Arcs réflexes et. réflexes conditionnels. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 241-256
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 241-256
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 52
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

c) Arcs réflexes et. réflexes conditionnels.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 241-256.
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c) Arcs réflexes et. réflexes conditionnels. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 241-256.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5162EXPÉRIMENTALES ET COMPARÉES. LES RÉFLEXES 241 RECHERCHES
189. — L. BAUD IN. — Perte de la sensibilité à la dépression chez
les Poissons anesthésiés à la tricaïne. — B.B., CX, 1932, p. 151-153.
A des concentrations d'environ un vingt à un quarante-millième,
la tricaïne ajoutée à l'eau dans laquelle séjournent des Carassius,
abolit en quelques heures les réactions habituelles à la dépression
(convulsions, perte d'équilibre statique, augmentation de la consom
mation d'oxygène). Le poisson reste immobile. H. P.
c) Arcs réflexes et réflexes conditionnels x
190. — L. LUBINSKA. — Contribution à l'étude des réflexes non
itératifs (Thèse de la Faculté des Sciences de Paris). — In-8° de
100 pages. Paris, Doin, 1932.
Le réflexe linguo-maxillaire de Cardot et Laugier (abaissement de
la mâchoire inférieure) peut être déclenché par un stimulus électrique
unique (réflexe non itératif de Lapicque) porté sur les branches du
trijumeau innervant les muqueuses linguale, palatine, gingivale et
du plancher buccal (dont l'excitation directe suscite la même réponse)
la réponse étant toujours bilatérale, même dans les stimulations lat
éralement localisées.
Il doit exister un neurone intercalaire (plus exactement des neu
rones parallèles) entre les terminaisons sensitives centrales du trij
umeau et les noyaux moteurs (trijumeau et facial) d'où partent les
voies efférentes du réflexe.
Du moment qu'il s'agit d'un réflexe non itératif, on pourrait penser
qu'il y a isochronisme entre voies sensitives et motrices ; or, si cela
se constate approximativement pour certaines branches à efficience
réflexogène, cela n'est pas vrai de toutes. C'est ainsi que les fibres
de la muqueuse linguale ont une chronaxie 5 fois plus élevée que les
fibres motrices, avec répons.e cependant pour une seule stimulation.
L'auteur se contente de noter le fait sans faire d'hypothèse inter
prétative (une des hypothèses possibles résidant dans la capacité de
réponses rythmiques déclenchées par le stimulus unique dans la
fibre sensitive, permettant une sommation et un fonctionnement
itératif, que révélerait l'enregistrement des courants d'action).
La strychnine entraîne une généralisation du réflexe sans modifier
les chronaxies sensitives ni motrices, ce qui apporte encore une donnée
d'apparence paradoxale.
L'excitation de plusieurs filets sensitifs au lieu d'un seul ne permet
pas d'atteindre une intensité plus grande qu'avec un filet, l'am
plitude de la réponse croissant (même pour un seul filet) avec l'intens
ité de la stimulation, ce qui paraît à l'auteur contredire la loi du
tout ou rien (cette conclusion négligeant la possibilité des réponses
rythmées sensitives augmentant de fréquence avec l'intensité du
stimulus).
Une étude des influx rythmés fournit aussi d'intéressantes données.
L'amplitude maximale de la réponse que peuvent fournir les st
imulations répétées est plus grande que celle que peut donner un sti-
1. Voir aussi les n°» 91, 103, 231, 240, 354, 438, 474, 475, 1074, 1259.
l'annéi psychologique, xxxiii. 16- 342 ANALYSES BiBLÎOGftAi>HÎQUËS
mulus unique, et les influx répétés sur un filet sensitif entraînent
une augmentation du réflexe suscité par choc unique dans une autre
fibre, ce qui indique une modification centrale (cas particulier de la
dynamogénie déjà signalée par Cardot et Laugier, et qui est modifiable
par des influences inhibitrices exercées d'autre part, avec des stimuli
faibles à rythmes rapides).
Utile recueil de faits qui attendent une élaboration. H. P.
191. — FR. BREMER et G. HOMES. — Une théorie de la sommat
ion d'inîlux nerveux. — Ar. int. de Ph., XXXV, 1, 1932, p. 39-64.
