec les durées très
brèves des ondes à haute tension, la formation de la bulle ne peut
même pas s'ébaucher et dès lors la succession des réactions chimiques
dont l'expulsion de la bulle déclenchait le mouvement ne peut plus
se produire : il n'y a plus décomposition définitive du milieu ni
même décomposition réversible. Les ions sont simplement sollicités
par un effort vibrant extrêmement rapide, et cette « friction inter-
ipnique » reste, avec la chaleur dégagée, le seul effet. Cet effet,
qui rentre dans le cadre des faits de résonance cellulaire est d'ailleurs
important.
Pour,ce qui est de là chaleur dégagée, — qui peut être, on le sait,
ou maintenue au-dessous du seuil de tolérance (diathermie médicale)
ou au contraire le dépasser (diathermie chirurgicale), — on la rap
porte communément à l'effet Joule et on lui applique la formule
Q = Klh. Mais il serait risqué de prendre cette formule dans sa
rigueur mathématique. D'une part elle ne s'applique qu'à des
transformations totales de l'énergie en chaleur : ce n'est pas entièr
ement vrai pour les courants à haute tension. D'autre part la valeur
du facteur R est pour les tissus d'une imprécision très grande.
Enfin, il n'y a pas parallélisme entre la résistance et la chaleur dé
gagée.
L'échaùffement croît avec la résistance d'abord, puis après un
maximum tend à diminuer. Il y aurait une sorte de division de l'éner
gie en deux parties distinctes : le courant de conduction et le courant
de condensation, B ou c, pour utiliser les termes utilisés dans l'indus-
trie,un courant watté conforme à la loi de Joule et un courant déwatté,
incapable d'effet thermique. ' I. M.
80. — H. D. BOUMAN. — Contribution à la connaissance de la marge
d'excitation. — Ar. néerl. de Ph., XIV, 2, 1929, p. 199-233.
Lapicque a déjà montré (1913) que pour l'excitation indirecte, la
marge d'excitation prend une valeur de 1,3, ce que confirment les
expériences de B. Pour l'excitation directe la marge est nettement ANATOMO-PHTSIOLOGIE NERVEUSE. LES NERFS 257
plus grande, ce qui s'expliquerait par la plus grande épaisseur du
muscle, le courant, pour atteindre les fibres éloignées des électrodes
aurait à parcourir cette résistance du muscle, ce qui ferait que l'in
tensité atteignant les fibres lointaines serait sensiblement diminuée.
Pour contrôler cette hypothèse l'auteur a examiné si la marge ne
diminue pas quand la répartition du courant est plus régulière. Il a
en effet obtenu ce résultat en augmentant le nombre des électrodes
ou en les écartant l'une de l'autre. Au contraire, une solution hyper-
tonique (NaCl à 10 %) qui rend moins intime le contact des fibres,
augmente la marge, qui est au contraire diminuée pour une solution
hypotonique. — Avec des décharges de condensateur, la marge est
beaucoup plus grande qu'avec le c, u?ant constant ; en effet, dans ce
cas la quantité d'électricité disponible est déterminée par le con
densateur, alors qu'elle l'est par le muscle lui-même dans le cas du
courant constant. — En plus de Péloignement des fibres, il faut aussi
considérer qu'il y a dans le muscle des tissus conjonctifs et des solu
tions salines, qui servent en quelque sorte de shunt au courant.
Pour le nerf, beaucoup plus mince, ces influences sont insignifiantes,
et avec les décharges de condensateur B. n'a pas constaté d'augment
ation sensible de la marge. Avec des courants de très courtes durées,
il y a également augmentation. En somme, un réactif agissant égale
ment sur les fibres, ne modifie la marge que dans la mesure où il
change aussi le rapport des intensités du courant dans les différentes
parties du muscle. M. F.
81. — G. H. BISHOP et P. HEINBEGKER. — Correlation between
threshold and conduction rate in myelinated nerves (Corrélation entre
le seuil et la vitesse de conduction dans les nerfs my élinisés). — Pr. of
Soc. of experimental Biology and Médecine, XXVI, 1928, p. 240.
Les seuils d'excitabilité se montrent en relation avec les vitesses
de conduction, et par conséquent avec le diamètre des fibres excitées
(dans le phrénique du chat et le sciatique de la grenouille). H. P.
82. — SYBIL COOPER et D. DENNY-BROWN. — The inter
action between two trains of impulses converging on the same motor
neurone (L'interaction entre deux trains d'influx convergeant sur le
même neurone moteur). — Pr. of R. S., B. CV, n° 738, 1929, p. 363-
371.
Deux stimuli afférents distincts, mais produisant une même
réaction musculaire, peuvent être combinés ; dans ce cas, alors
que, pour des rapports d'intensités convenables, l'un des stimuli est
romplètement masqué et paraît inefficace, l'électromyogramme
révèle son influence.
Les expériences des auteurs indiquent que le neurone moteur n'a
pas, après sa décharge, une période réfractaire supérieure à celle de
la fibre nerveuse (1 à 2 a).
Mais, entre les deux voies afférentes convergentes, il doit y avoir
une jonction à conduction irréversible qui les sépare et s'interpose
entre elles et le neurone moteur. H. P.
l'année psychologique, xxx, 17 258 ANALYSES BIBLIOCBAPHIQUE
83. — W. R. AMBERSON et A. C. DOWNING. — The electric
response of nerve to two stimuli {La réponse électrique du nerf à
deux excitations). — J. of Ph., LXVIII, 1929, p.. 1-18,
Confirmation de l'observation de Zotterman : la réponse électrique
du nerf à deux excitations, mesurée par la deflection maxima d'un
galvanomètre magnétique sensible n'atteint pas tout à fait le double
de la valeur donnée par une seule impulsion nerveuse jusqu'à ce que
l'intervalle des excitations devienne plus long que 50 a. On obtient
la récupération complète seulement après 100 cr à 20°. Aux températ
ures plus basses, la récupération est même plus retardée. Le GO2 pro
longe la période réfractaire absolue et augmente le temps nécessaire
pour la récupération complète. Pendant les deux premières heures
après la suppression complète de Poxygène, la forme de la courbe de
récupération subit des modifications relativement légères quoique la
durée de la phase réfractaire absolue augmente lentement et que les
premières phases de la récupération soient quelque peu déprimées.
Le long retard dans la des réponses électriques se r
etrouve à la fois pour les fibres motrices et sensitives. P.B.
84. — W, R. AMBERSON et A. C. DOWNING. — On the form of
the action potentiel wave in nerve {Sur la forme de V.onde de potentiel
d'action dans le nerf). — J. of Ph., LXVIII, 1929, p. 19-38.
Enregistrements photographiques de la deflection d'un galvano
mètre magnétique très sensible produite par des ondes de potentiel
d'action isolées dans le nerf sciatique de la Grenouille ou par deux
ondes à de courts intervalles, démontrant l'existence d'éléments à
voltage bas dan

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