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12009-2010Insti tut d’ Étudedu DéveloppementÉconomique et SocialMAST ER« Études sociales : Tr avail et Développem ent »Mention« Études du Développement »_______________________SPÉCIALITÉ_______________________« Développement local : acteurs sociauxet dynamiques spatiales »Responsable: Gaë lle Gil lot, Maître de confére ncesGaelle.Gil lot@univ- paris1.fr01 43 94 73 57IEDES Service de la Sco larité45bis avenue de la Belle Gabrielle 94736 Nog ent sur Marne Cedex01 43 94 72 15 mai l : scolarite- iedes@univ- paris1.fr 2Sommaire de la plaquette « Développem ent local : acteurs et dynami ques spa tiales »Présen tation de la spécialité…………………………………………………………………………………. p. 3SCHÉMA d’organisation du ma ster…………………………………………………………………………. p. 7Organisa tion des enseignements du semestre 1 de M1 (tronc comm un IEDES)……. p. 8Organisa tion des enseignements S2 à S4 de la spécialité………… …………………………… p. 9Résu més des enseignements de la spécialité……………………………………………………… p. 10….Enquête su r le devenir professionnel des ét udiants de la spécialité……………………. p. 143Spécialité« Développement local : ac teurs soci aux et dy namiques spatiales»PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DE LA SP ÉCIAL ITÉLe s évolutions récentes des pays en développement (crise économique, ajustements structurels, libéralisation sous contrainte, mondialisation, désengagement des Eta ts, montée en puissance des sociétés civiles, décentralisation, démocratisations relatives, paupérisations, ...

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Langue Français

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Institut d’Étude du Développement Économique et Social
1
2009-2010
MASTER « Études sociales : Travail et Développement »  
Mention « Études du Développement »
SPÉCIALITÉ _______________________ _______________________
« Développement local : acteurs sociaux et dynamiques spatiales »
Responsable: Gaëlle Gillot, Maître de conférences Gaelle.Gillot@univ-paris1.fr 01 43 94 73 57
IEDES Service de la Scolarité 45bis avenue de la Belle Gabrielle 94736 Nogent sur Marne Cedex 01 43 94 72 15 mail : scolarite-iedes@univ-paris1.fr  
2
Sommaire de la plaquette « Développement local : acteurs et dynamiques spatiales »
Présentation de la spécialité………………………………………………………………………………….
SCHÉMA d’organisation du master………………………………………………………………………….
Organisation des enseignements du semestre 1 de M1 (tronc commun IEDES)…….
Organisation des enseignements S2 à S4 de la spécialité………………………………………
Résumés des enseignements de la spécialité……………………………………………………… ….
Enquête sur le devenir professionnel des étudiants de la spécialité…………………….
p. 3
p. 7
p. 8
p. 9
p. 10
p. 14
3 Spécialité « Développement local : acteurs sociaux et dynamiques spatiales »  
PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DE LA SPÉCIALITÉ
Les évolutions récentes des pays en développement (crise économique, ajustements structurels, libéralisation sous contrainte, mondialisation, désengagement des Etats, montée en puissance des sociétés civiles, décentralisation, démocratisations relatives, paupérisations, urbanisation soutenue …) ont entraîné de fortes mutations sociales et territoriales. Dans ce contexte, les échecs du développement administré ont contribué à donner une plus grande place à la dimension locale pour la réalisation des conditions d’un développement durable, approprié aux spécificités géographiques et sociologiques. Cette nouvelle orientation a renforcé chez les professionnels du développement un besoin de connaissance et d’analyse des facteurs économiques, géographiques, sociaux et culturels, particulièrement déterminants dès lors qu’il s’agit, non plus d’imposer une croissance économique planifiée d’en haut sous l’impulsion du pouvoir central, mais d’approprier l’offre d’un « développement humain » (intégré, multidimensionnel et participatif) à des situations locales et à des groupes sociaux identifiés à travers leurs caractéristiques propres Dans le cadre des études du développement, la spécialité « Développement local » a l’objectif de former des professionnels capables d’appuyer leurs interventions sur l’analyse des situations concrètes et localisées de développement, dans un contexte complexe et pluridimensionnel et à plusieurs échelles. Afin de diagnostiquer une situation, de monter un projet et de le mener à bien, en milieu rural comme en milieu