La sommation de deux influx consécutifs au niveau d'une synapse
(se traduisant dans la grandeur de la contraction provoquée) est
expliquée par l'addition de deux modifications jonctionnelles, dont
l'effet se manifeste à partir d'un certain niveau liminaire, la dissipa
tion de la modification initiale obéissant à une loi de décroissance
exponentielle (cette dissipation correspondant à une dispersion
d'ions accumulés, à une diffusion ou à une destruction d'une substance
excitatrice, ou enfin à la d'une force électro-motrice rési
duelle). En faisant intervenir l'état de restauration incomplète dans la
période réfractaire relative, on est conduit d'autre part à exprimer
par une équation la grandeur de la modification apportée par le
deuxième influx.
Avec ces deux lois, on peut tirer les valeurs pour chaque intervalle
de la modification totale par sommation, s'accordant avec les données
expérimentales.
Les courbes de sommation peuvent représenter des courbes statis
tiques exprimant le nombre croissant d'unités musculaires (ou de
neurones centraux) entrant en action, unités de seuils différents
répartis suivant les lois du hasard. H. P;
192. — - J. MOLDAVER. — Etude de la courbe de sommation cen
trale du réflexe palmo-mentonnier de l'homme. — B. B., GIX, 12,
1932, p. 1143-1146.
Un réflexe cutané par frottement de la région palmaire s'obtient
dans les lésions pyramidales, dans les muscles du menton, qui se
contractent (Marinesco et Radovici, 1920). On l'obtient aussi par
excitation électrique du médian, ce qui a permis à l'auteur d'étudier
les lois de sommation, avec 2 chocs séparés par un intervalle va
riable : L'amplitude de la réponse croît avec l'intervalle, jusqu'à un
maximum (pour 3 à 12 3), puis décroît une allure exponentielle,
jusqu'à annulation de la sommation (aux environs de 100 a).
La courbe obtenue est tout à fait analogue à celle qu'on obtient
pour la sommation chez la grenouille spinale (la régularité étant assez
bonne quand le sujet est inattentif). H. P.
193. — J. TEN CATE. — Ueber die segmentale Lokalisation des
gekreuzten Streckreflexes im Bückenmark der Katze (Sur la loca
lisation segmentaire du réflexe croisé d'extension dans la moelle du
chat). — Ar. néerl. de Ph., XVII, 3, 1932, p. 331-346.
Le réflexe croisé d'extension a son centre dans les 5e à 7e segments
lombaires ; quand on isole, outre les 3 segments, le 1er segment sacré, RECHERCHES EXPÉRIMENTALES ET COMPARÉES. LES RÉFLEXES 243
on peut obtenir, non seulement ce réflexe, mais le réflexe croisé de
flexion et les réflexes directs d'extension et de flexion.
Chez le chat décérébré, une transsection médullaire au-dessus des
segments où se trouve le centre du réflexe exerce une influence inhi-
bitrice (diaschise) telle que le réflexe disparaît, la lésion des segments
plus élevés ayant à cet égard une influence que n'a pas celle des
segments sous-jacents (segments sacrés). Cette différence, qui corres
pond à des observations faites aussi sur les ganglions thoraciques des
Insectes, et qui comporte une influence renforçante des segments sur
ceux qui sont situés au-dessous d'eux, est interprétée par une sorte
de sommation des excitations centrales et réflexogènes. H. P.
194. — J. TEN GATE. — Ueber Steh- und Laufvermögen von
Hunden mit doppelt durchtrennten Rückenmark {Sur le pouvoir
de station et de marche des chiens à moelle doublement sectionnée). —
Ar. néerl. de Ph., XVII, 4, 1932, p. 556-559.
Les chiens à section médullaire thoracique peuvent se tenir debout
et même marcher, la coordination du train antérieur et du train
postérieur étant assurée en partie par un recouvrement des inner
vations sensitivo-motrices segmentaires, et surtout par les excitations
mécaniques réflexogènes que les mouvements du train antérieur
impriment au train postérieur. L'animal observé par l'auteur avait
une section entre les 8e et 9e segments thoraciques et entre les 2e
et 3e lombaires.
Dans ces conditions, l'an

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