Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.53, pg 131-148
19 pages
Français

Audition - compte-rendu ; n°1 ; vol.53, pg 131-148

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
19 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1953 - Volume 53 - Numéro 1 - Pages 131-148
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1953
Nombre de lectures 29
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

R. Chocholle
Henri Piéron
G. Viaud
2° Audition
In: L'année psychologique. 1953 vol. 53, n°1. pp. 131-148.
Citer ce document / Cite this document :
Chocholle R., Piéron Henri, Viaud G. 2° Audition. In: L'année psychologique. 1953 vol. 53, n°1. pp. 131-148.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1953_num_53_1_8699PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 131
vage obscurité depuis la naissance âge de 16 mois de
chimpanzés Science 106 107-108 cet les animaux tout
en ayant des réflexes oculaires pupillaires et nystagmiques se
comportaient comme des aveugles et un développement de réactions
visuelles clignement identification aliments se montrait très
dif cile et très lent
Un film montrant le comportement de ces animaux fut édité1 par
Riesen et Clark
Dans ce nouveau travail furent élevés de la naissance an
nouveaux chimpanzés un obscurité complète et continue
comme les précédents obscurité mais avec heure et demie
éclairage diffus chaque jour avec des périodes égales éclai-
rement structuré sans mobilité enfin avec des périodes égales où
la vision normale pouvait librement exercer
Les deux derniers eurent un développement presque normal des
fonctions visuelles sauf pour avant-dernier un certain manque de
convergence approche des objets) mais les autres restèrent indif-
férenciables sans influence des périodes journalières où deux entre
eux recevaient périodiquement sur la rétine une lumière qui restait
diffuse
LET J.) OLIVIER A. tudesur la visibilité des rayons
il nu Radioi Electrol. 1951 42 494-496
On admet pas que les rayons puissent réaliser une excitation
lumineuse de la rétine en dépit de constatations de ntgen
Or les auteurs ont vérifié sur une centaine de sujets après
adaptation obscurité en face une ampoule émettrice couverte
de papier noir il se produisait dans le champ périphérique une
vision lumineuse blanche ou bleutée augmentant en fonction de
intensité croissante de émission et pouvant atteindre un véritable
éblouissement avec des ampoules de radio-photo En mettant devant
il des chiffres de plomb ceux-ci sont per us renversés même en
cas de cécité par cataracte ces chiffres projettent leur ombre et
il aurait donc pas simple fluorescence des milieux oculaires
Cette action des rayons ne exerce pas dans un faisceau latéral
qui atteindrait aussi le nerf optique Il semble dès lors agir une
excitation directe des bâtonnets et les rayons pourraient donc
provoquer une décomposition du pourpre est ce qui pourrait
être facilement vérifié
AUDITION
Théories de audition
FLETCHER H. On the dynamics of the eochlea propos
de la dynamique de la cochlea acoust Soc Amer. 1951 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 132
23 635-645 HUGGINS H.) LICKLIDER R.
Place mechanisms of auditory frequency analysis Mécanismes
locaUsateurs dans analyse des fréquences par la cochlea
acoust Soc Amer. 1951 23 290-299
Voici de nouvelles théories de audition ajouter aux précédentes
elles reposent sur les données récentes de von Békésy
Fletcher applique les formules de hydrodynamique la cochlea
Il pose quelques hypothèses localisation par résonance assimilation
de la membrane basilaire un ensemble de très petits éléments
vibrant chacun comme une unité indépendamment de la force
exercée par les éléments voisins mais chacun par contre sous
influence de la différence de pression entre les rampes tympanique
et vestibulaire vitesse relativement grande du son dans les liquides
de oreille interne par rapport la vitesse réduite de onde le long
de la membrane basilaire après les expériences de Békésy)
Après un traitement mathématique équations déduites des
données expérimentales Fletcher aboutit des résultats en accord
avec nos connaissances sur la localisation tonale dans la cochlea
et en accord avec les résultats expérimentaux
Mais nos données actuelles sont-elles suffisamment précises pour
