Le surplus de productivité globale et la norme d efficacité intersectorielle - article ; n°4 ; vol.28, pg 596-609
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Le surplus de productivité globale et la norme d'efficacité intersectorielle - article ; n°4 ; vol.28, pg 596-609

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Description

Revue économique - Année 1977 - Volume 28 - Numéro 4 - Pages 596-609
Cet article a pour objet de mettre en évidence la relation qui existe entre la norme d'efficacité intersectorielle et le surplus de productivité globale. Il est d'abord présenté une analyse graphique simple de la formation et de la distribution du surplus de productivité globale. L'extension de cette analyse à la norme d'efficacité intersectorielle montre que les applications antérieures de cette norme ont négligé les éléments de prix résultant des écarts d'efficience par rapport à la norme, et que la prise en compte de ces éléments nécessite l'abandon du simple ajustement d'une norme pour l'établissement de comptes formellement analogues aux comptes de surplus de productivité globale. En conclusion, il est suggéré une approche combinant les deux analyses.
The surplus of global factor productivite and the inter-industrial standard of effectiveness
The purpose of this article is to emphasizc the relationship between the standard of inter-industrial effectiveness and the surplus of global productivity. First, a simple process chart of the formulation and distribution of global productivity surplus is presented. The extension of that analysis to the standard of interindustrial effectiveness shows that the previous applications of this standard have overlooked the price elements resulting from the divergences of efficiency between the standard and the industries. It also indicates that taking these elements into account implies giving np the simple adjustment of a standard in order to establish accounts that arc absolutely similar to the global productivity surplus accounts. In conclusion, an approach combining the two analyses is suggested.
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 97
Langue Français