urbain, il est nécessaire de disposer de repères précis définis à partir des expériences professionnelles (les méthodes, les outils, les pratiques et les modèles évoluant rapidement) et d’être en même temps capable d’une appréhension synthétique de manière à ne pas retomber dans les ornières de la standardisation et de l’hyperspécialisation techniciste. Il s’agit, par conséquent, pour cette spécialité, de former des professionnels aptes à interpréter et à gérer, en généralistes, des situations de développement requérant nécessairement une approche interdisciplinaire, donc aptes, par conséquent, à connaître et à utiliser les ressources pratiques des approches plus spécialisées et monodisciplinaires. L’enjeu de la spécialité « développement local » est donc d’offrir des instruments permettant d’être à même de faire les va et vient indispensables entre des exigences complémentaires : - analyser dans toutes ses subtilités la complexité multidimensionnelle des situations et des actions locales de développement et de les articuler au contexte global/mondial ; - comprendre les différentes rationalités et logiques (sociales, spatiales, économiques, politiques, culturelles) mises en œuvre dans les stratégies des acteurs ; - gérer la multiplicité des spécialisations thématiques et techniques concourant aux processus de développement.  La spécialité comporte donc, à côté d’enseignements offrant les outils intellectuels indispensables à la construction de véritables problématiques  du développement, des enseignements plus étroitement spécialisés de manière à permettre à la fois une bonne analyse des contextes particuliers (urbain ou rural) et l’identification précise des contenus et de la portée des compétences plus techniques (développement agricole, opérations d’urbanisme, analyse de projets, montages financiers, gestion budgétaire des projets, SIG – outil à la fois de recherche et prospectif-…) afin qu’ils puissent les utiliser de manière pertinente et gérer efficacement la collaboration avec les spécialistes.  Il convient également de souligner que, si la spécialité privilégie évidemment les études de cas, la microsociologie des acteurs, la méthode inductive et la théorie enracinée dans l’expérience de terrain (« grounded theory »), elle fait toute sa part nécessaire à la contextualisation macrosociale indispensable pour comprendre et agir dans des situations de plus en plus déterminées par des dynamiques d’échanges, d’interactions et d’ouverture grandissante sur l’extérieur. En particulier, les migrations croisées entre la ville et la campagne,
4 l’urbanisation généralisée, les migrations internationales, les brassages matériels et culturels à l’échelle des nations et de la mondialisation interdisent que l’on perpétue certains schémas dichotomiques (tradition/modernité, villes/ campagnes, communauté/ société, cultures locales/ civilisations universalistes…). C’est pourquoi la spécialité « développement local » présente un parcours très largement commun à ceux des étudiants qui se destinent plutôt au développement urbain et à ceux qui se destinent plutôt au développement rural. Toutefois, afin de ne pas alourdir excessivement le volume horaires des cursus respectifs, quelques uns des enseignements plus spécialisés et/ou plus techniques relèvent d’une option (rurale ou urbaine).
RECRUTEMENT La spécialité « Développement local » accueille un effectif d’environ 30 étudiants par promotion. Elle s’adresse à trois types d’étudiants : - ceux qui ont un cursus classique, notamment en sciences sociales (anthropologie, sociologie, géographie, économie et AES), déjà orientés vers l’étude des PED. - ceux qui relèvent d’autres disciplines (sciences politiques, histoire, philosophie, ingénieurs ou architectes…) et présentent un dossier prouvant leur intérêt pour la question du développement (choix des matières, engagement militant ou associatif, séjours significatifs dans un pays du sud, apprentissage d’une langue vernaculaire). - ceux qui ont déjà une expérience professionnelle avérée dans le champ du développement et qui souhaitent acquérir ou réactiver des outils analytiques, conceptuels et méthodologiques qui leur permettront de progresser dans leur métier. [La validation d’acquis professionnels est possible selon les modalités en vigueur. Le candidat devra faire la preuve que ces acquis professionnels sont liés aux thèmes développés dans la spécialité].
