Thomas Watters : On Yuan Chwamg s travels in India, 629-645 A. D. - article ; n°1 ; vol.5, pg 423-457
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Thomas Watters : On Yuan Chwamg's travels in India, 629-645 A. D. - article ; n°1 ; vol.5, pg 423-457

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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1905 - Volume 5 - Numéro 1 - Pages 423-457
35 pages

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Publié le 01 janvier 1905
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Paul Pelliot
Thomas Watters : On Yuan Chwamg's travels in India, 629-645
A. D.
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 5, 1905. pp. 423-457.
Citer ce document / Cite this document :
Pelliot Paul. Thomas Watters : On Yuan Chwamg's travels in India, 629-645 A. D. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-
Orient. Tome 5, 1905. pp. 423-457.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1905_num_5_1_4061— — 423
Thomas Waiters. — On Yuan Chwamfs travels in India, 629-645 A. D.,
édité par T. W. Rhys Davids et S. W. Bushell, t. I. Londres, Royal Asiatic
Society, 1904, in-8, xni-^oi pp. | Oriental Translation Fund. Nouvelle
série, vol. xiv. |
Presque tous les Européens qui oui appris le chinois en Chine se sont désintéressés de la
littérature bouddhique, comme s'ils se fussent crus obligés de partager à son égard l'ignorance
et le dédain de leurs lettrés indigènes. Thomas Watters lit exception. Auteur d'une des
études les plus originales qu'on ait écrites sur le taoïsme ('), il at'lirma la solide ingéniosité de
son esprit par ces Essays on the Chinese language (-), où longtemps encore on trouvera
beaucoup à glaner. En même temps le bouddhisme l'attirait. Avant de donner au Journal
asiatique de Londres ses articles sur les dix-huit arhats et sur Kapilavastu, il avait fait paraître
dans la China Review diverses analyses de sutra, une étude critique des traductions de
Fa-hien par Real et Giles, puis, sous le titre de The Shadow of a Pilgrim (3), d'intéres
santes notes sur les Mémoires de Hiuan-tsang. Ce dernier travail n'était en réalité que
l'amorce d'un ouvrage complet, où la traduction de Julien devait être minutieusement révisée,
en même temps que le commentaire mettrait à. profit l'œuvre historique et archéologique des
cinquante dernières années. La mort surprit Walters le m janvier 1901, avant qu'il eiïl
pu faire paraître le résultat de ses recherches. Il eût été malheureux que tant de labeur fût
perdu; le manuscrit paraissait d'ailleurs terminé; MM. Rhys Davids et Uushell se chargèrent
de le publier. Le premier volume, seul paru jusqu'ici, va jusqu'au moment où le pèlerin
quitte le pays de Çrâvaslï [tour se rendre à Kapilavastu.
Le principal mérite du livre de Watteus est la sûreté de l'interprétation philologique. Famil
iarisé de longue date avec la langue très spéciale du bouddhisme chinois, l'auteur corrige et
surtout précise en un très grand nombre de cas la traduction assez hâtive de Julien, rarement
améliorée par Heal. Pour chaque terme technique, pour chaque point de doctrine, des exemples
empruntés aux textes les plus variés satisfont les exigences de la critique moderne. Par-
contre, le commentaire historique est faible. Les éditeurs se sont donné pour règle de repro
duire sans aucune modification ni addition le manuscrit de Watters. Or Watteks est mort
en 1901, au moment où chaque jour nos connaissances sur l'histoire et la géographie de
l'Asie Gentrale s'enrichissaient de données nouvelles dont, au moins dans des notes entre
crochets et qu'auraient signées les éditeurs, il eût fallu faire état. Il ne semble d'ailleurs pas
que Watters se soit dans les dernières années de sa vie tenu au courant des découvertes de
l'Orkhon ou du Turkestan. La réserve, peut-être excessive, des éditeurs aura pour résultat de
consacrer une fois de plus de vieilles erreurs dont on pouvait se croire débarrassé ('').
0) Lao-Tzu. A study in Chinese philosophy. Hongkong, 1870, in-8ij.
C2) Ghanghai, 1889, in-8°. Certains chapitres reprennent, fin les remaniant, des articles
publiés antérieurement par l'auteur dans le Chinese Recorder et la China Review.
f3) Voir les volumes WIII-XN de la China Review. Un très grand nombre des remarques
