Arcs réflexes et réflexes conditionnels - compte-rendu ; n°1 ; vol.28, pg 307-320
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Description

L'année psychologique - Année 1927 - Volume 28 - Numéro 1 - Pages 307-320
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1927
Nombre de lectures 43
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels
In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 307-320.
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c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels. In: L'année psychologique. 1927 vol. 28. pp. 307-320.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1927_num_28_1_6429NliRVEÙSK. LFS KEFLÉXES 30? ÀNAT0M0-PHYS10L0G1E
vidus différents. En ce qui concerne les réflexes de position, les expé
riences montrent que l'activité des centres médullaires est ample
ment suffisante pour les engendrer d'une façon tout à fait correcte.
Aucune différence n'a pu être établie, ni dans la production ni dans
l'allure de ces réflexes entre les animaux à moelle dorsale sectionnée
et les individus intacts. De même les centres médullaires semblent
suffisants pour la production de l'immobilité dite « hypnose animale »,
il n'y a de différence d'avec les individus normaux qu'en ce qui con
cerne la durée de l'immobilité, plus grande quand la moelle cervi
cale est intacte, ce que l'auteur explique par l'existence, dans les par
ties les plus élevées du système nerveux central, de fonctions d'inhi
bition puissantes, venant simplement renforcer l'action des centres
médullaires. M. F.
105. — H. CLAUDE et R. RAFFLIN. — Evolution de deux cas
d'épilepsie expérimentale chez le chien. — Enc, XXII, 3, 1927,
p. 209-210.
Chez les chiens épileptisés, l'administration de sulfate de strych
nine provoque des crises épileptiques à la dose où elle produit habi
tuellement les signes de l'intoxication strychnique. Après 6 mois
de repos le seuil des crises est abaissé. H. W.
106. — J. TINEL. — Régulation de la circulation cérébrale à
l'inhalation d'oxygène. — - B. B., XGVI, 1927, p. 665.
Lorsqu'on fait pratiquer l'inhalation d'oxygène à des trépanés on
constate une vaso-constriction cérébrale progressive assez rapide,
le pouls devenant presque filiforme. Il en est de même par hy-
perpnee (mais non si celle-ci se produit en sac clos où l'oxygène se
raréfie). Il paraît probable à l'auteur qu'il s'agit d'une auto-régulat
ion de la circulation cérébrale à l'apport d'un sang fortement oxy
géné. H. P.
107. — J.-A. HALDI, H. -P. WARD et L. WOO. — Differential
metabolism in brain tissue as indicated by lactio aeid determinations
(Les variations du métabolisme du tissu cérébral décelées par le dosage
de l'acide lactique}. — Am. J. of Ph., LXXXIII, 1927, p. 250-253.
Dosage du taux de l'acide lactique du cerveau du lapin. Celui-ci,
par unité de poids, va en croissant dans l'ordre suivant : hémisphères
cérébraux, cervelet, cerveau moyen, bulbe. Le taux de l'acide lac
tique du bulbe est deux fois plus élevé que celui des
cérébraux. Après la décapitation de l'animal le taux de l'acide lac
tique du cerveau augmente progressivement avec le temps, les mêmes
proportions pour les différentes parties du cerveau étant conser
vées. Les différentes parties du cerveau présentent donc un méta
bolisme acide, différent. P. B.
c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels
108. — M. MINKOWSKI.— L'état actuel de l'étude des réflexes,
traduction de HENRI EY. — ■ In-8 de 77 pages, Paris, Masson,
1927. Prix : 12 francs.
Après une introduction sur la notion du réflexe, notion en grande 308 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
partie arbitraire, en ce qu'elle isole un élément particulièrement
apparent, d'une réaction qui implique toujours la participation
de l'organisme tout entier, l'auteur envisage l'évolution et l'organi
sation anatomo -physiologique des réflexes en se fondant sur ses
intéressants travaux relatifs aux du fœtus, variables, irra
diés, dans lesquels s'introduisent progressivement les lois de con
duction et d'inhibition, et en résumant les principaux résultats des
recherches russes sur les réflexes conditionnels.
