Une contextualisation du français dans la pluralité sud-africaine. Approche sociolinguistique et didactique, Contextualising French in the South African plurality
977 pages
Français

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Description

Sous la direction de Veronique Castellotti
Thèse soutenue le 06 mai 2010: Tours
Ce travail vise à mettre en perspective la position du français dans le processus d’évolution démocratique de l’Afrique du Sud, dont l’histoire n’est pas liée à celle de la francophonie. Les perspectives du français changent avec les représentations qu’il engendre et donc avec les défis auxquels font face les enseignants du secondaire et les enseignants-chercheurs, sur qui l’innovation repose. Le français présente en effet de nombreux intérêts en tant que langue africaine pour le positionnement international de l’Afrique du Sud tout autant que pour contribuer à la renégociation du rapport à l’identité/ altérité en représentant une ouverture valorisée sur d’autres formes de pluralités. Ce travail amène notamment à questionner les manières de travailler avec les francophonies dites minoritaires.
-Didactique des langues
-Sociolinguistique
-Français langue étrangère
-Pluralité
-Identité/alterité
-Contextualisation
-Francophonie
This work aims at giving perspective to the position of French in the South-African democratic process, whose history is not linked to that of the francophone world. The outlook for French changes with perceptions of the language and, in turn, with the challenges faced by secondary school teachers and university researchers of French, on whom innovation depends. In fact, as an African language, French represents several points of interest for South Africa’s international position, as well as for its contribution to the renegotiation of identity/ otherness, given that French is perceived as a valued opening to other forms of plurality. This research leads ultimately to questioning the type of relations established with francophone situations labelled as being in the minority.
Source: http://www.theses.fr/2010TOUR2002/document

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 54
Langue Français
Poids de l'ouvrage 13 Mo

Extrait


UNIVERSITÉ FRANÇOIS-RABELAIS
DE TOURS


ÉCOLE DOCTORALE des Sciences de l’Homme et de la Société
EA 4246 DYNADIV, dynamiques et enjeux de la diversité

THÈSE présentée par :
Céline PEIGNÉ

soutenue le : 06 mai 2010


pour obtenir le grade de : Docteur de l’université François - Rabelais
Discipline/ Spécialité : Sciences du langage


Une contextualisation du français dans la
pluralité sud-africaine
Approche sociolinguistique et didactique

Volume 1

THÈSE dirigée par :
Véronique CASTELLOTTI Professeure, université François - Rabelais - Tours

RAPPORTEURS :
Philippe BLANCHET Professeur, université Rennes 2 Haute-Bretagne - Rennes 2
Daniel COSTE Professeur émérite, ENS LSH - Lyon


JURY :
Francesca BALLADON Associate Professor, university of KwaZulu-Natal - Durban
Philippe BLANCHET Professeur, université Rennes 2 Haute-Bretagne - Rennes 2
Véronique CASTELLOTTI Professeure, université François - Rabelais - Tours
Daniel COSTE Professeur émérite, ENS LSH - Lyon
Didier de ROBILLARD Professeur, université François - Rabelais - Tours

ii UNIVERSITÉ FRANÇOIS-RABELAIS
DE TOURS



ÉCOLE DOCTORALE des Sciences de l’Homme et de la Société
EA 4246 DYNADIV, dynamiques et enjeux de la diversité

THÈSE présentée par :
Céline PEIGNÉ

soutenue le : 06 mai 2010


pour obtenir le grade de : Docteur de l’université François - Rabelais
Discipline/ Spécialité : Sciences du langage


Une contextualisation du français dans la
pluralité sud-africaine
Approche sociolinguistique et didactique

Volume 1

THÈSE dirigée par :
Véronique CASTELLOTTI Professeure, université François - Rabelais - Tours

RAPPORTEURS :
Philippe BLANCHET Professeur, université Rennes 2 Haute-Bretagne - Rennes 2
Daniel COSTE Professeur émérite, ENS LSH - Lyon


JURY :
Francesca BALLADON Associate Professor, university of KwaZulu-Natal - Durban
Philippe BLANCHET Professeur, université Rennes 2 Haute-Bretagne - Rennes 2
Véronique CASTELLOTTI Professeure, université François - Rabelais - Tours
Daniel COSTE Professeur émérite, ENS LSH - Lyon
Didier de ROBILLARD Professeur, université François - Rabelais - Tours
iii iv

Affichage bilingue d’accueil à l’entrée de eThekwini (ou Durban) dans le KwaZulu-Natal.
(siyakwamukela en zulu pourrait être traduit par we welcome you ou bienvenue, photo 2006).

