Histoire des mollusques terrestres et fluviatiles vivant dans les Pyrénées-Occidentales
106 pages
Français

Histoire des mollusques terrestres et fluviatiles vivant dans les Pyrénées-Occidentales

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^ ^./z^^.^//^^^ EXTRAIT DU BULLETLV DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES LETTRES ET ARTS DE PAl/., r V Ti^r^n ciLTCK,"f-r //(4.J^- 7f)^ DÎÎÎHÎi TERRESTRES ET FLUIIATILES VIVANT DANS LES PYRÉNÉES-OGGIDENTALËS, PAR C. MERMET, de PUniversité, ancien Élève de l'école Normale, agrégé dans lesOfOcier d'Histoire naturelle auclasses des sciences, Professeur de Physique cl doCollège royal de Pau, membre de la Société géologique de France et lettres et arts de Pau membre correspondantla Société des sciences , , de la Société linnécnne de Bordeaux. ÎMPKIMERÎE DE VERONESE , RUE BAYARD, K,° i NOV 4 1954 350968 , '^A5& iiisTosnE ^ESjioLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES QL 1 ^ VIVANT^ "^^ '^' DANS LES PYRÉNÉES-OCCIDENTALES M.PAR MERMET, Professeur de Physique au Collège royal de Pau, Membre de plusieurs Sociétés savantes. "^^âûdWv^W^âSâ î^msion of Mollusks Sedional LibronrmTRODUCTiON. instans de loisirDepuis plusieurs années» je consacre les que me laissent mes occupations, à l'étude de la constitution géognosiquc des Basses-Pyrénées, à la recherche des fossiles dans lesensevelis dans les roches de ces montagnes et ter- rains du Bassin qui, au^Nord, s'étend de leur pied jusqu'à l'Adour.