DÉBOUCHÉS (voir aussi l’enquête sur le devenir professionnel des étudiants, en partie 6) La spécialité « Développement local » vise à former d’abord des professionnels de terrain -chargés d’études socio-anthropologiques, socio-urbanistes, cadres généralistes, gestionnaires, coordinateurs, experts-juniors, évaluateurs, consultants – destinés avant tout à travailler dans les ONG de développement, dans les bureaux d’études et dans le cadre de la coopération décentralisée, mais aussi dans les institutions nationales, européennes ou internationales. Les débouchés peuvent être présentés par grandes familles : - ONG chargées d’actions de développement intégré en milieu rural ou en milieu urbain ou engagées dans des programmes sociaux spécifiques (développement social des quartiers, insertion professionnelle, travail des enfants, projets éducatifs et socio-éducatifs, programmes de santé primaire, promotion féminine…) : par exemple Aide et Action, Enfants Réfugiés du Monde, ENDA, CCFD, Fondation Abbé Pierre, Secours Catholique section Internationale, Fondation des Apprentis d’Auteuil section International, CEMEA section international, Solidarité Sida… - Réseaux tels que Coordination Sud, Cités Unies France. - Bureaux d’études et cabinets d’experts intervenant sur des programmes de développement  économique en milieu rural comme en milieu urbain ou sur des interventions sectorielles (amélioration de l’habitat, promotion des PME, modernisation du secteur informel, adduction d’eau, infrastructures, etc.) tels que SODETEG, SOFRECO, GRET, CIEP, ISTED, IRAM, etc. - Organismes publics (collectivités territoriales : Municipalités, Conseils généraux, Conseils régionaux, …) ou privés (Sociétés d’Economies Mixtes) intervenant dans le champ de la coopération décentralisée avec leurs homologues des PED ou sur le développement local en France (aide à la création de petites structures économiques, économie solidaire, accueil et insertion des migrants, éducation au développement, gestion urbaine, …) Administrations publiques (françaises ou étrangères) de l’enseignement, des universités et de -la recherche publique ou institutions privées.
5 - Institutions internationales de coopération dans les domaines du développement économique, de l’éducation, de la santé, de l’enfance, etc. (MAE Paris, les postes SCCAC des Ambassades, UNESCO, UNICEF, BIT, Commission européenne Direction des Affaires Sociales, PNUD, projets VIH/sida, PNUE, FAO) ; intégration aux fonctions publiques internationales par voie de concours ou par voie contractuelle. Poursuite d’études doctorales en France, dans l’UE ou un pays tiers.
EQUIPE PEDAGOGIQUE PROPRE A LA SPECIALITE (S2 et S3): CHAMPETIER Séverine, Consultante IPSEAU CREPIN Xavier, Directeur général ISTED DAMIAN Michel, Professeur UPMF Grenoble DESTREMAU Blandine, Chercheur CNRS/IEDES DIAZ, Isabel, chargée de programmes ville ISTED DIOP Moustapha, Université Paris 1 DOLIGEZ François, chargé de programmes IRAM D’HONT Olivier, Professeur, Université de Paris 1 - IEDES DUPONT Véronique, DR IRD FILIPPA Maria Andrea, chercheur associé au Matisse-CES, Université de Paris 1 GILLOT Gaëlle, Maître de conférences, Université Paris 1 - IEDES GUENARD Charlotte, Maître de conférences, Université Paris 1 - IEDES LHOMME Anne, responsable des offres de service IRAM KABECHE Djilali , Coordinateur de projets, Association Migration Solidarité et Echanges pour le Développement (AMSED) Strasbourg LANZAROTTI Mario, Maître de conférences, Université de Paris1 - IEDES LE NAELOU Anne, Maître de conférences, Université Paris 1 - IEDES LHOPITAL Louis, consultant ISTED MACKIEVICZ Myriam, AVSF-CICDA MERLET Michel, Directeur d’AGTER NEU Daniel, GRET TOULOUSE Benoît, Doctorant IDUP, ATER Paris 7