contenues dans le présent volume avaient déjà été faites dans les articles de la China Review.
Watters cependant n'y renvoie jamais, et les éditeurs, je ne sais pourquoi, ne rappellent pas
dans leur préface ce premier travail
(4) II est regrettable en tout cas que, sans rien changer au texte même, les éditeurs n'aient
pas précisé les références. Watters les avait notées pour lui-même, de façon sommaire, et pas
toujours exactement. Aucune n'a été vérifiée, et un grand nombre l'envoient à des ouvrages
considérables sans indication de pagination et souvent même de chapitre. Au point de vue
typographique, les noms et les phrases reproduits en caractères chinois sont si fautifs qu'il faut
renoncer à les corrii>er. :
— — 424
lín tète du volume, M. Khys Davids a reproduit une lettre sur la transcription du nom de
Iliuan-tsang. Il l'avait insérée une première t'ois dans le Journal asiatique de Londres, il y a
plus de dix ans mieux eût valu l'y laisser dormir, car le problème y est assez mal posé.
En premier lieu, les six orthographes que reproduit M. Rhys Davids appellent quelques
observations. Ce n'est pas seulement « Hiuen Tsiang » qui est indéfendable ; mais, sans avoir
sous la main le Chinese Reader's Manual, je doute fort qu'un excellent sinologue comme
Mayers ait écrit « Huan Chwang » sans tréma sur I'ti, confondant ainsi les sons hiuan et
houan; et d'autre part, si on reproduit l'orthographe bizarre des Sacred Books, que l'autorité
de Max Millier lit adopter dans le Catalogue de M. .Nanjio, il est injuste pour M. N'anjio de
lui faire écrire sans к italique ni n surmontée d'un point « Hhiien Kwàn », avec confusion
apparente de tchouang et kouan. A propos de la transcription « Hiouen-thsang » de Julien,
M. Rhys Davids dit que « h initiale étant pratiquement muette en français, son hiouen
équivaut en réalité à Iouen, c'est-à-dire qu'il serait rendu par Yuan dans le système de
transcription scienti ique adopté maintenant pour toutes les langues orientales. » C'est là uue
erreur absolue. Il ne s'agit pas de savoir quelle est la valeur ordinaire de Г Л en français, mais
bien quelle valeur les Français lui donnent dans la transcription du chinois ; or Г/i initiale,
dans la transcription du chinois, n'est jamais muette. M. Khys Davids déclare enfin que si
Julien a écrit thsang pour ce que les Anglais écrivent chwang, c'est que « les Français,
n'ayant pas le son de notre ch anglais, par exemple, ont tenté de le rendre par ths. Cette
(orthographe) peut n'être plus employée même {pourquoi « même » ?| par des savants : mais
au temps de Julien des raisons pouvaient être invoquées pour la défendre. » II eût été
intéressant de connaître les « raisons » auxquelles M. Rhys Davids fait allusion, car en réalité
il n'est jamais venu à l'esprit d'un savant français de représenter par ths le ch anglais. Là
où les Anglais transcrivent chang par exemple, Julien et tous les Français écrivent Ichang,
jamais thsang. M. Rhys Davids aurait pu s'apercevoir qu'à substituer d'ailleurs ch à //îs dans
le « Hiouen-thsang » de Julien, on obtenait chang pour le second mot et non le chwang qui
est une transcription anglaise de la prononciation pékinoise actuelle. La question est tout autre
et touche un problème beaucoup plus délicat. Il ne sera peut-être pas inutile de le poser
ici, même en s'abstenant de le résoudre (1).
La transcription « Yuan chwang » de M. Rhys Davids répond dans notre système à « Yuan-
tcbouang » ; le « Hiouen-thsang » de Julien serait pour nous « Hiuan- ts'ang » (2) ; le problème
est donc de savoir si en français, vu l'absence d'une transcription internationale du chinois, nous
devons écrire a Yuan-tchouang » ou a Hiuan-ts'ang », ou si enlin d'autres orthographes peuvent
se défendre (3).
Pour le premier caractère, la solution ne me parait guère douteuse. On rencontre aujour
d'hui dans les textes ce caractère écrit soit ^ hiuan, soit 7C yuan. Il est bien connu que
(1) Terrien de Lacouperie avait répondu à la lettre de M. Rhys Davids (./. R. A. S., n. s., t.
xxiv, pp. 8З5-84.0), et certaines de ses observations sont très justes; mais son point de vue est
différent de celui auquel je nie place.
(2) En tout état de cause, et dans quelque système que ce soit, il serait fâcheux de garder
l'h entre / et s ; cette h rép

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