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Extrait

^ ^./z^^.^//^^^EXTRAIT DU BULLETLV
DE LA SOCIÉTÉ
DES SCIENCES LETTRES ET ARTS DE PAl/.,r V Ti^r^n ciLTCK,"f-r
//(4.J^- 7f)^
DÎÎÎHÎi
TERRESTRES ET FLUIIATILES
VIVANT DANS LES PYRÉNÉES-OGGIDENTALËS,
PAR C. MERMET,
de PUniversité, ancien Élève de l'école Normale, agrégé dans lesOfOcier
d'Histoire naturelle auclasses des sciences, Professeur de Physique cl
doCollège royal de Pau, membre de la Société géologique de France et
lettres et arts de Pau membre correspondantla Société des sciences , ,
de la Société linnécnne de Bordeaux.
ÎMPKIMERÎE DE VERONESE , RUE BAYARD, K,° iNOV 4 1954
350968,
'^A5& iiisTosnE
^ESjioLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES
QL
1 ^ VIVANT^
"^^ '^'
DANS LES PYRÉNÉES-OCCIDENTALES
M.PAR MERMET,
Professeur de Physique au Collège royal de Pau,
Membre de plusieurs Sociétés savantes.
"^^âûdWv^W^âSâ
î^msion of Mollusks
Sedional LibronrmTRODUCTiON.
instans de loisirDepuis plusieurs années» je consacre les
que me laissent mes occupations, à l'étude de la constitution
géognosiquc des Basses-Pyrénées, à la recherche des fossiles
dans lesensevelis dans les roches de ces montagnes et ter-
rains du Bassin qui, au^Nord, s'étend de leur pied jusqu'à
l'Adour.
Avant d'examiner en détail les formations lacustres déve-
loppées sur grande échelle à l'Est du dépar-une assez
tement, j'ai cru utile d'étudier les mollusques fluviatiles et
terrestres dans nos contrées, afin deexistant actuellement
les comparer à ceux des mêmes genres qui vivaient, sur les
mêmes lieux à une époque antérieure à la dernière révo-,
lution géologique, et dont on retrouve, en plus d'une loca-
lité, les dépouilles cornées calcaires.ou
C'est le résultat de mes recherches à ce sujet que j'ai
l'honneur de présenter à la Société.
Pour que le moins possible d'espèces échappassent à mes
investigations, j'ai entrepris des courses nombreuses : j'ai
1riche culture, et lesparcouru les campagnes qu'anime une
que laarides où ne croissent bruyère etlandes sèches et
une scrupuleuse attentionl'ajonc j'ai examiné avec; , ,
pratiqués dansvermoulus, les trous lesl'écorce des arbres
j'aien ruines et les mousses qui les recouvrent; fouillémurs
plus d'une fois j'ai côtoyéle sol recouvert de feuilles mortes
;
gaves des ruisseaux qui sillonnent en tousles bords des et
occidental. Cependant, malgré mesle bassin pyrénéensens
personnes quinialgré l'aide de plusieursactives recherches,
travail en me communiquantvoulu s'associer à monont bien
n'ai pointqui habitent des contrées que jemollusquesdes
plus d'une espèce indigène nevisitées, je crains queencore
pourtant, aucune histoire de mol-inaperçue. Etsoit passée
aussi peuune localité de la Franceparticulière àlusques
laquelle j'ai circonscrit mes recher-celle dansétendue que
l'histoire que je livreautant quen'en comprendches ,
rien de surprenant; il suf-Ce résultat n'aau public.
la position que nousde réfléchir àpour l'expliquer,flt,
chaîne, surmontée de pics élevés,Sud est uneoccupons. Au
partie de l'année,pendant une grandetempérature,où la
de contrées beaucoup plus septen-pas à cellesne le cède
dans ces hautes régions leson doit donc trouvertrionales;
aux montagnes , et quelques-uns departiculiersmollusques
plus froids que leque des climats nôtre.qui n'habitentceux
jaillissent des sources ther-la vallée d'OssauDu granit de
qui sait si on ne parviendra pas à décou-males abondantes
;
jour dans ces eaux des espèces analogues à cettevrir un
désignée par Linné sous le nom de Turbo the-Paludine,
eauxmalis, qui vit dans les d'Albano, dont la température
50° Dans les Pyrénées prennent naissance une infl-est de C?
habités par les mollusques qui se plaisentnité de ruisseaux
limpide.dans une eau froide et Le bassin occupé par le
Basque et une partie de la Chalosse est placéBéarn, le pays
43"; qui le recouvre,sous la latitude de le sol accidenté de
mille manières, est très varié dans sa constitution géogno-
il est traversé dans toutes les directionssique ; par des cours
rapides,d'eau, ceux-ci très ceux-là presque stagnans. Ce
bassin renferme les espèces, propres aux climats tempérés,
qui recherchent, les unes l'ombrage et l'humidité , les au-,
—— 3
quichaleur et les terrains arides; celles ne vivent1res la
ou dans un terrain meubleque sur des roches calcaires ;
peuplent lescelles encore qui , suivant leur organisation ,
les rivières. Enfin, le Sud-Ouest dumares stagnantes ou
choisissent pour séjourdépartement possède les espèces qui
les eaux saumàtres les bords deles landes sablonneuses , ,
la mer.
montagnes la natureOn le voit donc , le voisinage des ,
l'Adour lasol qui , de leur pied s'étend jusqu'à ,variée du ,
déterminent des condi-présence de la mer au Sud-Ouest ,
favorables à l'existence et à la multiplication d'untions
d'espèces différentes.grand nombre de mollusques
Pendant long-temps l'étude des mollusques a été consi-
dérée une étude oiseuse et inutile , indigne de fixercomme
l'attention des zoologistes. De riches amateurs se conten-
former des collections rangées sanstaient de où étaient ,
ordre et sans méthode , des coquilles exotiques , rares
singulières par leurs formes remarquables par leurs di-,
mensions la diversité couleurs de leur sur-ou l'éclat et des
facCi Mais plus tard lorsque le savant s'occupa de l'exa-
, ,
men de ces animaux , il parvint à la solution de plusieurs
questions l'anatomie etqui intéressent au plus haut degré
la physiologie comparées il trouva , chez quelques-uns de;
ces êtres inarticulés, si compliqué dansl'appareil de l'ouïe,
les mammifères, réduit aux seules parties essentielles; il
reconnut que l'organe principal d'impulsion dans la circu-
lation se divise en plusieurs parties, et offre parfois la
singulière disposition de paraître traversé par le tube di-
gestif lesEnfin, il put étudier dans les mollusques diffé-(1).
rens modes d'hermaphrodisme. De nos jours, Cuvier ayant
fait connaître tout le parti que la géologie peut retirer de la
détermination des espèces organisées fossiles particulières
à chaque genre de terrains, prit un nouvella conchyliologie
essor; de toutes parts les naturalistes cherchèrent à établir
Voyez la Nalacologie de de Blainville.(1) M.des règles, des principes sûrs, capables de guider les géolo-
gues dans les questions aussi délicates qu'importantes qu'ils
ont à résoudre.
L'ordre que jai suivi dans la distribution des groupes
cbangemens près, celuiprincipaux est, à quelques qu'a
adopté M. Nonlet dans son Précis analytique de l'Histoire
naturelle des Mollusques qui vivent dansterrestres et fluviatiles
le Bassin sous pyrénéen. J'ai maintenu la plupart des genres
et toutes les espèces signalés dans les ouvrages de Drapar-
naud et de MM. Grateloup et Michaud. Si je me suis arrêté à
celte classification, ce n'est pas que je crois qu'elle soit à
l'abri de toute critique et qu'on ne puisse apporter d'impor-
tantes modifications dans l'établissement des genres et des
espèces; mais j'ai pensé que dans un travail restreint à une
seule localité, qui n'a pour objet que l'histoire d'un petit
nombre des êtres qui constituent la grande division des
Malacozoaires, on ne pouvait que rarement se permettre de
réunir des genres, de supprimer des espèces généralement
reçus. Mais ce que je ne puis entreprendre, le propose auxje
savans qui s'occupent de monographies, à ceux qui publient
des ouvrages généraux. 11 est temps l'onque mette un terme
à la confusion qui règnedans la classification de cesanimaux,
cela,et parce que beaucoup d'observateurs, se contentant
de caractères essentiels, ont multipliépeu à l'infini les
coupes secondaires et tertiaires. Si les genres n'étaient éta-
comme l'a proposé Blainville,blis, M. de que sur des diffé-
rences d'organisation, concordantes avec des différences
mœurs, traduites par des caractèresdans les et extérieurs ;
si pour distinguer les espèces on ne perdait point de vue que
l'on ne devrait nommer ainsi que la réunion des individus
l'un de l'autre ou de parens communsdescendus , et de ceux
qui leur ressemblentaulant qu'ils se ressemblententreeux (1),

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