Comment l Inde sort du back-office pour conqurir les services haut de  gamme et l industrie manufacturire
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Communiqué de presse Paris, le 15 novembre 2007 L’AVENIR DE LA BANQUE DE DETAIL SELON LE BCG Une nouvelle étude du Boston Consulting Group montre que les acteurs de la banque de détail vont être confrontés à des défis croissants pour défendre leurs marchés domestiques et se positionner sur des marchés en forte croissance à l’étranger, dans un contexte de concurrence accrue et de pression intense sur les marges. La nouvelle édition de l’étude annuelle « Retail Banking : Facing the Future » indique que la banque de détail est la principale source de revenus pour les banques dans le monde, et le restera à l'horizon 2015. En 2006, l’activité banque de détail a représenté 1 200 milliards d’euros, soit 57% du revenu mondial du secteur bancaire. Même pour la plupart des 10 premiers « titans » bancaires, l’activité de détail reste une source très importante de revenus (37% des revenus totaux en moyenne). La concurrence au sein de la banque de détail, partout dans le monde, va s'intensifier du fait de la déréglementation continue, de l’ouverture des marchés, de la régionalisation croissante de l’industrie, de l’expansion de la banque directe et en ligne, et de l’augmentation du niveau d’exigence des clients. La pression sur les marges continuera à s’accentuer. De 2001 à 2006, les banques que nous avons étudiées ont vu les marges de leur segment de détail chuter d’environ 21% en moyenne. Sur certains marchés, les ...

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Communiqué de presseParis, le 15 novembre 2007L’AVENIR DE LA BANQUE DE DETAIL SELON LE BCG Une nouvelle étude du Boston Consulting Group montre que les acteurs de la banque de détail vont être confrontés à des défis croissants pour défendre leurs marchés domestiques et se positionner sur des marchés en forte croissance à l’étranger, dans un contexte de concurrence accrue et de pression intense sur les marges. La nouvelle édition de l’étude annuelle « Retail Banking : Facing the Future » indique que la banque de détail est la principale source de revenus pour les banques dans le monde, et le restera à l'horizon 2015. En 2006, l’activité banque de détail a représenté 1 200milliards d’euros, soit 57% du revenu mondial du secteur bancaire. Même pour la plupart des 10 premiers « titans » bancaires, l’activité de détail reste une sourcetrès importantede revenus (37% des revenus totaux en moyenne). La concurrenceau sein de la banque de détail, partout dans le monde,va s'intensifier du fait de la déréglementation continue, de l’ouverture des marchés, de la régionalisation croissante de l’industrie, de l’expansion de la banque directe et en ligne, et de l’augmentation du niveau d’exigence des clients. La pression sur les marges continuera à s’accentuer.De 2001 à 2006, les banques que nous avons étudiées ont vu les marges de leur segment de détail chuter d’environ 21% en moyenne. Sur certains marchés, les challengers ont déjà pris des parts de marché aux acteurs historiques qui ont été réticents à batailler de manière proactive dans le domaine des prix. D’ici 2015,le marché de la banque de détail va continuer à croître mais selon Lionel Aré, Directeur Associé senior au BCG à Paris, responsable du centre d’expertise Services financiers en France, « on va assister à un rééquilibrage entre marchés matures (les Etats Unis, l'Europe) et les marchés émergents où les taux de bancarisation sont encore faibles». Le poids des revenus totaux de la banque de détail dans les cinq plus grands pays européens et aux EtatsUnis aura décru d’environ 5%, avec des gains correspondants sur les marchés en forte croissance de l’AsiePacifique et du MoyenOrient. Un grand nombre de consommateurs hors du système bancaire dans les pays émergents, appelés par BCG « le prochain milliard de consommateurs », commencent à être demandeurs de services bancaires. Le montant des nouveaux revenus générés d’ici 2015 sur ces marchés pourrait dépasser 20 milliards d’euros, la majeure partie provenant sans doute de Chine. «Pour réussir sur ces marchés,les acteurs occidentaux doivent développer des modèles économiques adaptés aux consommateurs locaux comme les low cost, et trouver des canaux de distribution adéquats », affirme Lionel Aré. Selon l’étude, nous compterons dans l’avenir six catégories de business models gagnants dans la banque de détail : les titans mondiaux et les expansionnistes régionaux, les champions nationaux, les attaquants sur le secteur du détail, les banques directes, les spécialistes et les acteurs premium. Les cinq premières catégories d’acteurs ont clairement surperformé par rapport au marché : leur avantage moyen en termes de ratio coûtrevenu et de taux de rendement des capitaux propres (ROE) est de 10 points de pourcentage, le taux de croissance de leur revenu est deux fois supérieur à celui de la plupart des autres banques. Ces acteurs osent également investir dans la croissance organique et dans les acquisitions, le taux de croissance de leur
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chiffre d’affaires permettant une croissance des coûts trois fois plus élevée que chez la plupart des autres acteurs. La sixième catégorie, les banques premium, est bien positionnée pour les rattraper dans l’avenir, particulièrement si les acteurs leaders sur ce segment restent focalisés sur leur croissance et leur expansion. Ainsi, au cours des cinq à dix prochaines années, les acteurs traditionnels devront réussir à :  adopter un business model gagnant afin de protéger ses positions et se différencier d’un nombre croissant de challengers sur leur marché domestique ;  développer leur activité de banque directe et banque en ligne, devenir des acquéreurs et intégrateurs solides ;  maîtriser leurs coûts en agissant sur l’efficacité des process (source d’une économie de l’ordre de 15 à 30% en moyenne) ;  bâtir des présences significatives sur les marchés qui présentent le plus fort potentiel de croissance. Se contenter de planter des drapeaux et conquérir de faibles parts de marché ne sera pas une stratégie créatrice de valeur.A propos du Boston Consulting Group Depuis sa création en 1963, le Boston Consulting Group aide les plus grandes entreprises à bâtir un avantage concurrentiel durable. Au BCG, nous sommes convaincus que les meilleures pratiques ou analyses concurrentielles ne suffisent pas à créer de la valeur sur le long terme. Un changement positif nécessite de porter un regard nouveau sur l'économie, les marchés et les capacités organisationnellesafin dedéfinir et de délivrer des stratégies gagnantes. Pour nous, chaque mission est unique et constitue un ensemble d'opportunités et de contraintes pour lesquelles il n'existe pas de solution standard. Présent dans 38 pays à travers 64 bureaux, le BCGintervient dans tous lessecteurs d'activités et auprès de toutes les fonctions des entreprises. Depuis son ouverture en 1973, le bureau deParis connaitune forte croissance. Il figure aujourd'hui parmi les plus importants bureaux de BCG dans le monde avec 250 consultants.Pour plus d'informations, vous pouvez visiter notre site Internet :www.bcg.frPour tout complément d’information : Natacha BoigegrainDominika Tomaszewska Responsable relations presseHarrison & Wolf Tél : 01 40 17 15 74Tél : 01 41 49 70 48 boigegrain.natacha@bcg.comd.tomaszewska@harrisonwolf.com
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