Un educateur mystique, Jean-Frederic Oberlin, 1740-1826. --
334 pages
Français

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yl, n:i^ .vt 4^ v.^^ .:iuI .tvt .4c \ir THE LIBRARY InstituteThe Ontario Studies in Educationfor Toronto, Canada L I 3 RA RY m 2 4m THE ONT>ft.,'Z!0 imVTUJE FOR STUDIES !N EDUCATION (S-^A^Y^l^i Jean-Frédéric OBERLIN [1740-1826) PAU Edmond PARISOT OFFERT par imTEPft PAHIS ÉDITEURSIIKNKY PAULIN ET O', IIAUTKFEIILLE, 2121, 1«LE Tous droits rC'servéb. 19o:j L I R3 ARY ^NOV 19691 I TM? ONTAr?JO INSTITUTE I INTRODUCTION La pédagoi;io est à coup sur la plus aiicieiiuc des eu faitTiciences; chacun sans le savoir, à tout uionieut de la journée et par ses moindres paroles coninie M. Jourdain faisait de la prose; elle est à la base de l'éditice social puisque iVaprès les méthodes qu'elle préconise, se forment le cœur et l'esprit des enfants sur (jui se fonde lespoir d'uue nation, l'espoir de l'humanité. De ses progrès ou de ses reculs dépendent le relèvement ou la déchéance au point de vue matériel, intellectuel et moral de plusieurs générations. Mais a^ec le temps naissent de nouveaux besoins et par suite de nouvelles théo- ries; c'est pourcpioi, toute vieille qu'elle soit, la pédagogie sendjle être comme un enfant qui en est à ses premiers pas, elle va toujours à tAtons; nous ahandoiiiioiis un système pour en essayer un autre que nous remplacei'ous vite: nousau plus entendons Paiiisot.

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Poids de l'ouvrage 14 Mo

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yl,
n:i^
.vt
4^
v.^^
.:iuI
.tvt .4c \irTHE LIBRARY
InstituteThe Ontario
Studies in Educationfor
Toronto, CanadaL I 3 RA RY
m 2 4m
THE ONT>ft.,'Z!0 imVTUJE
FOR STUDIES !N EDUCATION(S-^A^Y^l^i
Jean-Frédéric OBERLIN
[1740-1826)
PAU
Edmond PARISOT
OFFERT par
imTEPft
PAHIS
ÉDITEURSIIKNKY PAULIN ET O',
IIAUTKFEIILLE, 2121, 1«LE
Tous droits rC'servéb.
19o:j
L I R3 ARY
^NOV 19691
I
TM? ONTAr?JO INSTITUTE
IINTRODUCTION
La pédagoi;io est à coup sur la plus aiicieiiuc des
eu faitTiciences; chacun sans le savoir, à tout
uionieut de la journée et par ses moindres paroles
coninie M. Jourdain faisait de la prose; elle est à
la base de l'éditice social puisque iVaprès les
méthodes qu'elle préconise, se forment le cœur et
l'esprit des enfants sur (jui se fonde lespoir d'uue
nation, l'espoir de l'humanité. De ses progrès ou de
ses reculs dépendent le relèvement ou la déchéance
au point de vue matériel, intellectuel et moral de
plusieurs générations. Mais a^ec le temps naissent
de nouveaux besoins et par suite de nouvelles théo-
ries; c'est pourcpioi, toute vieille qu'elle soit, la
pédagogie sendjle être comme un enfant qui en est
à ses premiers pas, elle va toujours à tAtons; nous
ahandoiiiioiis un système pour en essayer un autre
que nous remplacei'ous vite: nousau plus entendons
Paiiisot. — Oherlin 1LN EDUCATEUR MYSTIQUE
sans cesse parler de réformes dans les méthodes^
remaniements de j)rogTammes de là àde ; conclm^e
que rien n'a été fait encore et que tout est à créer,
il n'y a qu'un pas. Parcourons au contraire les
la science étudions vieannales de de l'éducation, la
les écrits des éducateurs ou de ceux qui, commeet
Rabelais ou J.-J. Rousseau, ont, par une intuition
vraiment géniale, disserté sur cette matière sans
jamais « mis sem-avoir lesmains à lapâte », il nous
blera qu'il n'y ait plus rien à dire; toutes,oupresque
toutes les idées que nous préconisons aujourd'hui,
avec la satisfaction béate de les avoir inventées, nos
prédécesseurs les connaissaient déjà, et parfois les
avaient mises en pratique.
Mais nous connaissons peu leurs efforts et leurs
ont pendanttentatives; pédant et pédagogue été
longtemps des mots synonymes; La Fontaine ne
connaissait « bête au monde pire que l'écolier, si ce
»n'est le pédant et pour lui, le pédant, c'est le maître
d'école. Ce sot préjugé qui fait de la pédagogie un
ordre de recherches vaines et stériles, cette défiance
exercée à l'égard de ses théoriciens, regardés comme
de grands enfants tolère lasans méchanceté dont on
manie innocente, font que nous sommes peu rensei-
gnés sur les débuts de cette science qui aujourd'hui
semble enfin sortirdu discrédit dans lequel elle était
tombée. Ses plus célèbres représentants ont encore
conservé leur vieille réputation, mais, à peine
étudiés, ils ne vivent plus que comme écrivains;

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