PARCOURS DE FORMATION ET ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS Le premier semestre (258 h) est commun à toutes les spécialités du master. Il vise à l’acquisition de « fondamentaux » nécessaires à l’étude et à l’action dans le domaine du développement. Ce premier semestre commun favorise également la consolidation d’une culture générale scientifique en SHS, voire de mise à niveau.  A la fin du premier semestre de tronc commun, sur la base de leurs résultats et de leur projet professionnel, les étudiants s’orientent vers la spécialité « Développement local », à la suite d’un entretien avec une commission d’orientation. Le  second semestre  (242h) est constitué d’enseignements de tronc commun d’orientation généraliste et d’enseignements spécialisés permettant d’aborder des questions relatives au développement local sous une perspective pluridisciplinaire. La possibilité de choisir une orientation à dominante urbaine ou à dominante rurale est offerte par des séminaires optionnels au sein de la spécialité. Ce second semestre est commun aux étudiants de « Développement local » et « Développement agricole ». Le troisième semestre (228 h) est essentiellement consacré aux enseignements de la spécialité, centrés sur les aspects professionnels et méthodologiques du développement local (analyse des acteurs, méthodes et outils des enquêtes, montage et évaluation de projets, utilisation des SIG -Systèmes d’Information Géographique). Comme au second semestre, les étudiants pourront choisir un parcours à dominante urbaine ou rurale et personnaliser leur itinéraire d’étude par le choix d’une option. La possibilité d’un stage collectif de terrain  a été introduite lors de la modification de la maquette (CEVU 5/06/2008). « Monde rural : pratiques de la vie quotidienne » et « Outils de l’aménagement et du projet urbains » permettent de rendre ce stage possible sans en faire une
6 obligation si jamais les conditions ne sont pas réunies : 2 séminaires de 24h l’année où l’on ne réalise pas de stage, qui se transforment en 2 séminaires de 12h pour préparer le stage l’année l’on part sur le terrain, les 2X12h restant étant réalisées sur place lors du stage collectif. Son but est de réaliser un exercice pratique d’observation et de description soit d’une activité liée au développement local, soit d’un tissu urbain, soit d’une situation sociale en milieu rural. Il est l’occasion de rencontrer en situation des acteurs du développement en France ou à l’étranger. Il peut avoir lieu soit : en France à Paris (les étudiants suivent par groupe de 3 ou 4 pendant plusieurs journées des -organismes qui font du terrain comme Samu social, Restau du Cœur, Secours Populaire ou Catholique, etc…). - à l’étranger : expérience d’Istanbul en 2008 à renouveler. Ce stage aura lieu en janvier , avant les examens. L’évaluation du stage/des séminaires se fera par des exposés ou une exposition ou un document écrit (dossier). Cette expérience collective est extrêmement enrichissante pour tous et demande souvent un investissement important, mais très valorisable. Le quatrième semestre  est entièrement consacré à un stage obligatoire (4 mois minimum, 6 mois maximum) qui est le moment clé de la formation, et vise à préparer l’étudiant à s’insérer dans le milieu professionnel du développement local. Il requiert par conséquent une définition précise par l’étudiant de son projet professionnel. Il est fortement recommandé aux étudiants de s’orienter vers un stage de terrain au cours duquel ils soient amenés à recueillir de première main l’essentiel de leurs informations. Cependant, les stages effectués au siège des organismes d’accueil ne sont pas interdits dès lors que les stagiaires prennent l’organisme lui-même comme objet d’enquête et d’étude. L’étudiant recherche lui-même son stage, aidé par la Mission Université Entreprise de Paris 1, notamment pour la rédaction du CV et de lettres de motivation, et la mise à disposition d’une base de données sur les organismes susceptibles d’accueillir des stagiaires. Une convention de stage obligatoire devra être signée entre l’IEDES et l’organisme d’accueil, selon les règles communes de l’Université de Paris 1. Après accord de la commission d’orientation, les étudiants peuvent effectuer un semestre de scolarité dans d’autres Masters européens agréés par l’IEDES.
