Dictionnaire classique des sciences naturelles : présentant la définition, l'analyse et l'histoire de tous les êtres qui composent les trois règnes, leurs application générale aux arts, à l'agriculture, à la médicine, à l'économie domestique, etc.

Pierre Auguste Joseph Drapiez

Description

-iTfV^ V^ 't^r^;...A K^>«^ '' '^- ^^9o/(/a, Gm., loc. cit., p. 1266; GADEMERLrs.Ga(/Ms/l/e»/KCiMS, L.,Gmel., loc. cit., Encycl. Pois., pi. 86, f. 130; le Gadus Ulennoides p. 1139; Bloch, pi. 104; vulgairement la Merluche. Ce Gmel., loc. cit., 1163; elle ll^achnia, Gadus macro- Poisson se pêche également dans l'Océan septentrional en- et dans la Méditerranée. Il parvient jusqu'à la lon-cephalus de Tilesius, Jet. Pelr., 11, pi. 16, sont y core des espèces du sous-genre Morue. gueur pieds, et ne le cède point en voracité auxde trois Merlan, Merlanrjus. Ce sous-genre, qui, de Morues; il poursuit avec un tel acharnement lesClupes,ft même que le précédent, est caractérisé par trois dor- qu'on en a vu se jeter dans des bateaux à ras d'eau où sales, en diffère par l'absence à la mâ- Merlus ou Merluches voyagent parde barbillons l'on en entassait. Les choire supérieure. troupes, et sont un objet important de pèche et de com- Gade Merla?(. Gadus Merlangus , L., Gmel., loc. merce pour certains parages. Commerson l'a rencontré cit., p. 1167; Bloch, pi. 05; Encycl. Pois., pi. 29, en abondance dans plusieurs localités de l'Iiéinisphère f. 103. Cette espèce est l'une des plus communes et des 13,v.7,A.37,39, c.20,24.auslral.D.9,10.-39,40,p.l2, plus connues dansle centre de l'Europe. Les marchés de La disposition des nageoires est laLoTE, Lota.

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-:^'^!^wmÂDICTIONNAIRE CLASSIQUE
'SCIENCES NATURELLES.
TOME CINQUIÈME.LES RÈGLES DETROIS LA Î¥4TURE.
DICTIONNAIRE CLASSIQUE
DES
SCIENCES NATliRELLES,
PRÉSENTANT LA DÉFINITION, L'ANALYSE ET L'HISTOIRE
DE
TOUS LES ÊTRES QUI COMPOSENT LES TROIS RÈGNES,
leur application générale aux Arts, à l'igrifullnre, à la Médecine, à l'Économie Domestique, etc.
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I.RS TRAVAUX DE BDFFOfV, DtCBEXTO.'V, I,«CÉPÈDE, CIJTIER, DE JSSSIEIJ, EVC, EVC.
DEPUIS CESDES ^OMBnEtJSES DÉCOIVERTES ACQUISES L\ PUBLICATION DE OUVRAGES.
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TOME CINQUIÈME.
BRUXELLES.
MELINE, C% LIBRAIRES-ÉDITEURS.CANS ET
LEIPXIG.LITOCRIVB.
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MÊME II.ISOR. J. f MEllME.
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I85ÔDICTIONNAIRE CLASSIQUE
SCIENCES NATURELLES.
par Pline, qui le quelques /'.GABALIUM. BOT. Aromate désigné cantons, du mâle de la Perdrix grise. Din-
don etdit originaire d'Arabie. Perdrix.
