Association et Imagination. Les Images et l Eidétisme. Le Rêve - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 706-713
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Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 706-713

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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 706-713
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 15
Langue Français

Extrait

VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le
Rêve
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 706-713.
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VIII. Association et Imagination. Les Images et l'Eidétisme. Le Rêve. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 706-713.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5103706 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1140. — R. HÔFLER. — Ueber die Aussagefähigkeit Taubstummer
{Sur le témoignage des sourds-muets). — A. f. ges. Ps., LXXXI, 4,
1931, p. 478-550.
Recherches entreprises par l'auteur sur le conseil du Professeur
Marbe sur des sourds-muets et des normaux, enfants et adultes.
Analyse de l'interprétation de faits vus et entendus et de la sugges-
tibilité. L'auteur donne une description détaillée de ses recherches
et de leurs résultats. D. M,
VIII. — Association et Imagination, Les Images et l'Eidétisme.
Le Rêve x
1141. - HARVEY A. CARR. — The laws o! association [Les lois
de V association). - Ps. Rev., XXXVIII, 3, 1931, p. 212-229.
Il est aisé de s'apercevoir que le terme d'association est de moins
en moins usité. C'est celui de « conditionnement » qui a pris sa place
et dont l'emploi est aujourd'hui général. Cependant les deux termes
désignent au fond le même phénomène s'appliquant pareillement
à la formation et au fonctionnement de toutes sortes de connexions
entre le stimulus et la réponse. C. se propose de montrer en particulier,
que les nombreuses lois de l'association établies aussi bien dans
les recherches récentes que par l'ancienne psychologie associationiste
devraient être re visées et soumises à une nouvelle classification.
Il conviendrait tout d'abord de faire une distinction entre les lois
descriptives et les lois explicatives. La loi de contiguïté tomberait
dans cette dernière catégorie alors que celles de ressemblance et de
contraste seraient classées sous le chef de lois descriptives. Mais,
d'autre part, il y aurait lieu de classer les lois explicatives sous trois
rubriques spéciales dont la première comprendrait celles ayant trait
à l'origine et à la formation des connexions entre le stimulus et la
réponse cependant que les autres se rapporteraient à la force relative
des diverses associations. D'une manière générale, le nombre de
lois de chaque classe devrait être augmenté. L'auteur ne prétend pas,
du reste, en donner la liste complète. Il estime, en effet, que cet
effort de classification doit être poursuivi parallèlement avec les
recherches expérimentales. P. K.
1142. — L. DUGAS. — Remarques sur l'association des idées. —
J. de Ps., XXVIII, 1931, p. 250-276.
Ces « remarques » forment en réalité une étude complète de l'asso
ciation des idées et des différents problèmes qu'elle soulève ; à ce
titre elles constituent un excellent exposé de vulgarisation psychol
ogique.
Si l'on commence par envisager en elles-mêmes les trois lois
signalées par Aristote, l'association par contiguïté, comme les autres
sortes d'association, bien que souvent objective, ne l'est qu'acciden
tellement et est essentiellement subjective. La contiguïté est multiple
et diverse, et quand bien même elle serait une, elle ne serait pas
\, Voir aussi les n°B 86, 509, 1567, 1567, ASSOCIATION ET IMAGINATION. RÊVE 707
pour cela une forme unique d'association. L'association par ressem
blance, nécessairement subjective, est l'association par excellence
si l'on voit dans l'association une loi proprement psychologique :
tandis que la contiguïté est d'origine externe et simplement constatée
par l'esprit, la ressemblance est souvent créée par lui. Le contraste
ne se réduit que partiellement à la ressemblance ; il y a des cas où
la suggestion par contraste se produit automatiquement. La réduc
tion de la ressemblance à la contiguïté n'est pas moins spécieuse.
