Arcs réflexes et réflexes conditionnels - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 286-298
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 286-298
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 286-298.
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c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 286-298.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4937286 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
c) Ares réflexes et réflexes conditionnels *
148. — L. et M. LAPICQUE, — Reeherehés sur l'excitabilité ré-
îlexe au moyeu du réflexe dor so- cutané de la grenouille. — B. B,,
CI, 25, 1§29, p. 1083-1086/
Indication d'une antinomie actuellement insoluble entre un fait
d'excitabilité réflexe et la loi du tout ou rien : dans l'excitation sensi
tive* réflexogène, on compense un ralentissement dans le rythme
excitateur par un accroissement d'intensité (en élevant le voltage
d'excitation}. Or la marge due à un accroissement des fibres intéres
sées dans l'excitation ne dépasse pas 1 à 1,3, alors qu'on constate en
fait une marge de 1 à 6, L'absence de changement de chronaxie exclu
rait la possibilité d'une action sur des fibres de sensibilité diverse
suivant le rythme.
Toutefois, si l'intensité croissante entraîne des train» d'influx
plus nombreux, l'antinomie indiquée par les auteurs pourrait être
résolue. H. P.
149. — H. LAUGIER et L. LUBINSKA. — Intégration des àctioas
dynamogéniques et inhibitriees daas les centred réflexes. — B. B,,
CI, 20, 1929, p. 414-416.
Étude sur le réflexe linguo- maxillaire ; des chocs d'induction répétés
chaque seconde sur la pointe de la langue provoquent ehaque fois
l'abaissement du maxillaire inférieur avec une amplitude sensibl
ement constante.
Un« excitation à rythme rapide, portée sur le bout central dti
vague, est inhibitrice, et sur le bout central du sciatique est dynamo-
génique.
Or, les deux excitations antagonistes étant effectuées simultanée
ment, la réponse réflexe prend une valeur intermédiaire dépendant
du rappoFt des intensités, ce qui implique une intégration au niveau
du centre réflexe, dont l'excitabilité « est à chaque instant fonction
de toutes les excitations venues de la périphérie dont il additionne
les effets». H. P.
150/ — L. H. COHEN. — The relationship between refractor?
phase and negative adaptation in reflex response. I. {Le rapport
entre la phase réfractaire et l'adaptation négative dans la réponse
réflexe). — J. of cöttlp. Ps., ÎX, 1, 1929, p. 1-16.
L'adaptation négative est l'abolition progressive ou la réduction
de certains réflexes par la répétition de l'excitation. Ce phénomène
a4-il un rapport avec la phase négative de l'excitabiïité immédiaté-
merrt consécutive à une première excitation ? C. a étudié' ce problème
sur le réflexe de tressaillement du cobaye à un bruit secondaire ;
l'animal fléchit sur les membres antérieurs, puis les ramène en arrière;
Les deux excitations auditives peuvent être produites à 1, 2, 3, 4 s
econdes d'intervalle. Des animaux ont été soumis à des séries d'exci
tations quotidiennes à l'un ou l'autre de ces rythmes pendant vingt
1. Voir aussi les n« 413, 289, 933, 949, 984, 982, 984, 1002, ■
ANAT0M0-PHYSI0L0Ç1E NERVEUSE. LES REFLEXES 287
Jours. On peut admettre qu'en moyenne les durées de 4 secondes sont
encore comprises dans la phase réfractaire. Pour les durées infé
rieures, plus l'intervalle entre les deux excitations est grand, plus
l'adaptation négative est prononcée. Les deux phénomènes sont donc
liés. P. G.
151. — W. F. WENNER et A. B. TAYLOR. — Effects of changes
in ion concentration of blood upon reflex time [Effets de changements
dans la ionique du sang sur le temps de latence réflexe).
— Pr. of Soc. of experimental Biology and Medicin, XXVI, 1928,
•• p. 188. é ,
Le temps de latence du réflexe patellaire du chien non anesthésié
passe de 8,2 a pour un pH de 7,46 à 4,3 pour un pH moindre, et
à 5,7 pour un pÛ. plus élevé. H. P .