Extrait

Monsieur Jean-Pascal Simonin
Le surplus de productivité globale et la norme d'efficacité
intersectorielle
In: Revue économique. Volume 28, n°4, 1977. pp. 596-609.
Résumé
Cet article a pour objet de mettre en évidence la relation qui existe entre la norme d'efficacité intersectorielle et le surplus de
productivité globale. Il est d'abord présenté une analyse graphique simple de la formation et de la distribution du de L'extension de cette analyse à la norme d'efficacité intersectorielle montre que les applications antérieures
de cette norme ont négligé les éléments de prix résultant des écarts d'efficience par rapport à la norme, et que la prise en compte
de ces éléments nécessite l'abandon du simple ajustement d'une norme pour l'établissement de comptes formellement
analogues aux comptes de surplus de productivité globale. En conclusion, il est suggéré une approche combinant les deux
analyses.
Abstract
The surplus of global factor productivite and the inter-industrial standard of effectiveness
The purpose of this article is to emphasizc the relationship between the standard of inter-industrial effectiveness and the surplus
of global productivity. First, a simple process chart of the formulation and distribution of global productivity surplus is presented.
The extension of that analysis to the standard of interindustrial effectiveness shows that the previous applications of this standard
have overlooked the price elements resulting from the divergences of efficiency between the standard and the industries. It also
indicates that taking these into account implies giving np the simple adjustment of a standard in order to establish
accounts that arc absolutely similar to the global productivity surplus accounts. In conclusion, an approach combining the two
analyses is suggested.
Citer ce document / Cite this document :
Simonin Jean-Pascal. Le surplus de productivité globale et la norme d'efficacité intersectorielle. In: Revue économique. Volume
28, n°4, 1977. pp. 596-609.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1977_num_28_4_408339LE SURPLUS DE PRODUCTIVITE GLOBALE
ET LA NORME DŒFHCACITE
INTERSECTORIELLE
et article a pour objet de mettre en évidence la relation qui
existe entre la norme d'efficacité intersectorielle présenté par l'IREP
(J. De Bandt, 1971, 1975) et le concept de surplus de productivité glo
bale, et de montrer que ce sont deux applications différentes de la
même approche. La première de ces deux analyses compare l'effica
cité relative de chaque secteur d'un ensemble par rapport à une
norme moyenne estimée pour tous les secteurs 1, tandis que la deu
xième mesure le gain d'efficience dans l'emploi des facteurs que con
naît un secteur ou un ensemble de secteurs au cours d'une période.
Nous allons présenter une approche graphique commune à ces
deux analyses, en prenant comme point de départ la représentation
de la norme d'efficacité inters ectorielle faite par le professeur De
Bandt. Cependant, à la différence de ce dernier, nous raisonnerons
en terme de répartition de la production en valeur plutôt que de
répartition de la valeur ajoutée. Nous commencerons par exposer la
formation du surplus de productivité globale et sa répartition, puis
nous développerons la norme intersectorielle à la lumière de cette
analyse, ce qui nous conduira à une interprétation de cette norme
différente de celle que propose le professeur De Bandt. En effet, ce
dernier inclut dans l'efficacité à la fois l'efficience, qui est une notion
strictement technique, et des éléments de prix (des facteurs et du
1. La même analyse s'applique à la comparaison de l'efficacité relative de
chaque entreprise composant un secteur donné, par rapport à une norme intra-
sectorielle. LE SURPLUS DE PRODUCTIVITE GLOBALE 597
produit) (1975, p. 133). Un écart d'efficacité par rapport à la norme
peut dans certains cas ne venir que d'éléments de prix. Sans rejeter
cette possibilité, nous mettrons en évidence le fait que toute diver
gence d'efficience se traduit automatiquement par des modifications
des prix des facteurs ou (et) du produit par rapport aux prix de la
norme, modifications auxquelles peuvent s'ajouter des variations
autonomes de ces prix. Ces dernières peuvent être rapprochées du
concept d'« héritages » utilisé dans l'analyse du surplus de product
ivité globale. L'ensemble de notre étude suggère alors une appli
cation de la norme intersectorielle d'efficacité différente de celle qui
a été pratiquée jusqu'à présent.
I — Représentation graphique
de la formation et de la distribution
du surplus de productivité globale
Supposons un secteur utilisant deux facteurs de production L et
C dont les prix sont respectivement w et r, et entre lesquels se répartit
entièrement la production en valeur (p. q). En t = 0, on peut écrire :
(1-1) Po ?o = wa Lo + ro Co
d'où :
(1-2) Po <7O/Lo = «>„ + ro Co/Lo
expression qui peut se représenter par une droite, Do, dont l'ordonnée
à l'origine est w0, la pente r0, et l'abscisse à l'origine — wo/ro (figure
n° l)2.
Supposons que le secteur puisse être représenté par le point N
situé sur Do. L'ordonnée de ce point indique la valeur de p0 q^fLo,
tandis que la valeur de pQ qa/CQ est donnée par la pente de la demie
droite joignant l'origine à ce point.
2. La même analyse pourrait être faite avec l'isocoût de référence (De Bandt,
1975, p. 137) qui représente les combinaisons de coefficients techniques, C/q et
h/q, correspondant à un même niveau de coût. En effet, à partir de (1-1), on
peut écrire — — = — — . 2_ • — !L qUi est l'expression d'une droite (tracée
dans plan h/q, C/q) de pente — ti>0/r0, d'ordonnée a 1 origine, p0/r0, d abscisse
à l'origine, pQ/w0. Un gain d'efficience entre * = 0 et t = 1, se traduit par un
déplacement de l'isocoût vers l'origine. 598 REVUE ECONOMIQUE
FIGURE 1
roLi
Entre t = 0 et t = 1, le gain d'efficience permet de dégager un
surplus, S, égal à la différence entre la variation du volume du pro
duit et la variation du volume global des facteurs :
(1-3) S = pQ <70) — w0 (Lx — Lo) — r0 (q — Co
ce surplus étant identique à l'économie de facteurs en volume, donc
au gain d'efficience, réalisée entre ces deux dates (R. Courbis et P.
Temple, 1975, p. 14) :
(1-4) S = K Lo + ro Go) —
On peut écrire à partir de (1-1) et de (1-3) :
(1-5) S = p0 qx — w0 Lx — r0
et
(1-6) ll^L = w + + r _
expression qui peut être représentée par une droite, Di, dont la pente,
r0, est identique à celle de Do. Son ordonnée à l'origine est tva + S/Li, SURPLUS DE PRODUCTIVITE GLOBALE 599 LE
le taux de rémunération initial de L plus le surplus par unité de
facteur L, et son abscisse à l'origine est — (tü0 Li + S) .
On remarque que :
(1-7) -S. _ Sl = A
ro Li
La hausse de p0 q/h est supérieure à S/Lj. si C/L augmente, et lui
est inférieure si C/L diminue, étant nulle lorsque la diminution de
C/L est égale à S/r0 Li.
Il n'est pas possible de se fixer un point a priori sur Di. Supposons
que la production ait lieu en M, où Ci/Lx > Co/Lo, ce qui implique
une hausse de p0 q/L et une baisse de p0 q/C. La répartition du
surplus va s'effectuer à partir de ce point. En t = 1, la valeur de
la production se répartit ainsi :
(1-8) Pl qt = w1 L, + rx C,
d'où on peut écrire, en combinant (1-5) et (1-8) :
(1-9) S = Lx (w, — wQ) + C, (r, — r0) — qx (p} — pn)
c'est-à-dire que le surplus peut être distribué aux acheteurs du pro
duit sous forme de baisse de son prix (p1 < p0) ou aux fournisseurs
de facteurs sous forme d'une augmentation de leurs prix (wt > w0 ou
(et) rx > r0). Nous examinerons trois possibilités : le surplus est attr
ibué entièrement aux facteurs, il est attribué entièrement aux acheteurs
du produit, en enfin il se répartit entre eux.
Dans le cas où les facteurs se répartissent tout le surplus, px = p0,
on peut tracer la droite représentant l'identité :
où pi, Wi et fi sont les prix pratiqués en t = 1. L'ordonnée à l'origine
de cette droite est wx, sa pente est rx et elle passe par le point M.
Son abscisse à l'origine, — tOi/ru indique la manière dont se répartit
le surplus entre L et C. La figure n° 2 r

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