VALIDATION DE LA MAITRISE D’UNE LANGUE ETRANGERE Cette validation est obligatoire dans le cadre des masters. Le TD de langues est obligatoire en S1 de M1, à l’exception des étudiants présentant un diplôme spécifique de langue (dont la liste sera établie par le SEGLAS et le SELVA, services d’enseignement des langues de Paris 1) ; la note de contrôle continu sert de base à la validation, qui est donc incluse dans l’ensemble des crédits (pour 2 ECTS). Le volume horaire du TD de langue, obligatoire, est comptabilisé en S1 de M1. Trois situations possibles : - les étudiants qui choisissent l’anglais ou l’espagnol se voient proposer un TD dans une de ces deux langues à l’IEDES. - les étudiants qui choisissent une autre langue, enseignée par le SELVA et le SEGLAS (services des langues de Paris 1) : italien, allemand, portugais, arabe, russe, chinois (sous réserve pour ce dernier) se voient offrir la possibilité de suivre un enseignement par ces services. Ils peuvent également, sous réserve de l’accord du directeur de la spécialité, choisir de valider leur connaissance d’une autre langue, certifiée par une autre institution (par exemple l’INALCO pour les langues « orientales ). » - les étudiants dont la langue « maternelle » est une des langues citées ci-dessus ne peuvent choisir de valider leur connaissance de cette langue ; soit ils choisissent une autre de ces langues, soit ils choisissent un enseignement de « FLE » (Français langue étrangère) qui sera assuré par le SEGLAS. Les étudiants entrés directement en S2 de M1, ou en M2, doivent présenter une certification de leur maîtrise d’une langue étrangère obtenue dans le M1 qu’ils ont suivi ; à défaut de celle-ci,
7 ou de la possession d’un diplôme spécifique de langue (dont la liste sera établie par le SEGLAS et le SELVA), ils suivront obligatoirement un TD de langues durant le 1 er semestre de M2, en lieu et place de « l’option libre ».
CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Le contrôle des connaissances, pour la spécialité « Développement local » est conforme aux dispositions générales pour la première année de la mention « Etudes du développement » (voir présentation générale). Pour la seconde année de la mention, voir également la présentation générale et le tableau. Pour cette spécialité, une note de stage strictement inférieure à 8/20 est éliminatoire. Le jury se réunit immédiatement après la notation des rapports de stage et calcule la moyenne générale annuelle de chaque étudiant sur la base des coefficients prévus. Pour tenir compte de situations très particulières, il peut attribuer des « points de jury » aux étudiants qui n’ont pas obtenu la moyenne générale de 10/20. SCHÉMA d’organisation du master
MENTION « ED M2 »
S4 Stage
Spécialité S3 Spécialité :  UE 1 à 3 « Développement local : acteurs et dynamiques s atiales» p Orientati on S2  Tronc Commun : UE1 Spécialité : UE 2 à 3 M1 Orientati on S1  Tronc Commun : UE 1 à 3
Licences sciences économiques et sociales, gestion, AES, IEP Diplômes équivalents
Entrées Parcours
Maîtrises sciences sociales, AES Diplômes IEP Diplômes ingénieurs ou équivalents Validations d’acquis Autres S1 de l’Université de Paris 1
      Validations d’acquis
8 Organisation des enseignements de S1 : Tronc commun à tout le M1 Intitulé des UE et des enseignementsCMTDTotalCoeff. Contraôilses adnecse s conn Semestre 1 UdéEv enlo°p p1e :m ePnetrspectives historique et mondiale du 10 Histoire du développement : B. Lautier 18 2 Epreuve écrite Economie internationale et économie du développement : 48 6 Epreuve écrite M. Lanzarotti et G. Grellet TD del’UE 1 16 2 Contrôle continu UE n° 2 : Socio-anthropologie du développement 10 Sociologie du développement et sociologie 48 5 Epreuve écrite politique des PVD : N. Khouri et A. Guichaoua Anthropologie du développement : O. D’Hont 24 3 Epreuve écrite TD de l’UE2 16 2 Contrôle continu UE n° 3 Espaces et Populations des PVD 10 Géographie des territoires et géopolitique du 36 4 Epreuve écrite développement : G. Gillot, I. Bergamaschi Démographie des PVD : A. Quesnel 18 2 Epreuve écrite TD de l’UE 3 16 2 Contrôle continu TD de langues et validation de la maîtrise d’une langue 18 2 Contrôle continu étrangère Volume semestriel des enseignements Volume semestriel par étudiant 192 66 258 30