152. — W. FREEMAN et P. T. CROSBY. — Reflex grasping and
groping : its significance in cerebral localization [Réflexes d'étreinte
et de tâtonnement : leur signification en matière de localisation céré-
.. brale). — J. of Amer. Medical Association, XCIII, 1929, p. 7-12.
Le réflexe de préhension de la main, d'étreinte, qui est communé
ment observé chez les très jeunes enfants, se présenté aussi unilatéra-
mement dans les lésions croisées du lobe frontal : par pression ou
friction sur la paume de la main, ou provoque une flexion tonique
des doigts, devenant clonique de temps à autre.
Dans les lésions plus accentuées, en touchant le dos. de la main
ou du bras, ou la face, on provoque une poursuite tâtonnante par
la main cherchant à saisir,
II y a des réactions assez analogues au membre inférieur. Ces ré
flexes exigent une intégrité relative de la voie cortico-spinale.
H. P.
153. — G. H. WANG et C. P. RICHTER. — Action currents from
the pad of the cat's foot produced by stimulation of the tuber cine-
re urn [Courants d'action du bourrelet de la patte du chat par stimul
ation du tubercule cendré). — Chinese J. of Physiology, II, 1928,
p. 279-284 (d'après les Psych. Abstracts).
Les auteurs ont constaté que l'excitation dû tuber cinereum en
gendrait un réflexe galvanique cutané, disparaissant par section du
cerveau moyen ou du sympathique correspondant à la patte étudiée.
Le même réflexe a été obtenu par stimulation directe du bout péri
phérique du sympathique sectionné. - H. P.
154. — E. G. T. LIDDELL et J. M. D. OLMSTED. — the effeet
of the responses of the soleus muscle of an alcohol block on the
sciatic nerve [L'effet des réponses du muscle soléaire à un blocage
par Valcool du nerf sriatique). ■ — J. of Ph., LXVII, 1929,
p. 33-48.
Après production du réflexe d'extension croisé chez le chat déee-
rébré la tension développée par le. soléaire dans le réflexe d'extension
est souvent augmentée de 3 fois. Après excitation du nerf péronier
homolatéral elle est souvent diminuée. Dans les deux cas l'effet dure 288 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
longtemps, plus de 90 secondes. Il semble probable que les mêmes
neurones finaux entrent en jeu dans ces deux réflexes. Pendant la
narcotisation du nerf poplité les réponses du soléaire disparaissent
dans l'ordre suivant : 1° réflexe d'extension ; 2° réflexe de secousse ;
3° extension croisée ; 4° réponse motrice. L'alcool agit sur les fibres
afférentes du nerf péronier et sur les fibres motrices du nerf poplité
à un degré semblable. Pendant la narcotisation progressive du nerf
sciatique, y compris les fibres afférentes et efférentes, si des impul
sions inhibitrices gagnent le neurone moteur « final » elles s'opposent
aux réflexes d'extension. Quand le réflexe d'extension a été supprimé
par le blocage alcoolique, un tiraillement du tibialis anticus peut
encore inhiber l'extension croisée et quand ce tiraillement perd son
effet, l'excitation à la fréquence de 49 à la seconde du nerf péronier
peut encore inhiber le réflexe d'extension croisée. P. B.
155. — S. W. RANSON, J. C. HINSEY et L. A. TAYLOR. — The
crossed extensor reflex in deafferented muscle [Le réflexe d'extenr-
s ion croisée dans le muscle ayant subi la section des nerfs afférents).
— Am. J. of Ph., LXXXVÏII, 1929, p. 52-64.
Après décérébration anémique (ligature des carotides et des artères
basilaires) chez le chat, le réflexe d'extension croisée est vif et to
nique, la contraction continue pendant plusieurs secondes après la
fin de l'excitation et le relâchement est graduel. Ceci est vrai pour
les gastrocnémiens ayant subi la section de l'innervation afférente
aussi bien que pour les muscles normaux. Chez les animaux décé-
rébrés par la méthode de section le caractère du réflexe d'extension
croisée dans le muscle ayant subi la section de afférente
dépend de la hauteur à laquelle la du tronc cérébral a été
faite. Après section au niveau du bord supérieur du mésocéphale, le
r

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