OIS. (Daudin.) Espèce du genre Faucon. A'. GABROMTE. MIN. SubstanceGABAR. compacte, à cassure
Faucon, division des Aulouis. écailleuse d'une couleur grise avec
, différentes teinte.-^
GABBRO. GÉoi.. Nom donné par les artistes italiens, de bleuâtre et de rougeàtre , difficilement fusible en
Bucli, à la Roche composée de Feld-et conservé par de un globule blanc et opai|iie; rayant le verre; pesani
de Diallage, d'où l'on Ure\e f-^enlespath compacte et spécifiquement ô environ. Plusieurs minéralogistes onl
(Il Corsicci. EWe forme, en plusieurs endroits, des ter- regardé minéralce comme n'étant qu'un Feldspalhcom
rains d'une assez grande étendue, qui se rallaclient au pacte; d'autres l'ont rapporté au Wernérite. Mais bi
Les géologues s'ac-système des terrains serpentineux. proportion de Soude qu'il contient, le rapprocherait
lui donner le nom d'Euphotide,cordent aijjourd'liui à plutôt de l'Éléolilhe ou Pierre grasse. John a trouvé
HaUy. F. Euphotide. directement formé,proposé par par l'analyse, qu'il est sur cent par-
GABERTIE. Gabertia. bot. Genre de la famille des ties, de 24 d'Alumine, 54 de Silice, 17,25 de Soude, La."»
Orchidées, établi par Gaudichaud, dans la botanique du d'Oxyde de Fer, et 2 d'Eau. La Gabronite a été trou-
voyage de l'Uranie; caractères ; périanthe à cinq divi- vée en deux endroits de la Norwège : à Kenlig, près
sions étalées, oblongues, ovales, dont les deu.\ inter- d'Arendal, et à Friederischwœrn , où elle est engagée
pétales, un peu plus petites; labelle très-court, dans uneSiénite.nes ou
libre, concave, trilobé et dépourvu d'éperon; gynos- GABUERIBA. PourCabureiba. ^. ce mot.bot.
lème arijué, aptère et cannelé intérieurement; anthère GABURA. bot. Nom générique apjdiqué par Adansoii
terminale.operculée,biloculaire et décidue; deux mas- à un Lichen figuré par Dillen (Hist. Muscor., lab. 19.
céréeuses, portées unses polliniques, sur caudicule la- fig. 27), et <|ui se rapporte au Collema fascicularc
melliforme, qui se soude par la glandule ausommet du d'.Achar. F. Collema.
stigmate. CACHET. OIS. Synonyme d'Hirondelle de mer à tète
Cabertie écrite. Gabertia scn'pta, Gaud. Sa lige noire, y. Hirondelle de mer.
droite, luisante, striée en long, articulée,est foliacée, GACHIPAES. BOT. Nom que les habitants de la Nou-
épaisse de deux ou trois pouces à sa base; ses feuilles genrevelle-Grenade donnent à une espèce de Palmierdu
sont engainantes, longues de dix -huit pouces, lan- lui a été conservé commeBactris de Jacquin , et qui
céolées, pointues, rétrécios à leur base, planes, mem- spécifique par Humboldt, Bonpiand et Kunth (Nov.
braneuses et nervurées; ses grappes sont terminales ou Gêner. etSpec. Plant, œquinoct., t. i, p. 302).
axillaires, très-longues, noueuses, munies cultivée.de bractées, GAD. BOT. Nom vulgaire de la Coriandre
du centre desquelles partent des fleurs Artedi et Linnéd'un jaune ver- GADE. Gadiis. pois. Genre établi par
dàlre. maculées de brun, suppoitées par l'ovaire et type de la famille des Ga-dans l'ordre des Jugulaires,
pédonculées; on la trouve sur les rochers arides des de Cuvier, parmi les Malacoptérygiens subbra-doïdes
îles Moluques. répartieschiens, composé d'espèces fort nombreuses
GABIAN. MIN. Synonyme de Pétrole, voir, et dont lesf'. ce mot. en sept sous-genres ainsi qu'on va le OIS. L'un des synonymes allongé, peu com-vulgaires de Goé- caractères sont : corps médiocrement
land, f^. ce mot. d'écaillés molles, médiocrement gran-primé, couvert
GABIRA. jiAJi. Le Singe de Kigritie, désigné sous ce des; la tête nue; les mâchoires et le devant du vonier
nom par Marcgraaff, parait être le petitesMangabey. armés de dents pointues, inégales, généralement