9 Organisation des enseignements S2 à S4 de la spécialité « DEVELOPPEMENT LOCAL : acteurs et dynamiques spatiales » Enseignements au choix : (R) parcours à dominante rurale, (U) Parcours à dominante urbaine Semestre 2 : CM CCroéedfists Contrôle des connaissances UE n°1 : Actions et acteurs du développement 72 8 Acteurs et politiques de l’aide : F. Pacquement, A. Guichaoua, A. Le Naëlou 24 3 Epreuve écrite Conférences : Pratiques sociales et professionnelles du développement : coordonnées par 24 3 Dossier A. Le Naëlou, G. Gillot Les outils d’interventions internationales : des institutions à la société civile : coordonnés 24 2 Epreuve écrite par M. Marouani et G. Gillot UE n°2 : Espaces et sociétés 90 11 Pauvreté, inégalités : définition, interventions : C. Guénard, B. Destremau, G. Gillot 24 3 Contrôle continu ou dossier Problèmes fonciers : M. Diop, M. Merlet 24 3 Contrôle continu ou dossier Urbanisation et aménagement du territoire : G. Gillot 24 3 Epreuve écrite (R) Anthropologie du monde rural : O. D’Hont 18 2 Epreuve écrite ou (U) Pratiques citadines : V. Dupont, G. Gillot 18 2 Exposé oral UE n°3 : Problématiques et outils d’intervention locale 80 11 Décentralisation et coopération décentralisée : D. Kabeche 18 2 Epreuve écrite Environnement et développement durable : M. Damian, O. D’Hont 18 2 Contrôle continu Economie du développement local : M. Lanzarotti 12 2 (R) Economie agraire : M. Lanzarotti 12 2 ou ou ou (U) Economie urbaine : M. A. Filippa 12 2 Epreuve orale Protocole et élaboration d’enquêtes : C. Guénard 8 1 Contrôle continu (R) Pratiques professionnelles du développement agricole : C. Guénard 12 2 Dossier ou ou ou (U) Traitement statistique d’enquêtes en milieu urbain : C. Guénard 12 2 Dossier Volume semestriel des enseignements du S2 242 30 Contrôle des Semestre 3 CMCCroéedfi.t/s connaissances Note sur 20s UE n°1 : Méthodologie et évaluation des projets de développement 114 13 Méthodologie des enquêtes et évaluation : C. Guénard, A. Le Naëlou 36 4 Contrôle continu Métropolisation et stratégies des acteurs : X. Crépin 24 3 Contrôle continu Informatique et SIG appliqués à l’aménagement territorial : B. Toulouse 30 3 Contrôle continu (R) Monde rural : pratiques de la vie quotidienne 24h ou 12h +stage de terrain : O. D’Hont 24 3 Contrôle continu Ou ou ou ou (U) Outils de l’aménagement et du projet urbains 24h ou 12h +stage de terrain : G. Gillot 24 3 Contrôle continu UE n° 2 : Gestion de projet locaux 114 17 Microfinance : F. Doligez 24 4 Contrôle continu Développement local et coopération internationale (Appel d’offres) : A. Lhomme 30 4 Contrôle continu Gestion de projet : dimensions comptable et financière : S. Champetier 18 3 Contrôle continu (R) Le cycle du projet agricole : méthode et analyse : D. Neu et M. Mackievicz 24 3 Contrôle continu ou ou ou ou (U) Maîtrise d’ouvrage et analyse de projets urbains : I. Diaz et L. Lhopital 24 3 Contrôle continu Option libre 1 18 3 -Volume semestriel par étudiant 228 30 Semestre 4 Crédit s Stage et rapport de stage pour le UE n°1 : STAGE De 4 à 6 mois 30 15 septembre + évaluation. Note éliminatoire : 8/20 5 Volume total des enseignements de la spécialité par étudiant (S2+S3) 458 Volume total y compris S1 et langues 716 Volume total des enseignements de la spécialité par étudiant (S2+S3) 452 Volume total y compris S1 et langues 710
10 Résumés des enseignements de la spécialité
C O U R S D U S 2
« Pauvreté, inégalités : définition, interventions » Blandine Destremau, Charlotte Guénard, Ce cours est constitué d’un enseignement magistral qui traitera des éléments d’analyse du système international de lutte contre la pauvreté et de ses évolutions récentes (valeurs et discours, instruments de mesure de la pauvreté et des inégalités, acteurs et institutions, politiques et modes d’intervention) ainsi que des dynamiques et stratégies de sortie de la pauvreté de la part des personnes pauvres.