Le problème de l'association n'est qu'un cas particulier du conflit
entre le logique et le psychologique, le rationnel et le réel. La loi
de l'association, qu'on la considère comme une ou comme multiple,
est trop générale : elle n'explique pas pourquoi c'est précisément
l'association qui s'est effectivement produite, qui a eu lieu plutôt
qu'une infinité d'autres également possibles. Il faut distinguer la
loi de totalisation ou de réintégration, loi idéale de la mémoire,
et la loi d'intérêt, loi de l'imagination et en outre distinguer de toutes
deux, qui ne sont que des lois de consecutions empiriques, la suite
logique et rigoureuse des idées dans le jugement et le raisonnement.
Le conflit de l'association et de la réflexion montre que l'association
est plus affective qu'intellectuelle. Limitées à leur domaine propre,
les lois de restent le type des lois proprement psycholo
giques. G. -H. L.
1143. - M. J. HILLEBRAND. - Untersuchungen über Vergan-
genheits und Zukunftreaktionen (Etudes des associations prises
dans le passé et dans le futur). — A. f. ges. Ps., LXXXII, 1-2,
1931, p. 153-240.
On avait demandé au sujet de répondre à un mot donné par une
association soit immédiate, soit prise dans le passé, ou prise dans le
futur. L'analyse psychologique de telles associations recueillies
sur 15 sujets montre qu'il s'agit dans ces processus associatifs d'une
conduite psychologique active. Cette activité est surtout prononcée
dans les associations du futur, elle est un peu moins nette dans les
associations prises dans le passé, et elle peut également être décelée
dans des immédiates (Einfallreaktion). Les associations
du futur ont un caractère de fantaisie, on décèle ici une tendance
dominante du désir, de l'intention, leur temps de réaction est le
plus long. Les associations du passé sont dans la majorité des cas
des souvenirs. Dans les premières on crée, dans les secondes on
utilise. B. N.
1144. — R. HENNING. — Selbstbeobachtungen über eigenartige
Ideenassoziationen [Observations personnelles sur des associations
d'idées personnelles). — Z. für Ps., CXIX, 1931, p. 372-383.
R. Henning possède une extraordinaire mémoire des dates, qu'il
a cultivée avec passion pendant toute sa vie et qu'il a déjà décrite
dans cinq articles antérieurs de la même revue. Il montre ici comment
cette mémoire domine ses associations d'idées. Tout nombre lui
rappelle la date d'un événement historique ou personnel, cet événe
ment le fait à son tour penser à un autre, souvent d'une façon d'abord
incompréhensible ; en y réfléchissant, il s'aperçoit qu'ils se rattachent ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 708
par un élément commun de leurs dates. Pour se souvenir d'un nombre
(par exemple d'un numéro de téléphone), il le transforme en une
date qui lui rappelle un événement. On trouve aussi dans cette note
quelques exemples de curieuses associations d'idées où les dates
n'interviennent pas. P. G.
1145. — K. S. YUM. — An experimental test of the law oî assimi
lation (Une épreuve expérimentale de la loi d'assimilation). — J. of
exp. Ps., 1931, p. 68-82.
La loi d'assimilation a surtout été étudiée dans l'évocation des
idées les unes par les autres. S'applique-t-elle à la production d'une
réponse motrice par une perception ? En d'autres termes l'acte
appris est-il transféré de la situation caractéristique originale à une
situation semblable ?
Les expériences consistent à associer à des syllabes des mots.
Le lendemain on présente les syllabes soit telles quelles, soit modifiées
dans un ou deux de leurs éléments (voyelles ou consonnes, lettres ini
tiales ou médianes). Mêmes expériences avec des mots de sens voisin
substitués aux mots inducteurs primitifs ; avec des dessins plus ou
moins altérés par rapport aux dessins originaux. On constate tou
jours que le nombre des mots rappelés diminue à mesure que les
différences deviennent plus importantes. P. G.
1146. - H. M. SUNDBERG. — The effect oî surrounding on free
association in young children (L'effet du milieu sur l'association
libre chez de jeunes enfants). — Child Dev., II, 1931, p. 188-199.
On demande aux élèves d'une école maternelle de prononcer
pe

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