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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. Les choix d’orientation : état des lieux d’une question au carrefour du
collectif et de l’individuel, du public et du privé, de l’ordre et du
désordre

A/ Petite histoire des choix d’orientation : passage d’un modèle autoritariste à
un modèle individualiste

1. De l’entre deux guerres à la fin des années 50 : une orientation
« autoritaire » et des choix d’orientation relativement « imposés »
2. Des années 50 aux années 70 : une orientation qui se tourne vers la
guidance mais des choix régulés
3. Les années 70-90 : l’idée de l’éducation à l’orientation et l’évolution
vers la notion de choix individuel

B/ L’éducation à l’orientation : état des lieux d’un projet… en mal d’application

1. L’éducation à l’orientation : définition et objectifs
2. L’éducation à l’orientation : une théorie plus qu’une pratique
Limites et faiblesses de la mise en œuvre de l’éducation à l’orientation
Une absence de programme et de contrôle
Des mesures-rustines et au coup par coup
Une orientation encore trop souvent subie

C/L’orientation et les choix d’orientation : développement d’un marché privé
« sens dessus dessous »

1. Les insatisfactions croissantes des jeunes et de leur famille vis-à-vis
du système d’orientation
Le mécontentement et l’inquiétude des parents
Les critiques des élèves (collégiens, lycéens, étudiants)
Les besoins exprimés par les étudiants :
2. L’essor du marché privé ...