« Problèmes fonciers », Mustapha Diop, Michel Merlet   L'enseignement traitera des questions relatives à l'environnement foncier du développement local selon une approche socio-anthropologique. Basé sur des exemples de l'Afrique Noire, d'Amérique du Sud ou d'Europe, il privilégiera une analyse des questions d'accès à la terre, des représentations et des effets de la répartition du foncier sur le développement local, en tenant compte des déterminants aux échelles nationale et internationale..
« Urbanisation et aménagement du territoire dans les PED » , Gaëlle Gillot Depuis un peu plus d’un demi-siècle les pays en développement se sont urbanisés à un rythme si rapide que les plus grosses villes du monde y seront essentiellement situées d’ici à 2015. Il est dès lors impossible de faire l’impasse sur un phénomène aussi massif et complexe que l’urbanisation. Cet enseignement vise à donner des repères en ce qui concerne les grandes thématiques touchant à l’urbain dans les pays en développement. La démarche thématique permet d’aborder les questions essentielles qui caractérisent les villes d’aujourd’hui et de les analyser. La croissance spatiale et du nombre d’habitants, la structure fonctionnelle et sociale, l’impact du tourisme sur les villes mais aussi sur l’aménagement du territoire, le logement, le transport et l’accès à l’eau (par exemple) sont autant d’entrées qui permettent de comprendre les données des défis auxquels doivent faire face les villes des pays en développement, les enjeux, les difficultés, mais également les solutions qui ont été apportées, les politiques urbaines, les grandes tendances actuelles de l’évolution des villes tant dans leurs structures que dans leur gestion, rapportées aux tendances mondiales. A l’issue de l’enseignement, l’ensemble des thématiques abordées se complètent mutuellement et forment un tout qui dessine un panorama général de la situation de l’urbanisation et de l’aménagement du territoire dans les PED.
« Anthropologie du monde rural » , Olivier D’Hont Le séminaire traite de l'approche ethnographique de la ruralité : communautés rurales, pratiques de production, de transformation et de consommation, interface avec le milieu, interface avec le contexte englobant. L'accent sera mis sur la modélisation d'une situation rurale.
« Pratiques citadines » , Monique Bertrand, Véronique Dupont, Gaëlle Gillot Une première partie introduira les notions d’urbanité et citadinité et les défis du « vivre ensemble » dans les villes du Sud soumises à des dynamiques de transformations plus rapides que ce qu’ont pu connaître les villes du Nord, dans des contextes porteurs de discriminations socio-spatiales croissantes, voire d’exclusions. Une deuxième partie illustrera diverses dimensions des pratiques citadines (migrer, habiter, travailler, se divertir…) à partir d’exemples africains et asiatiques et du monde arabe : accès au foncier et au logement, aux emplois et aux services urbains, pratiques résidentielles et de mobilité… ; en résumé : contraintes, choix et stratégies d’accès à la ville et à ses ressources.
