Arcs réflexes et réflexes conditionnels. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 296-310
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 296-310
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 296-310.
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c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 296-310.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4827296 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
104. — J. M. UFLAND. — Ueber die Wirkung starker Phenol-
lösungcn auf die sensorischen Rücken mar kele mente des Frosches.
[Action des solutions concentrées de phénol sur les éléments sensitifs
de la moelle de la grenouille). — Arch. f. exp. Path. u. Pharm.,
CXXII, 1927, p. 247-256.
Le badigeonnage avec une solution à 4 % de phénol de la face
dorsale de la moelle de la grenouille détermine une élévation, suivie
d'une chute, du seuil des réflexes correspondant à l'aire badigeonnée.
P.B.
c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels *.
105. — J. TINEL. — Disparition progressive de la raie vaso-motrice
après section des nerfs intercostaux. Contribution à l'étude de l'axone
réflexe. — R. N., XXXV, II, 5, 1928, p. 749-750.
Dans une thoracoplastie, la section de deux nerfs intercostaux
droits (D,etD,) est suivie d'une anesthésie • complète de la région
correspondante. Par friction douce on provoque encore une ligne
blanche et par pression forte une ligne rouge ; ce sont des réactions
locales mécaniques. Mais la « raie vaso-motrice » obtenue par friction
douce d'une pointe, après s'être exagérée, s'est atténuée au bout du
7e jour et a disparu le 11e jour quand le segment périphérique du nerf
a dégénéré. C'est donc le type du pseu do -réflexe ou réflexe d'axone
comportant réponse directe de la fibre nerveuse excitée sans inter
vention des centres. , H. P.
106. — L. et M. LAPICQUE. — La chronaxie de subordination ;
sa régulation réflexe. — B. B., XCIX, 1928, p. 1947-1949.
Après séparation des centres un nerf a une certaine chronaxie
stable, « ou chronaxie de constitution » ; relié aux centres, ce même
nerf a des chronaxies variables, « de subordination ». Un facteur qui
modifie la de subordination est l'attitude du membre,
par un réflexe proprioceptif , régissant une « chronaxie posturale ».
Sur la grenouille, on constate que l'attitude n'a plus d'effet si les
muscles sont séparés et qu'il suffit d'exercer une pression progres
sive sur le gastrocnémien pour diminuer — jusqu'à une certaine l
imite — la chronaxie du sciatique, observée d'après l'effet moteur de
l'excitation nerveuse électrique sur le muscle. H. P.
107. — S. WRIGHT. — Studies of reflex activity in the involun
tary nervous system. I. Depressor reflexes {Etudes sur V activité
réflexe dans le système nerveux involontaire. I. Réflexes dépresseurs) .
— J. of Ph., LXVI, 1928, p. 387-399.
Etude de la chute de la pression sanguine déterminée par l'excita
tion du bout central du vague (chat) ou le nerf dépresseur (lapin),
du point de vue de la physiologie de l'action réflexe et particulièr
ement à la lumière de la théorie humorale de Sherrington» Les carac-
1. "Voir aussi les n°» 53-55-56-269-270-323-413-421. ANATOMO -PHYSIOLOGIE NERVEUSE. LES REFLEXES 297
tères généraux du réflexe dépresseur sont les mêmes chez l'animal
intact et chez l'animal à circulation limitée au thorax et à l'abdomen
(« préparation splanchnique »). Chez ce dernier la chute de la pression
sanguine est probablement due principalement à une inhibition du
tonus vaso-moteur. Le réflexe dépresseur est souvent rapidement
obtenu par l'excitation mécanique ou thermique chez l'animal chlo-
ralosé et chez l'animal décérébré. L'augmentation de la fréquence
de la stimulation afférente augmente habituellement l'effet inhibi
teur produit ; il y a une augmentation de la rapidité et de l'étendue
de la chute de la pression sanguine et parfois du temps nécessaire
pour le retour de la à la normale. Résultats semblables chez
l'animal « splanchnique ». Obtention des deux premiers résultats
également après section des deux nerfs splanchniques chez l'animal
« splanchnique ». L'augmentation de l'intensité de la stimulation
afférente chez les animaux intact et « splanchnique » augmente la
rapidité et l'étendue de la chute de la pression sanguine et peut
prolonger la durée de la période de récupération ; chez l'animal intact
la période latente peut être racourcie. Phénomènes analogues à ceux
observés avec les réflexes squelettiques. P. B.
