Audition - compte-rendu ; n°2 ; vol.52, pg 485-498
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Description

L'année psychologique - Année 1952 - Volume 52 - Numéro 2 - Pages 485-498
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1952
Nombre de lectures 8
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

R. Chocholle
2° Audition
In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 485-498.
Citer ce document / Cite this document :
Chocholle R. 2° Audition. In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 485-498.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1952_num_52_2_8658PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 485
Or, les expériences de Bouraan, comme celles de Rose, confirment
que k.f-1^ varie peu avec B si k ne variait pas, / tomberait à 1 ml
à 1/7 de la valeur qu'il a au seuil. Et puisque Bouman connaît la
valeur liminaire de / pour son propre œil, il peut calculer la valeur
approximative de k. Il trouve k = 3,3, tandis que Rose avait
trouvé k = 5. Peu importe, il est intéressant d'avoir la confirmat
ion de ce que le « signal » doit être 3 à 5 fois plus grand que le
« bruit de fond » pour que la distinction se fasse.
Les déviations de la théorie quantique que notent van der Velden
et Bouman (1947), correspondant à l'accroissement simultané de d
et de t, se retrouvent chez Fauteur, mais en plus de cela, on constate
que pour B donné, la variation de d ou de t influe sur la pente des
courbes de réponses. Ceci est inexplicable par une théorie quantique
seule.
La forme de la courbe, en fonction de B, des valeurs limites de AB
(pour d et t grands) suggère que jusqu'à N ~ 100 ce sont les bâton
nets et plus loin aussi les cônes qui répondent. En effet, abstraction
faite du début de la courbe, où ÀB = const., AB/B varie très peu
jusqu'à N = 100 et est même rigoureusement constant et égal
à 0,5 entre N = 1,8 et N = 10. C'est la loi de Weber-Fechner qui
serait donc retrouvée pour les intensités moyennes provoquant la
réponse des bâtonnets seulement. Mais tandis que la loi de Weber-
Fechner tient pour tous les t et d, la loi correspondante pour les
bâtonnets seulement pour t et d grands.
E. B.
2° Audition.
Les potentiels cochléaires; les potentiels nerveux :
BORNSCHEIN (H.), GERNANDT (B.). — Selective removal of
the nerve discharge component from the cochlear potential during
anoxia (Suppression sélective de la composante nerveuse du potent
iel cochléaire au cours de V anoxie). — Acta physiol. scand., 1950.
21, 82-89. — DAVIS (H.), FERNANDEZ (C), Mac AUL1FFE
(D. R.). — The excitatory process in the cochlea (Le processus de
la stimulation cochléaire). — Proc. Nat. Acad. Sei., 1950. 46, 580-
587. — (Traduction française : / : Sur la théorie de V audition.
Processus d'excitation électrique de Vouïe. — Cahiers d'Acoustique.
1951, 34, 1-5). — DAVIS (H.), GERNANDT (B. E.), RIESCO-
Mac CLURE (J. S.). — Threshold of action potentials in ear of
guinea-pig (Le seuil des potentiels d'action auditifs chez le Cobaye).
— J. Neurophysiol., 1950, 13, 73-87. — GALAMBOS (R.)'. —
Neurophysiology of the auditory system (Neurophysiologie du
système auditif). — J. Acoust. Soc. Amer., 1950, 22, 785-791. —
VAN EYCK (M.). — Potentiels microphoniques dérivés des ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 486
ampoules des canaux semi-circulaires chez le Pigeon. — Arch.
Internat. Physiol., 1949, 57, 102-105. — VAN EYCK (M.). —
Nouvelles recherches sur les potentiels dérivés des ampoules des
canaux semi-circulaires chez le Pigeon. — Arch. Internat. Phys
iol., 1949, 57, 239-256. — VAN EYCK (M.). — Potentiels ampuï-
laires et processus d'excitation des canaux semi-circulaires. —
Arch. Internat. Physiol., 1950, 57, 434-439. — VAN EYCK (M.).
— Effets de la fatigue sur les potentiels microphoniques nerveux
du labyrinthe chez le Pigeon. — Arch. Internat. Physiol., 1950,
58, 313-320. — VAN EYCK (M.). — Potentiels cochléaires et
ampullaircs du Pigeon. — Arch. Internat. Physiol., 1950, 58,
476-477.
Bornschein et Gernandt ont étudié l'action de l'anoxie sur les
potentiels cochléaires et sur les potentiels d'action chez le cobaye,
en présence de sons continus; si l'anoxie n'est que partiell«, cette
action est réversible; elle se traduit par une réduction progressive