Après avoir décrit les phases d'organisation, le collaborateur de
Monakow traite de la dissolution qui ne se montre pas absolument
parallèle dans sa marche inverse (dans les troubles consécutifs à des
ablations corticales chez les mammifères, aux hémiplégies corticales
et capsulaires chez l'homme, et dans les transections spinales, si
nombreuses au cours des blessures de guerre).
Enfin un dernier chapitre est consacré aux rapports des instincts
et des réflexes entre lesquels « il n'y a point de limite tranchée ».
Ce petit livre fort suggestif ne doit pas être considéré comme une
mise au point objective de tous les travaux récents sur les réflexes,
mais comme un exposé de conceptions personnelles très imprégnées
de l'enseignement original de Monakow et fort intéressantes, fondées
sur une large connaissance de la littérature, mais surtout sur une
expérience approfondie et sur des recherches nombreuses et import
antes. H. P.
109. — ANDRÉ THOMAS. — La réflectivité sensorio-aîfective et
la répercussivité. Presse médicale, 1927, n° 22, p. 337-339.
A propos de l'observation d'une femme de 60 ans à chorée gauche
en rétrocession, chez qui des mouvements involontaires (adduction
avec enroulement des membres) sont provoqués par le chatouill
ement ou la piqûre, et d'un homme de 64 ans à hémichorée droite
dont les mouvements redoublent d'intensité par excitation péri
phérique, bruit violent ou émotion de crainte, l'auteur envisage une
catégorie de réactions comme représentant des « réflexes sensorio-
affectifs », ou psychoaffectifs qui comprendraient les réactions hy-
peralgésiques de Babinski et Jarkowski, et se relieraient a la « réper
cussivité sympathique ». H. P.
110. — H. VERGER. — Sur une modiîications au schéma de Lemaire
pour la conception physiologique du réflexe viscéro-sensitiî de
Mackensie (Soc. de Méd. et Chir. de Bordeaux, mai 1927). Presse
Médicale, 1927, n° 55, p. 873.
L'auteur admet une jonction des systèmes sympathique et céré
bro-spinal, non au niveau du ganglion spinal, mais à la périphérie.
Un arc réflexe, partant d'un viscère malade, comporte voie afférente
par les rami conduisant aux centres gris médullaires d'où les voies
efférentes vont porter l'excitation sympathique au niveau des
terminaisons sensitives du dermatomère correspondant, excitées
par les variations vaso-motrices des formations vasculaires coiffant
les appareils de sensibilité cutanée. Si l'on anesthésie la peau, on
calme les douleurs, parce que les stimulations vaso-motrices sympat
hiques deviennent sans effet, et cela sans toucher à l'arc réflexe
sympathique lui-même. H. P. NERVEUSE. LES REFLEXES 309 ANAT0M0-PHYSI0L0G1E
111. — A. et B. CHAUCHARD et H. MAZOUE. — Contribution
à l'étude quantitative du réflexe médullaire. — H. LAUGIER et
H. MAZOUÊ. — Réflexe croisé obtenu par excitation unique
chez la grenouille non décérébrée et morphinée. — B. B., XCVII,
1927, p. 363-364 et p. 227-229.
En interrompant la moelle avec une ligature, des excitations
périodiques, à rythme constant de 25 par seconde, entraînent une
diminution du voltage quand le nombre des oscillations croît, avec
une limite pour environ une seconde de durée ; avec une variation
de l'intervalle entre les stimuli, le voltage s'abaisse comme l'inter
valle : la moelle fonctionne comme un nerf itératif.
L. et M. montrent en revanche que, s'il faut plusieurs excitations
sur le bout central des nerfs sensitifs pour obtenir un réflexe méd
ullaire chez la grenouille décérébrée, ce qui caractérise un système
itératif, la morphinée, une seule excitation sur
le bout central du sciatique suffit pour déclencher la réponse ; c'est
la destruction de la région cérébello-bulbaire (et non des hémisphères
ni des lobes optiques) qui entraîne la nécessité d'une sommation
d'excitation. H. P.
112. — G. DELMAS-MARSALET. — Les réflexes de posture él
émentaires. In-8 de 174 p. Paris, Masson, 1927.
Voici le livre d'un clinicien qui a tenu à faire œuvre physiologique,
se rendant bien compte de la nécessité de cette intime union de la
physiologie et de la neurologie, que r

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