Voir l Italie et mourir - Musée d Orsay: Accueil
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Extrait

Voir l’Italie et mourir Photographie et peinture dans e l’Italie duXIXsiècle
Exposition du 7 avril au 19 juillet 2009 Musée d’Orsay 1, rue de la Légion d’Honneur 75007 Paris
Service de la communication Amélie Hardivillier téléphone : 01 40 49 48 56 Attachée de presse : Christine Cuny téléphone : 01 40 49 49 96 courriel : presse@museeorsay.fr
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Sommaire
1- Communiqué de presse 5
2- Press release 8
3-11Parcours de l'exposition
4- Visuels disponibles pour la presse 23
5- Publication 27
6- Autour de l'exposition 29
7- Informations pratiques 37
Partenaires médias
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1- Communiqué de presse
V ’I : P P 'I XIX OIR L TALIE ET MOURIR HOTOGRAPHIE ET EINTURE DANS L TALIE DU È SIÈCLE 7 avril - 19 juillet 2009 Niveau 0, grand espace d'exposition
Avec l’invention de la photographie, en 1839, notre compréhension de l’héritage culturel de l’Italie change radicalement. L’expositionVoir l’Italie et mourirretrace l’évolution de notre conception du paysage, de l’architecture, de l’art et de la population de l’Italie, jusqu’alors transmise par les beaux-arts traditionnels, c’est-à-dire la peinture, le dessin, l’imprimerie et la sculpture.
Prologue Esquisses peintes et tableaux de Pierre-Henri de Valenciennes, Camille Corot, Thomas Jones et Léon Cogniet évoquent la découverte du paysage italien par toute une génération de peintres de la première moitié du XIXe siècle.
Excursions daguerriennes en Italie Les gravures de l'albumExcursions daguerriennes, publié entre 1842 et 1844 par l’éditeur français Noël-Marie Paymal Lerebours, ou celles publiées par l'un de ses homologues italiens, Ferdinando Artaria, constituent un témoignage essentiel de la rapidité avec laquelle s'impose le nouveau médium, la photographie, tout d'abord sous la forme du daguerréotype. En effet ces gravures, consacrées pour certaines à des monuments et des paysages urbains typiques de l’Italie, sont réalisées à partir de daguerréotypes originaux. A côté de ces reproductions sont rassemblés des daguerréotypes anonymes qui se trouvaient dans la collection de l'écrivain John Ruskin, et nombre d'autres, signés Alexander John Ellis, Lorenzo Suscipj ou Pierre-Ambroise Richebourg, représentant pour l'essentiel des monuments de Venise, Turin, Florence et Rome.
L’École romaine de photographie / Le cercle du Caffè Greco Fondée à Rome vers 1850, la « scuola romana » réunit des peintres tels Giacomo Caneva, Frédéric Flachéron et Eugène Constant qui fréquentent le Caffè Greco. Il faut y adjoindre l’architecte Alfred-Nicolas Normand, alors pensionnaire de la Villa Médicis. Tous pratiquent la photographie comme une autre forme d’art et sont reconnus aujourd’hui comme des grands maîtres de la photographie primitive. Seront également montrés des calotypes réalisés en 1846 par les voyageurs anglais Calvert Richard Jones et le révérend George Wilson Bridges. L'ensemble sera mis en regard de tableaux de Karl Blechen, Ippolito Caffi et Johann Wilhelm Schirmer.
LeGrand Tour À partir de 1860, le tourisme connaît un essor extraordinaire en Italie. Les guides de voyage, tels que les guides Baedeker et Murray, mentionnent dans leurs carnets d'adresse les principaux ateliers et comptoirs de vente des photographes. Ce chapitre propose une visite de la péninsule à travers une sélection de photographies signées Alinari, Giorgio Sommer, James Anderson, Alphonse Bernoud,DomenicoBresolin, Jakob August Lorent, Robert MacPherson ou Gabriel de Rumine et de tableaux évoquant les thèmes chers aux touristes désireux de rapporter chez eux des témoignages des expériences accumulées à l’étranger. Aux côtés des images de sites et monuments emblématiques figurent des reproductions d'œuvres d'art conservées dans les musées les plus célèbres.
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Le Risorgimento Le réveil d’une nation, le développement politique et la croissance d’un État sont les thèmes de ce chapitre rassemblant des images des diverses phases du Risorgimento, période au cours de laquelle se met en place, avec l'émergence de mouvements révolutionnaires dès 1848 et au prix de trois guerres dites « d'indépendance », l'unification de l'Italie qui s'achève en 1870. L'essentiel des images est signé, pour les photographies, par Stefano Lecchi, Gustave Le Gray, Léon-Eugène Méhédin, et, pour les peintures, par Girolamo Induno et Giovanni Fattori.
L'œil de l'archéologue Cette section comprend des vues des fouilles de Rome et de la Campanie, issues de la collection du chercheur anglais John Henry Parker qui fut à l’origine d’une campagne de prises de vues dans les années 1860 et 1870. Elle comporte également des images d’excavation de Pompéi, et des moulages des corps des habitants surpris par l’éruption du Vésuve. Ces moulages sont réalisés suivant le procédé mis au point par l'archéologue napolitain Giuseppe Fiorelli, et photographiés par des opérateurs locaux, essentiellement Giorgio Sommer. Un tableau d'Édouard Sain,Fouilles à Pompéi, et un dessin de l'architecte Alfred-Nicolas Normand, qui, séjournant à la Villa Médicis, avait choisi comme sujet pour son envoi de 4è année d'étudier les monuments du forum romain, complètent cette présentation.