« Décentralisation et coopération décentralisée » , Djilali Kabeche Ce cours traitera de la décentralisation et de la coopération décentralisée ainsi que leurs impacts sur le développement. Il sera basé sur des expériences et des cas pratiques, en soulignant leurs forces et faiblesses dans les contextes des pays en voie de développement. Sera abordé également le contexte politique et économique dans lequel elles sont mises en place, les implications de ces changements de niveaux de compétences. Une seconde partie abordera les enjeux, les stratégies opérationnelles des acteurs et l’étude critique des approches de la coopération décentralisée, à partir de projets et d’expériences concrètes (par ex. la coopération Fès –Strasbourg en question)
« Environnement et développement durable » , Michel Damian / Olivier D’Hont Ce cours est structuré autour de deux approches:
11 - une approche économique qui fait appel à l'histoire des idées et à la théorie des relations internationales. Elle introduit aux grandes thématiques relatives à l'environnement et au développement durable ou soutenable (origine des débats et controverses, limites de la croissance, commerce international et gouvernance globale, changement climatique) - une approche anthropologique autour de la définition d'un projet ou de l élaboration d'un code rural afin d'infléchir les pratiques locales en faveur d'une meilleure pérennisation des ressources. Cette réflexion s appuie notamment sur l étude du système technique d'une communauté rurale, de l'empreinte écologique, des droits d'accès aux ressources. « Economie du développement local » , Mario Lanzarotti Ce cours propose une réflexion critique sur les politiques de développement local. Dans premier moment sont présentés et discutés les principaux concepts mobilisés par l’idée de développement local, notamment ceux de capital social et « d’empowerment » ; les avantages des projets de développement local du point de vue de la théorie économique seront également abordés. Ensuite il sera question des résultats des stratégies de développement local. Seront alors présentées des évaluations générales ainsi que des études de cas de projets et de programmes de développement local.
« Economie agraire » , Mario Lanzarotti Ce cours comporte deux parties. La première est une initiation à la théorie des Systèmes Agraires accompagnée d’un volet méthodologique de modélisation des exploitations agricoles. Le propos conceptuel sera illustré à l’aide d’études de cas. La seconde partie traite de quelques grands thèmes d’économie agraire, en présentant la manière dont ils ont été analysés par des grands auteurs de l’histoire de la pensée économique. Seront ainsi abordées des questions comme l’efficacité relative des différentes formes de faire valoir la terre, la rente foncière, la rationalité de l’exploitation paysanne, les rapports entre agriculture et développement.
« Economie urbaine » , Maria Andrea Filippa Le cours d’économie urbaine est consacré à l’étude de la dimension spatiale dans la théorie économique et, en particulier, des aspects économiques propres à l’espace urbain. L’objectif final de la matière est double : d’une part, il s’agit de comprendre les éléments intervenant dans le développement économique des territoires à travers les enseignements des différentes théories économiques et, d’autre part, le cours doit permettre d’acquérir les compétences techniques nécessaires à l’analyse des problématiques économiques locales et à la réalisation d’études empiriques. Le programme est articulé en quatre sections distinctes. Dans la première section, nous examinons les principales théories économiques qui analysent l’espace, son rôle dans les processus économiques ainsi que la structuration de l’espace par les activités économiques. La deuxième section explore une problématique majeure de l’analyse spatiale : la localisation des activités économiques ; il s’agit notamment d’analyser les différents apports théoriques décrivant les processus de concentration et d’agglomération des activités économiques et la formation de systèmes productifs de type local. Les deux dernières sections s’attachent aux aspects empiriques de l’économie urbaine. Ainsi, la troisième section se focalise sur les facteurs économiques intervenant dans le développement économique urbain, les ressources statistiques disponibles et les indicateurs utilisés par les économistes et les décideurs publics travaillant dans ce domaine. La dernière section est consacrée aux diagnostics territoriaux, avec un intérêt particulier pour l’identification des facteurs d’attractivité des territoires et des éléments pris en compte dans la définition des politique publiques ; le cours se termine par la présentation des d’études de cas réalisés par les étudiants. « Protocole et élaboration d’enquêtes », Charlotte Guénard Après une introduction sur la théorie des sondages, ce cours est centré sur l’élaboration de protocoles d’enquêtes tirée d’exemples concrets  et initie à la maîtrise d’un didacticiel d’élaboration de questionnaires d’enquête.
« Pratiques professionnelles du développement agricole » , Charlotte Guénard  et professionnels extérieurs Il s’agit de rencontres de différents types avec des professionnels du développement agricole : visite auprès d’un exploitant (région parisienne), rencontres au Salon de l’Agriculture de Paris, entretiens avec des professionnels sur des thématiques définies par les étudiants et/ou conférences d’intervenants extérieurs sur leurs pratiques et leur parcours professionnels.
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