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www.biop.ccip.fr SOMMAIRE INTRODUCTION I. Les choix d’orientation : état des lieux d’une question au carrefour du collectif et de l’individuel, du public et du privé, de l’ordre et du désordre A/ Petite histoire des choix d’orientation : passage d’un modèle autoritariste à un modèle individualiste 1. De l’entre deux guerres à la fin des années 50 : une orientation « autoritaire » et des choix d’orientation relativement « imposés » 2. Des années 50 aux années 70 : une orientation qui se tourne vers la guidance mais des choix régulés 3. Les années 70-90 : l’idée de l’éducation à l’orientation et l’évolution vers la notion de choix individuel B/ L’éducation à l’orientation : état des lieux d’un projet… en mal d’application 1. L’éducation à l’orientation : définition et objectifs 2. L’éducation à l’orientation : une théorie plus qu’une pratique Limites et faiblesses de la mise en œuvre de l’éducation à l’orientation Une absence de programme et de contrôle Des mesures-rustines et au coup par coup Une orientation encore trop souvent subie C/L’orientation et les choix d’orientation : développement d’un marché privé « sens dessus dessous » 1. Les insatisfactions croissantes des jeunes et de leur famille vis-à-vis du système d’orientation Le mécontentement et l’inquiétude des parents Les critiques des élèves (collégiens, lycéens, étudiants) Les besoins exprimés par les étudiants : 2. L’essor du marché privé de l’orientation : entre accompagnement personnalisé et éducation improvisée au sens de l’orientation 3. Un marché de l’orientation désorientant et inégalitaire 2 1 www.biop.ccip.fr II. Les choix d’orientation : un sujet complexe pour les jeunes A/ Faire des choix : une démarche difficile 1. Les choix de vie : une notion compliquée à l’adolescence Une notion qui n’existe qu’à travers l’expérience scolaire pour certains Une notion à double tranchant pour d’autres : entre quête de liberté et prise de risques difficile 2. Les choix d’orientation : une responsabilité qui s’impose trop tôt et sans préparation L’écart perçu entre ce qui leur est demandé dans le système scolaire et les moyens mis en œuvre pour les aider à choisir Le sentiment que l’école ne prépare pas assez à la réalité de la vie active Les choix d’orientation : une injonction scolaire vécue difficilement B/Les choix d’orientation : le temps des premières grandes décisions 1. Les choix au collège : des choix précoces pour certains Entre le choix de se diriger très tôt vers un métier et le choix d’affirmer ses vœux contre l’avis des professeurs 2. Les choix d’orientation au lycée général et technologique : un « casse- tête » souvent dû à la hiérarchisation des filières Une logique de distinction qui valorise encore les filières générales par rapport aux filières technologiques Une logique de distinction au sein même des filières générales qui rend certains choix plus « naturels » que d’autres 3. Le supérieur : le moment des « vrais » choix pour certains Des choix qui procèdent par tâtonnements et réorientations… … Aux choix qui permettent à l’étudiant de s’affirmer face aux désirs parentaux 3 2 www.biop.ccip.fr C/ Ce qui fait un « bon choix » d’orientation : point de vue des jeunes 1. Un « bon choix » d’orientation est avant tout un choix personnel Un choix personnel est un choix qui ne subit aucune influence extérieure Les risques perçus d’une orientation « sous influence » 2. Un « bon choix » est un choix réfléchi Réfléchir et se poser des questions Des attitudes différentes face à la démarche réflexive : entre évidence et anxiété 3. Un « bon choix » d’orientation : entre « choix rationnel », « choix du cœur » et « choix de la sécurité » : Le « choix rationnel » ou la prise en compte de tous les paramètres Le « choix du cœur » ou la recherche d’un métier-passion Le « choix de la sécurité » ou le besoin de ne pas « galérer » D/ Le temps, les jeunes et leur orientation : entre la peur de perdre du temps, le souci d’en gagner et la confiance en ses effets 1. Entre la peur de perdre du temps pour certains… 2. Et la prise en compte du temps comme facteur de maturation pour d’autres III. Les choix d’orientation : un objet complexe d’analyse A/ Au niveau macro : les influences provenant de l’environnement socio- économique, politique et culturel 1. Le fort taux de chômage des jeunes en France influence les choix des jeunes et des familles La recherche de la « meilleure formation » La part de responsabilité des statistiques nationales Le choix de la classe préparatoire : un choix orienté et souvent dangereux 2. Les politiques et la structure de l’éducation influencent les choix Comment « la démocratisation scolaire » a influencé le parcours de certains 4 3 www.biop.ccip.fr Comment la structuration française des cursus contraint les choix d’orientation B/ Au niveau méso : les influences de l’environnement familial, socioculturel et scolaire 1. La question de la reproduction sociale et familiale 2. L’impact de l’environnement scolaire sur les choix d’orientation : de l’influence des politiques d’établissements à celle du « contexte scolaire » Les politiques différenciées d’établissements entraînent des inégalités face à l’orientation L’effet du « contexte scolaire » sur les choix d’orientation La question du « contexte spatial » : des inégalités dans l’offre géographique de formation C/ Au niveau micro : individu, psychologie et réalité adolescente 1. Le « profil scolaire » des jeunes est décisif dans leur orientation Des résultats scolaires qui conditionnent les aspirations… … Aux projets uniquement construits à partir de critères scolaires 2. Les déterminants psychologiques : les traits de la personnalité et les caractéristiques psychiques des adolescents influencent leurs choix Des types de personnalité différents face aux choix Les mécanismes psychiques inconscients à l’œuvre dans les choix d’orientation 3. Les évènements importants dans la vie des adolescents : des priorités adolescentes aux évènements susceptibles de perturber leur scolarité La réalité de la vie adolescente : un être en construction qui a des priorités de son âge mais aussi des attachements affectifs Certains évènements de la vie perturbent particulièrement les adolescents, leur scolarité ainsi que leur orientation CONCLUSION 5 4 www.biop.ccip.fr INTRODUCTION De toute évidence, il y un malaise qui dure dans l’orientation scolaire et professionnelle en France : un institutionnel et politique, un malaise social et culturel, mais aussi un malaise dans le sens donné à l’orientation. 1Pour Jean-Marie Quiesse et Danielle Ferré , cette crise provient du décalage de plus en plus inadapté entre la façon dont l’orientation française reste implicitement conçue comme un moyen de réguler des flux dans une logique de sélection, et la façon dont les jeunes et leur famille envisagent désormais la liberté et le soutien dont ils ont besoin pour faire leurs choix. Comme le soulignent les deux auteurs, ces tensions entraînent, sur le terrain, un malaise chez beaucoup de nos concitoyens : « malaise pour les élèves sommés tout au long de leur scolarité de « faire des projets », et aux échéances de se contenter de vœux ; malaise pour les familles qui, exclues des décisions, se sentent dépossédées de l’avenir de leurs enfants ; malaise pour les professeurs enjoints d’aider les élèves à construire au quotidien un projet personnel et puis paradoxalement de participer à une 2décision, parfois très éloignée du projet lentement élaboré » . Non seulement le système d’orientation actuel tend encore trop à limiter la liberté de choix des jeunes et de leurs parents, mais nous pouvons dire également qu’il ne participe pas à rendre les choix et les projets d’orientation faciles. En janvier 2008, la première édition de l’Observatoire Passerelle des différentes 3ESC (écoles supérieures de commerce), faisait paraître les résultats d’un sondage réalisé auprès de lycéens et d’étudiants pour les questionner à propos de leurs projets scolaires et professionnels. Dans cette édition, on apprend notamment que seulement 41% des lycéens interrogés savent vers quelles études se diriger et ont un projet professionnel précis, tandis que 23% savent vers quelles études se diriger sans pour autant avoir de projet professionnel arrêté, et 13% déclarent avoir un projet mais sans savoir quelles études suivre. Ce qui signifie que près d’un quart des lycéens n’ont aucun projet scolaire ni professionnel. Ce n’est pas beaucoup mieux en ce qui concerne les jeunes dans le supérieur, puisqu’au moment de l’enquête, seulement 57% des étudiants sont sûrs des études qu’ils ont choisies et ont un projet professionnel précis, tandis que 30% 1 « Les paradoxes de l’orientation française… et quelques idées pour en sortir », Cahiers Pédagogiques, n°463, mai 2008, numéro dédié à l’orientation. 2 « Les paradoxes de l’orientation française… et quelques idées pour en sortir », Cahiers , n°463, mai 2008, p.8. 3 Sondage réalisé par l’IFOP, en partenariat avec le magazine l’Etudiant, auprès d’un échantillon de 801 personnes représentatives de la population lycéenne et étudiante. 6 5 www.biop.ccip.fr d’entre eux sont sûrs des études dans lesquelles ils sont engagés mais n’ont pas pour autant de projet professionnel défini. Ces chiffres posent la question de savoir, au-delà de la question des orientations subies, pourquoi il est aujourd’hui si difficile pour beaucoup de jeunes, scolaires et étudiants, de savoir quoi faire, de savoir vers où aller et quoi choisir comme études ou comme métier, alors même que le projet d’éducatio
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