Le peuple italien et les modèles pour artistes Dans l’Italie du XIXè siècle, la plupart des voyageurs évitaient de se mêler à la population locale. D’un côté, ils admiraient ces héritiers de l’Antiquité, ces “enfants de la nature” dont la vie était encore préservée de la civilisation ; de l’autre, ils éprouvaient de la condescendance pour ceux qu’ils considéraient comme des paysans frustres et imprévisibles. Cette ambivalence se reflète dans de nombreux récits de voyage, dont celui de Maximilien Misson, souvent cité au XIXè siècle bien que publié au début du XVIIIè, et qui évoque “Un Paradis peuplé de Diables et de Madones”. Les photographies exposées dans cette section révèlent les nombreux stéréotypes liés à l'image du peuple italien :pifferari, porteurs d'eau, écrivains publics et autres mangeurs de pâtes. Pour alimenter leur création, les peintres et les sculpteurs sont à l'affût de ces images, le plus souvent reconstituées à leur intention, qui leur évitent la phase de saisie sur le vif, à travers croquis et esquisses. Certaines scènes de genre montrant des paysans italiens semblent directement inspirées de modèles photographiques ; c'est notamment le cas des tableaux d'Edmond Lebel, peintre français dont une partie du fonds d'atelier est entrée récemment dans les collections du musée d'Orsay et qui a lui-même pratiqué la photographie. Les « Études pour artistes » signées Filippo Belli, Giacomo Caneva, A. de Bonis ou Gustave Eugène Chauffourier figurent parmi les plus recherchées. Le rêve pictorialiste Au tournant du siècle le pictorialisme, mouvement d’ampleur internationale, entendait promouvoir la photographie comme une forme d’expression artistique à l’égal de la peinture. Pour les représentants les plus remarquables du mouvement que sont Hugo Henneberg, Heinrich Kühn et Alvin Langdon Coburn, Venise et Rome furent des passages obligés, et leur vision symboliste de l’Italie, exprimée dans des épreuves à la gomme bichromatée de grand format, peut se mesurer aux tableaux d'Arnold Böcklin et de Hans Thoma.
Sur une idée de Guy Cogeval, président du musée d'Orsay et de Dr. Ulrich Pohlmann, directeur des collections photo du Stadtmuseum, Munich Commissariat : Dr. Ulrich Pohlmann, conservateur en chef ; Françoise Heilbrun, conservateur en chef au musée d’Orsay ; Joëlle Bolloch, chargée d’études documentaires au musée d’Orsay. Conseiller scientifique: Dietmar Siegert, historien de la photographie Scénographie: Hubert Le Gall
Partenaires média: FIP, Metro, France 5
Un documentaire sur l'exposition sera diffusé sur France 5, le jeudi 30 avril 2009 à 21h35 dans le cadre de l'émission "Un soir au musée".
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2- Press release
TH SEEITALYANDDIE: PHOTOGRAPHYANDPAINTINGINITALYINTHE19CENTURY7 April - 19 July 2009 Level 0, main exhibition area
With the invention of photography, in 1839, our understanding of the cultural heritage of Italy changed radically. The exhibitionSee Italy and Dieretraces the evolution of our concept of landscape, architecture, art and the population of Italy, until then disseminated through the traditional fine arts: painting, drawing, prints and sculpture.
Prologue Painted sketches and paintings by Pierre-Henri de Valenciennes, Camille Corot, Thomas Jones and Léon Cogniet illustrate the discovery of the Italian landscape by a whole generation of painters in the first half th of the 19 century.
Daguerreian Travels in Italy Engravings from the album “Daguerreian Travels”, published between 1841 and 1843 by the French publisher Noël-Marie-Paymal Lerebours, and those published by one of his Italian counterparts, Ferdinando Artaria, provide an important insight into how quickly the new medium of photography became established, starting with the daguerreotype. In fact these engravings, some of which are devoted to typical monuments and urban landscapes in Italy, were created from original daguerreotypes. Alongside these reproductions are a number of anonymous daguerreotypes from the writer John Ruskin’s collection, and many others signed John Alexander Ellis, Lorenzo Suscipji or Ambroise Richebourg, mainly featuring the monuments of Venice, Turin, Florence and Rome.
The Roman School of Photography / The Caffè Greco circle Founded in Rome around 1850, the “scuola romana” brought together painters such as Giacomo Caneva, Frédéric Flacheron and Eugène Constant who used to meet at the Caffè Greco. The architect Alfred-Nicolas Normand would also join them as he was then staying at the Villa Medici. All practised photography as another art form, and are recognised today as great masters of early photography. Also on display are the calotypes taken in 1846 by the English travellers Calvert Richard Jones and the Reverend George Wilson Bridges. All these can be compared with the paintings of Carl Blechen, Ippolito Caffi and Johann Wilhelm Schirmer.
The “Grand Tour” From 1860, there was an extraordinary boom in tourism in Italy. Guidebooks, like the Baedeker and Murray guides, gave the addresses of the main studios and sales outlets of photographers. This part of the exhibition offers a tour of the peninsula through a selection of photographs – signed by Alinari, Giorgio Sommer, James Anderson, Alphonse Bernoud,DomenicoBresolin, Jakob August Lorent, Robert MacPherson and Gabriel de Rumine – and through paintings depicting the subjects popular with tourists wishing to take home images of their experiences abroad. Alongside views of iconic sites and monuments are reproductions of works of art from the most famous museums.
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