108. — A. FORBES, A. QUERIDO, L. R. WHITAKER et
L. M. HURXTHAL. — Electrical studies in mammalian reflexes.
V. The flexion in response to two stimuli as recorded from the motor
nerve {Etudes électriques sur les réflexes chez les mammifères. V. Le
réflexe de flexion en réponse à deux stimuli, enregistré sur le nerf
moteur).— Am. J. of Ph., LXXXV, 1928, p. 432-457.
Etude des problèmes de la sommation et de la phase réfractaire
dans l'arc réflexe, excitation d'un nerf afférent de la patte postérieure
du chat décérébré avec 2 stimuli maximaux successifs se succédant à
des intervalles variés et enregistrement des courants d'action consécut
ifs dans le nerf moteur, déclenchés par le réflexe de flexion, à l'aide
d'un galvanomètre à corde renforcé par un amplificateur. Les prépa
rations décérébrées diffèrent les unes des autres dans leur comporte
ment vis à vis des 2 stimuli, mais les caractères des réponses pendant
la durée d'une expérience sont habituellement constants dans chaque
préparation. Dans la majorité des expériences la seconde réponse est
plus faible que la première pour tous les intervalles de stimulus de
1,5 sigma (intervalle minimum à partir duquel les deux réponses
cessent de se confondre) jusqu'à 50 sigma. Daus quelques expériences
maximum d'intensité de la 2e réponse pour des intervalles entre 20
et 30 sigma, de part et d'autre de ces limites, la 2e réponse est plus
faible. Dans un petit nombre d'expériences la 2e a été
forte que la lre pour tous les intervalles jusqu'à 40 sigma. Dans ces
cas la lre réponse était anormalement faible. Dans 2 cas dans lesquels
la 2e réponse était plus forte que la première, inversion de ce rapport
par la section basse de la moelle.
La lre réponse paraît donc sensible à l'inhibition par des impulsions
provenant des centres supérieurs, la sommation centrale relâche le
neurone moteur. Dans la plupart des expériences, la modification
la plus précoce possible de la réponse à un stimulus par un 2e stimul
us apparaît 3 ou 4 sigma après le début de la lre réponse ; le neu- 298 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
rone moteur peut donc décharger une 2e onde d'impulsions, 3 sigma
au plus après la première, mais il est possible que la 2e réponse se passe
dans, des neurones différents. Dar s la chute terminale de la pression
sanguine après une très forte hémorragie, quand la réponse à une exci
tation unique a diminé considérablement d'intensité, la réponse à
deux stimuli séparés par un bref intervalle reste plus près de sa valeur
originale, le rapport de sommation est ainsi augmenté. Ce type de
sommation doit dépendre de la phase supra- normale de récupération
conditionnée par l'acidité du centre nerveux. Une pression artérielle
basse re donne pas l'autre type de sommation dans lequel pour des
intervalles plus longs, la 2e réporse est plus forte que la première. La
faible intensité d'une 2e réponse précoce (intervalle de stimulus de
5 à 20 sigma), dans la majorité des expériences, suggère une phase
réfractaire dans le centre dépassant celle des fibres périphériques et
empêchant la réponse de la majorité des neurones. Si chaque réponse
consiste en un tétanos bref et rapide, la diminution de l'intensité
de la réponse peut être due à la diminution de la durée et de la fr
équence de la décharge dans chaque neurone moteur. On ne peut
dire si la fonction centrale est du type tout ou rien, comme celle du
nerf périphérique ou d'u

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