GABRE. ois. Synonyme vuL^aire carde oude Dindon , et dans el disposées sur plusieurs rangées, faisant la
5 DICT. DES SCIEncES NAT.CAD6 A I)
la lape; les ouïes grandes, à sej)! rayons; toules les na- chair est la plus savoureuse. On en pêche dans la Man-
geoires molles, dont deux ou même trois dorsales; une che ainsi qu'au Kamlschatka, mais c'est surtout dans
derrière l'anus, la caudaleou deux distincte, les ven- l'espace compris entre la Norwège, l'Ecosse et l'Islande,
trales attachées sous la gorge et aiguisées en pointe; que l'ancien monde en offre le plus. Les côtes de la Nou-
l'estomac robuste, en forme de grand sac; les cœcums velle-Angleterre et le grand banc de Terre-Neuve, aux
très-nombreux, ayant leur canal assez long; la vessie lieux où il a de vingty à cent mètres d'eau, en nour-
natatoire grande et —souvent dentelée sur les côtés. Le rissent encore davantage, et pour se débarrasser de son
nom de Gade, emprunté du grec, désigne, dans Athé- frai, c'est parmi les rochers plus voisins des rivages
née, nn Poisson qui probablement
, mais sans qu'on que la Morue se jette en abondance. C'est en automne
puisse l'affirmer, appartenait au genre dont il est ques- pour l'Europe, et au premier printemps pour FAméri-
—tion. Les Gades, dont plusieurs ont la chair exquise, que, que la ponte a lieu. C'est vers le quatorzième siècle
produisent beaucoup , vivent , en général, par troupes que les Anglais et les embarcations d'Amsterdam com-
nombreuses dans les hautes mers, et n'approchent des mencèrent à armer pour le banc de Terre-Neuve; les
rivages,où l'on en faitd'immenses Français Européens lespèches, qu'au temps et autres ne y suivirent guère
du frai. qu'au seizième. Les Morues se pèchent à la ligne; on
Morde, Morhua. Ce sous-genre est caractérisé par les sale par divers procédés, dont l'un les rend si dures,t
ses trois dorsales , deux anales, un barbillon à l'extré- que , dans cet état, elles portent le nom de Stock-fisch,
mité de la mâchoire inférieure. Ce sous-genre est le c'est-à-dire Poisson de bois, ou Bàton-Poisson. Les pê-
plus cheurs emploient les entrailles et les débris de ces ani-nombreux et celui dont les espèces ont le plus d'u-
tilité pour l'homme. maux comme appât. On obtient de leur vessie natatoire
Gade Mokbe. Gatlus Morhua, L., Gmel., Sysl. Nat., une colle assez semblable à celle qui provient des Es-
13, t. I, p. 1102; Bloch, pi. G4; Encycl. Pois., pi. 28, turgeons. Les vertèbres, les arêtes et les têtes des Mo-
Rondelet, sans utilité101; Molva vel Morhua de de .lohnslon et rues ne sont pas ; on en nourrit les Chiens
deGesner; vulgairement Cabillau, sur les côtes de Flan- que le Kamtchadale attache à ses traîneaux, et mêlées
dre, où se trouve ce Poisson, identique avec celui dont à du Goémon, les Norvvégiens en nourrissent leur bé-
les atterrages de l'île de Terre-Neuve, dans le nouveau tail, au lait duquel ce singulier aliment donne, dit-
monde, sont remplis. Une description de la Morue se- on, une qualité supérieure. Les œufs fournissent une
rait ici déplacée, puisque personne ne saurait confon- appelé rogues ou raves, 1-5, —sorte de caviar d. 15.
dre ce Poisson avec quelque autre habitant des mers — —18, 20. 19, 21, p. 16, 20, V. 6, A. 17, 21. 13, 16,
que ce soit; il suffira de remarquer que les individus 30, -54.c.
de cette espèce, qui ont les parties inférieures du corps Gade ^glefin ou jÎgrefin. Gatlus JEglefinus, L.,
argentée, desd'une nuance tant qu'ilshabitent sur fonds Gmel., /oc. cit., p. 1139; Bloch, pi. 62; l'Anon, Encycl.
de sable ou vaseux, deviennent rougeàtres et tachetés Pois., pi. 28, f. 99; VOnos des anciens, le Schellfisch
de marques jaunes quand ils habitent entre les