Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.22, pg 256-276
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Description

L'année psychologique - Année 1920 - Volume 22 - Numéro 1 - Pages 256-276
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1920
Nombre de lectures 29
Langue Français
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Extrait

II.Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie
In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 256-276.
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II.Anatomo-Physiologie nerveuse. Neurologie. In: L'année psychologique. 1920 vol. 22. pp. 256-276.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1920_num_22_1_4436BlbLIÔGRAt>OlQUËS 2Ü6
nisés en électrons, formeraient les unités fondamentales du monde
physique, et, en d'autres complexes, constitueraient les esprits
individuels.
Cette nouvelle monadolpgie n^que peu de points de contact avec
la psychologie scientifique.
H. P.
FRANK GR ANDJEAN. - La Raison et la Vue. — In-8° de 373 pages, 1920.
Paris, Alcan.
L'auteur s'attaque courageusement à la théorie de la connais
sance, en s'appuyant sur les conceptions de Bergson et d'Henri
Poincaré qu'il rapproche pour en tirer sa thèse, à savoir que les
caractères bergsoniens de la raison, reconstruction statique d'une
réalité en perpétuel devenir, sont dus à la primauté du sens de la
vue : « Non seulement la raison, du moins à l'état de puissance,
a dû précéder la formation de V Homo faber, qui n'est devenu tel
qu'en tant qu'il pouvait raisonner, mais encore la raison elle-même
a été précédée de la vue, sans laquelle la pensée rationnelle n'eût
pas pu naître. On peut donc dire que si l'homme n'avait pas été
doué de la vue, il n'eût jamais raisonné, ni inventé et fabriqué
des- armes et des outils. VHomo videns est antérieur à YHomo faber »
<p. 297). -
La thèse est intéressante, mais, échappant à la vérification, sort
de la science. Et les discussions psychologiques sur les caractères de
la fonction visuelle, — incapable en particulier de percevoir le mou
vement sans participation du sens musculaire, à la suite d'un propre de l'organisme — en tant que 1' « immobilisme de la
raison » serait d'abord l'immobilisme de- la vue, sont trop rapides,
insuffisamment appuyées sur les faits expérimentaux, et de ce fait,
peu probantes. .
il. P.
II. — Anatomo-physiologie nerveuse. Neurologie.
LEONARD THOMPSON TROLAND. — The physical basis of nerve
functions (La base physique des fonctions nerveuses). — Ps. Rev.,
XXVII, 5, 1920, p. 323-350.
L'auteur expose, surtout d'après les travaux de Nernst, Lillie et
Keith Lucas, comment peut se représenter physiquement le fon
ctionnement nerveux, insistant sur le mécanisme de la transmission
synoptique, et rattachant à la conception générale une théorie du til!
fonctionnement des appareils récepteurs, sur le type de celle qu'il
a développée pour la réception visuelle : Les cellules réceptrices
auraient comme caractéristique une polarisation négative, tendant
constamment à dépolariser et à exciter par là les fibres nerveuses,
les stimuli ayantf pour effet d'augmenter pu de diminuer, par un *
ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE. NEUROLOGIE 257
mécanisme physique ou chimique, cette dépolarisation. Il y aurait
d'ailleurs, dans le système nerveux central des mécanismes de
dépolarisation rythmique analogues expliquant la respiration, le
péristaltisme, etc. Cette théorie physique appliquée à la psychologie
conduit l'auteur à une conception métaphysique générale, le
monisme paraphysique. (Philosoph. Reviev, 1918, 27, 39-62).
H. P.
ÏVWINTREBERT. — Le mouvement sans nerf. — J. de Ps., XVIII,
5, '1924, p. 353-388.
L'auteur a étudié très complètement les phénomènes moteurs
« aneuraux » chez un embryon de vertébré, de Squale : Deux
bandes musculaires symétriques présentent chacune des mouve
ments spontanés autonomes de rythme différent; l'indépendance vis-
à-vis du système nerveux est clairement établie : le curare est sans
action, ainsi que l'ablation des centres bulbo-médullaires, et l'irr
itabilité ne se manifeste que dans les segments musculaires actifs.