du potentiel cochléaire, tandis que les potentiels d'action disparais
sent brusquement, avant que l'amplitude des potentiels cochléaires
commence à chuter, au point qu'on peut enregistrer des potentiels
cochléaires sans potentiels d'action; pendant la période de récupé
ration, les potentiels d'action ne réapparaissent qu'après que les
potentiels cochléaires ont retrouvé leur amplitude initiale; après
plusieurs hypoxies répétées, le potentiel d'action ne réapparaît
plus, tandis que le potentiel cochléaire retrouve sa valeur initiale.
D'autre part, pendant la disparition du potentiel d'action, celui-ci
se déphase par rapport au potentiel microphonique : à 600 Hz et
à l'état normal, chaque influx est intercalé entre les maxima d'am
plitude du potentiel cochléaire; au cours de la progression de l'hy-
poxie, les influx se rapprochent peu à peu des maxima, avec lesquels
ils finissent par sembler se confondre.
Les auteurs évaluent le décalage entre l'état normal et l'état
hypoxique à 0,2 ms; cet allongement de la latence paraît corollaire
de la réduction des potentiels cochléaires : plus l'intensité est faible,
plus grand doit être le retard à la stimulation des fibres nerveuses;
il serait intéressant de voir si le décalage trouvé entre l'état normal
et l'état hypoxique varie avec la fréquence du son : il ne paraît pas
que les auteurs se soient posé cette question.
Davis et ses collaborateurs ont pu avoir à leur disposition un
matériel très important, ce qui leur a permis d'isoler, sur les enre
gistrements avec un animal dans son état normal, les potentiels
d'action des potentiels microphoniques : par exemple, Davis, Ger
nandt et Riesco-Mac Clure suppriment les potentiels microphoniques
en réinjectant avant le dispositif d'enregistrement oscillographique
une partie suffisamment amplifiée du potentiel total déphasé de
180°: en injectant à l'animal une faible dose de quinine, les potent
iels cochléaires subsistent seuls; enfin, ils utilisèrent encore le fait PSYCHOPHYSIOLOGIE DES SENSATIONS 487
déjà connu que la mort de l'animal n'abolit pas tout de suite les
potentiels microphoniques. Davis, Fernandez et Mac Aulifîe mont
rent qu'on conserve seulement les potentiels microphoniques si
on soustrait, par inversion de phase de 180°, le potentiel de la rampe
tympanique de celui de la rampe vestibulaire avant les enregistr
ements (après amplification convenable de l'un des deux pour per
mettre cette suppression, car les potentiels microphoniques sont en
opposition de phase entre les deux rampes); les potentiels cochléaires
sont supprimés par addition simple des potentiels captés dans les
deux rampes.
Davis, Gernandt et Riesco-Mac Clure pensent qu'on peut déter
miner facilement le seuil, car les potentiels microphoniques croissent
linéairement avec l'intensité, tandis que les potentiels d'action
croissent plus vite que le stimulus à ces intensités : ils font plus
que doubler quand la pression du stimulus double; pourtant, les
auteurs préférèrent utiliser comme critère un yN de potentiel micro-
phonique et, parfois même, 20 [xV.
En comparant les enregistrements faits à l'apex et à la fenêtre
ronde sur un animal normal, on voit les potentiels d'action larg
ement prédominer de 300 à 1.000 Hz à la fenêtre ronde, tandis que
les potentiels microphoniques semblent prédominer à l'apex.
Le potentiel total varie d'une façon irrégulière avec la fréquence,
mais le microphonique et le potentiel nerveux pris isol
ément paraissent varier plus régulièrement avec la fréquence; le
potentiel microphonique semble indépendant de la fréquence, au
moins pour les fréquences moyennes et relativement basses; le d'action décroît linéairement avec la fréquence de 28 db
environ par octave, au moins jusqu'à 1.000 Hz, mais il semble
croître de nouveau au-delà de cette fréquence.
Davis, Gernandt et Riesco-Mac Clure concluent que la relation
des niveaux des potentiels d'action à la fréquence apparaît à la
stimulative puisqu'elle diffère de celle des niveaux des potentiels
microphoniques à la même fréquence; mais cela ne paraît pas suffire
pour rejeter l'hypothèse de la stimulation par les potentiels micro
phoniques, car les propriétés des terminaisons sensibles intervien
nent certainement; et d'ailleur

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