Cette photo date visiblement de bien après 1994, parce que, d’une part les deux seules langues
officielles du pays étaient auparavant l’anglais et l’afrikaans et que, d’autre part, parce que la
ville de Durban n’a officiellement adopté que récemment une politique linguistique municipale
1de bilinguisme en anglais et en zulu . Ce panneau marque la volonté d’affirmer la pluralité des
identités à travers la diversité linguistique en Afrique du Sud. Je dirais même qu’elle marque ici
le pouvoir acquis officiellement de nommer en langues « africaines » la configuration
géographique du pays : le nom de Durban n’y figure pas, c’est « eThekwini municipality » qui
accueille l’automobiliste, tout comme la formule de bienvenue en zulu précède celle en anglais.
Cette volonté accompagne, me semble-t-il, le projet porté par Thabo Mbeki de Renaissance
africaine, ici à travers la volonté de prise de pouvoir sur l’Afrique par l’Afrique qui, plus
largement pour l’Afrique du Sud, consiste à s’affirmer comme médiateur du continent, en tant
que pays le plus riche et démocratie reconnue internationalement, donc en tant que potentiel
intermédiaire entre les pays dits « du Nord » et « du Sud », d’où également l’usage de l’anglais.
On verra tout au long de ce travail comment, finalement, progressivement, et d’une manière qui
n’était pas anticipée au départ de ce travail, cela nous (r)amène au français.

1 Bien que je n’aie pas réussi à trouver la date précise de la mise en place de cette politique linguistique municipale, il
semblerait qu’elle soit visible depuis 2004.
v vi









À ma famille.
vii viii Remerciements
L’élaboration de ce travail tient compte de l’apport riche et complémentaire de nombreuses
personnes que je tiens ici à remercier, ce qui commence par les membres du jury, qui ont accepté de
m’accompagner dans la phase finale de ce travail.
Mes plus vifs remerciements vont à Véronique Castellotti, qui pendant toutes ces années m’a fait
bénéficier de ses retours, de sa patience et de son soutien dans ce projet, en guidant mes errances, en
m’aidant à approfondir mes questionnements et en partageant un thé, par delà les vents et les mers de nos
déplacements respectifs.
Jean Rosseto et Marc de Ferrière Le Vayer ainsi que, à travers eux, l’École Doctorale des Sciences
de l’Homme et de la Société de l’université François-Rabelais de Tours, ont fait confiance à mon projet
en finançant un billet aller/ retour en Afrique du Sud en 2006 afin que je puisse continuer mes recherches
de terrain. Que leur soutien aux doctorants soit remercié par l’aboutissement de cette thèse.
Je tiens également à remercier Didier de Robillard pour nos discussions sociolinguistiques, dont je
suis toujours sortie avec du grain à moudre, et plus généralement l’Équipe d’Accueil 4246 DYNADIV à
laquelle j’ai eu la chance d’être intégrée depuis son existence en tant que Jeune Équipe. La participation à
cette équipe de recherche m’a toujours permis de beaucoup apprendre, que ce soit sur son
fonctionnement, sur la démarche de recherche toujours stimulante et alimentée par ses membres, et sur la
chaleur avec laquelle elle accueille les doctorants et les impliquent dans des projets. Merci donc pour les
réunions de recherches, les comptes-rendus, l’implication des étudiants au conseil de laboratoire, le
partage des travaux et les retours apportés sur mes propres travaux, tout autant que pour les pique-niques
et les occasions à célébrer qui ont accompagné ce travail. Ma gratitude va donc également à Aude
Bretegnier, Emmanuelle Huver, Patricia Lambert et Isabelle Pierozak pour leur bonne humeur et la
qualité de nos échanges. Merci également à Marc Debono, Sylvie Dardaillon et Valentin Feussi, mes
compagnons d’aventure dans le projet de thèse, sans oublier l’aide dynadivienne de Sandra Belondo et
Céline Doucet. Je tiens particulièrement à remercier Charlotte Boucher, Anne Fontaine, Aude et Sylvain
Sorgato pour leur aide, leur amitié et tous les beaux projets que nous avons encore à inventer.
Mes remerciements vont également à tous les chercheurs travaillant des problématiques sud-
africaines dont j’ai pu bénéficier des retours et des travaux communs, ce sont Gilles Teulié, Marie Claude
Barbier, Richard Samin et Michel Lafon. Je remercie L. Licata et O. Klein (Université Libre de
Bruxelles) ainsi que l’ONG TREE pour m’avoir transmis des travaux au sujet de l’Afrique du Sud. Cécile
Vigouroux a également eu la gentillesse de partager ses publications et d’intéressants échanges avec moi,
ix tout comme Yves Darbos m’a aidée à élaborer les cartes géographiques de ce travail et Ninon Larché à
peaufiner la traduction de mon résumé en anglais.

Cette thèse n’aurait pas été réalisable sans la participation des élèves, étudiants, enseignants et acteurs des
langues en Afrique du Sud avec qui j’ai travaillé et que je n’oublierai pas. Je les remercie pour leur temps
et leur confiance en espérant que ce travail soit à la hauteur de la qualité et de l’humanité de nos
interactions. Je remercie particulièrement F. Balladon et P. Aldon pour la richesse de nos discussions et le
maintien du contact malgré la distance, ainsi que J.F. Jacquemin et J. Machabeis.
My warm thanks also go to J. Shapiro, whose sharp eye on the news has always been a valuable
input to my thinking. I would like to thank him formally for allowing me to reproduce some of his work
in this Doctorate Thesis. As long as he will be able to publish his work freely, it will be a sure sign South
Africa is on a democratic path.
Ce travail s’inscrit plus largement dans un parcours de vie, d’études et d’enseignement du français
qui font que je me

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