Dès que le système nerveux impose son influence dominante, le
dyschronisme des mouvements fait place aune harmonie, qui
montre que la caractéristique du système nerveux est d'assurer
une coordination permettant l'unité d'exécution dans l'organisme
agissant.
Cette étude est en relation avec une série de recherches anté
rieures qui ont mis en évidence, chez les embryons des vertébrés,
l'existence de fonctions de relation non régies par le système ner
veux : l'ectoderme des têtards possède la propriété de recevoir et
de conduire uue excitation sans le concours des nerfs. Il y a, à un
moment donné du développement, une association — qui est la
règle chez les Invertébrés inférieurs comme les Cœlentérés par
exemple — d'un fonctionnement aneural (réception et transmiss
ion) avec un nerveux (réaction). Les fonctions fonctions' — qui sont aneurales sont masquées quand les nerveuses
dominantes— se superposent à elles; on peut alors les révéler encore
au cours de certains stades du développement, en supprimant
les fonctions nerveuses. Cela, joint à la notion des corrélations
humorales, — des réflexes chimiques qui dominent tout l'org
anisme — doit limiter la place faite au système nerveux, beaucoup
trop grande généralement.
H. P.
KEITH LUCAS. — La conduction de l'influx nerveux. — (Publié par
Adrian, traduit par G. Matisse). — In-8° de 125 pages, 1920.
Paris, Gauthier- Yillars.
Le regretté Keith Lucas, mort pendant la guerre dans un acci
dent d'aéroplane, avait préparé la publication d'une série de confé
rences où était exposé l'état de la question de la conduction ner
veuse sur laquelle il avait tant et si bien travaillé. Son élève Adrian
L-'AJiNÉE PSYCHOLOGIQUE. XXII. -9 2*8 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
se chargea de mettre au point et de publier ces pages qui consti
tuent une illustration lumineuse de la méthode scientifique telle
que la conçoit Claude Bernard, et Georges Matisse s'est efforcé de
les rendre accessibles au lecteur français.
On trouvera là des données de fait et des interprétations pru
dentes et constamment appuyées d'expériences sur le fonctionne
ment nerveux périphérique, avec une. démonstration de la « loi du
tout ou rien », fonctionnement périphérique qui devait fournir,
aux yeux de Lucas, une image simplifiée du fonctionnement
central; et de fait il avait préparé — sans avoir eu le temps de
l'achever — un chapitre terminal sur l'inhibition centrale où l'hypo
thèse prenait une plus grande place. Adrian a prudemment reconst
itué l'essentiel de ce chapitre très suggestif.
H. P.
H. RENAULD-CAPART. — Contribution à l'étude du métabolisme
cérébral par la méthode des circulations partielles. — Ar. int.
de Ph., XV-XVI, 1920-1921, p. 235-289 ,441-445, 21-43 et 119-161.
Dans ces très intéressantes recherches, l'auteur montre que le
sang abdominal est nécessaire à la vie des centres nerveux encé
phaliques, et établit que c'est le foie qui est en jeu : En éliminant
le foie de la circulation, il y a atteinte du métabolisme cérébral, et
suppression de la fonction nerveuse, se traduisant d'emblée par/line
insensibilité à la douleur qui permet toute opération sans autre
anesthésie, avec maintien de l'attention et des autres sensibilités.
Le retour du sang hépatique fait reparaître la douleur. Le foie
n'agit pas par fonction antitoxique mais par apport d'un élément
positif, d'une hormone, et peut-être de produits énergétiques : en
effet l'injection d'une très petite quantité de sang défibriné suffit
pour restaurer la fonction abolie par exclusion du foie ; mais cette
substance est détruite par la chaleur.
Comme il y a chromatolyse marquée par exclusion hépatique,
l'auteur pense que la sécrétion interne élaborée par le foie favo
rise la reconstitution continuelle de la substance chromatophije
des neurones nécessaire à leur fonctionnement.
H. P.
R. ANTHONY. — L'évolution des plissements du néopallium, des
mammifères inférieurs au singe et à l'homme. Le plan de descrip
tion du néopallium humain. — B. I. P., XIX, 1919, p. 5-28.
L'auteur, dans cette conférence de vulgarisation, expose un plan

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