nous permettre de tels calculs autre part oreille est traitée
comme un modèle physique idéal de forme simple non capillaire
dont les membranes ne seraient pas structurées et surtout toutes
ces théories ne tiennent pas compte des phénomènes biologiques
liés 1a vie elle-même enfin quel point peut-on consi
dérer les données expérimentales connues présent comme
conformes ce qui se passe réellement dans la cochlea vivante et
non lésée
Huggins et Licklider essaient de leur côté expliquer pourquoi
la sensation engendrée par un son pur est pure elle-même et nette
ment précisée et pourtant une surface assez grande de la membrane
basilaire semble atteinte par un stimulus adéquat donc aussi de
nombreuses cellules ciliées situées dans des zones où se localisent
des fréquences souvent fort éloignées de la fréquence stimulante
et ceci autant plus que intensité est plus élevée et la fréquence
plus basse) les auteurs cherchent une explication ces contradic
tions aussi bien au niveau de la cochlea que de la chaîne nerveuse
Au niveau de la cochlea les auteurs rejettent un certain nombre
hypothèses les tourbillons de von Békésy sont insuffisants car ils
seraient trop larges semble-t-il dans beaucoup de cas hypothèse
un gradient minimum est insuffisante elle aussi de même les
forces de compression sur le corps et les cils des cellules ciliées
dues la courbure de la cochlea
Les auteurs proposent on tienne compte de englobement des
cils des cellules ciliées dans la membrane tectoriale il aurait
excitation que si les cils sont étirés et excitation serait autant PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 133
plus intense que retirement est plus considérable les déplacements
relatifs des diverses membranes interviendraient membrane basi-
laire membrane tectoriale etc
Au niveau de la chaîne nerveuse hypothèse un gradient de
voltage est insuffisante mais il faut tenir compte de la convergence
des fibres un chaînon au suivant les unes excitatrices les autres
inhib trice les auteurs donnent une représentation mathématique
au moyen des dérivées première et seconde
Les auteurs oublient de tenir compte de la cadence des influx
nerveux qui doit intervenir surtout pour les sons graves) autre
part il doit avoir des patterns des schémas corticaux
ROSENZWEIG R. Représentation the two ears at
the auditory cortex Représentation des deux oreilles au niveau du
cortex auditif Amer PhysioL 1951 167 147-158
Un click étant envoyé une ou aux deux oreilles un chat
anesthésié les réponses électriques sont recueillies au niveau du
cortex auditif des deux hémisphères avec mesure de amplitude
des potentiels Après une latence de ms on observe dans tous
les cas des deux côtés de petites oscillations origine supposée
sous-corticale puis une onde négative dont le maximum une
latence de 10 ms. suivie une onde positive très ample latence
de 15 ms pour le sommet et enfin généralement une dernière
onde négative
Dans la stimulation unilatérale on obtient une réponse nettement
plus grande sur hémisphère opposé En stimulation bilatérale la
réponse des deux côtés est supérieure la réponse contralaterale
obtenue avec une seule oreille stimulée mais inférieure ce que
donnerait addition de la réponse contralaterale et de ipsilatérale
ce qui exclut additivité intégrale admise par Fletcher des effets
centraux des stimulations binaurales)
En faisant se succéder deux clicks bref intervalle 61 ms) on
obtient une deuxième réponse dont amplitude est autant plus
faible que la première est plus grande en relation linéaire) si des
deux clicks un est transmis une oreille et le second autre
la réduction amplitude de la seconde réponse est plus marquée
sur un hémisphère quand la stimulation initiale est contralaterale-
Admettant que amplitude est proportionnelle la grandeur
de la population de neurones corticaux activés Rosenzweig sup
pose que chaque oreille est représentée par une population plus
grande sur hémisphère opposé mais il dans les deux popu
lations coexistantes un certain chevauchement quelques unités
étant communes 134 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Sens auditif et vibratoire chez les animaux
SCHNEIDER W. Ueber den Erschütterungssinn von
Käfern lund Eliegen Sur le sens vibratoire de Coléoptères et de
Mouches Zei

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents