Comportement des Vertébrés. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 366-387
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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 366-387
22 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 20
Langue Français
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Extrait

e) Comportement des Vertébrés.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 366-387.
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e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 366-387.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4836ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES1 366
mandibulaires) pour la constructio n du nid. Il n'y a que peu d'es
pèces qui utilisent la soie des larves. Chez celles-ci la reine commenee-
par s'installer dans un pli de feuille ou dans une logette de carton,
jusqu'à apparition des premières larves. Celtes-ci, dans un nid
mobile, ont dû retrouver l'instinct fréquent des larves d'Hymén
optères de fixer le futur cocon par quelques fils ; un certain nombre-
de larves procédant ainsi, il a dû se faire un tapissage1 de la paroi
intérieure du nid, et là a dû être le point de départ de l'utilisation
par la mère de cette soie pour constituer toute la paroi du nid, la
larve restant nue par voie de conséquence. H. P.
266. — Mme M. COMBES. — Une fourmilière dont les fourmi*»
éteignent le i&u. — J. de Ps., XXV, 2, 1928, p. 181-1-88,
La psychologie des fourmis varie non seulement d'une espèce à
l'autre, mais même d'un nid à l'autre'. L'auteur a observé une four
milière de Fourmis rousses dont les individus avaient inventé et
conservé d'une année à l'autre un procédé d'extinction du feu. Un-
rat de' cave, ou une bougie, enflammé^ placé à côté de la fourmilière,,
était environné d'ane foule de fourmis qui, en lançant des jets d?âcide-
formique sur la flamme, l'éteignaient en un temps variant de dix
secondes à dix minutes. Cinq autres fourmilières de fourmis rousses
soumises; à la même expérience n'oivfc donné aucune réaction compar
able. Hypothèses suggérées par ce fait sur la question de l'intell
igence animale, le sens social et le courage chez la fourmi, le progrès
dans l'espèce. G.-H. L.
e) Comportement des Vertébrés x
267. — HUDSON HOAGLAND. — The Mechanism of tonic immob
ility « Animal hypnosis ». (Le mécanisme de l'immobilité tonique,
hypnose animale). — J. of gen. Ps., I, 3-4, 1928y p. 426-447. —
On the mechanism of tonic immobility in Vertebrate» (Sur le mêccur
nisme de V immobilité tonique chez les Vertébrés). — J. of gen. Ph.,
XI, 6, 1928, p. 715-741.
Exposé général du problème de l'immobilisation et de la méthode
d'étude fondée sur l'action de la température.
Les recherches personnelles de l'auteur ont porté sur un lézard,
Anolis carolinensis immobilisé par pression sur le thorax quand5 iï est '
sur le dos, avec un dispositif inscrivant le retour du mouvement.
Près de 20.000 immobilisations ont été réalisées sur 6 animaux entre-
5° et ■• 35P; La durée d'immobilisation (qui présente des variations
rythmiques) varie en sens inverse de la température ; mais le coeffi
cient d'Arrhénius est différent au-dessous et au-dessus de 20°.
L'a«<feeur expose une théorie générale du mécanisme en rapport
avec la dualité des coefficients de l'équation d'Arrhénius, et faisant
intervenir, suivant des suggestions de Crozier, un mécanisme à la fois
nerveux et hormonal (en. faisant d'abord appel' à la notion de deux
1. Voiraussiles n°* 171, 173, 174, 175, 176, 178, 179, 180,181, 182, 183, 194,
195, 199, 206, 212, 213, 214, 215, 216, 2*7, 236, 631, 632, 638, 639, [736-738],.
792,793,877,897,1035. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUB ET BIOLOGIE 367
hormones agissant: l'une entre 5«? et 35°, l'autre entre 20° et 35°,
puis à une seule). Le choc efficace entraînerait une décharge des
centres médullaires du tonus réflexe, ayant pour effet, d'une part
l'inhibition des centres supérieurs, et d'autre part une contraction
généralisée des muscles squelettiques, et enfin par irradiation aux
centres sympathiques, une sécrétion d'adrénaline allongeant la
période d'immobilité et lui donnant sa durée caractéristique (les
injections d'adrénaline ayant effectivement une influence allon
geante), le retour du mouvement se produisant au moment où l
étaux d'adrénaline circulante tomberait par oxydation au-dessous
d'une certaine valeur critique. H. P.
268. — LOUIS ROULE. — Les Poissons et le monde vivant d«s
Eaux. III. Voyages et ïffigratioas. — In-8 de 376 pages avec
16 planches, Paris, Delagrave, 1929.
Nous avons déjà eu occasion de signaler un des volumes de la:
belle publication du Professeur d'Ichtyologie du Muséum, pour les
données éthologiques qu'il contenait.
Dans le tome III, consacré aux voyages et migrations des. Poissons,,
et où se trouve relatés « l'histoire merveilleuse du Saumon », et le
non moins « étonnant voyage des Anguilles d'Europe », les problèmes;
psychologiques ne manquent pas : rôle* des tropismes guidant la mi-!
gratiom» intervention de telles ou telles, s^nsatians, acquisition; dô
souvenirs-repères, mécanisme instinctif ou manifestation d'intelli
gence. .
Ces problèmes, s'ils ne sont pas tous résolus, car la science est loin
d'avoir achevé sa tâche», so,nt du laoinsposést sous une forme destiaée-
à rendre accessibles et intéressantes les. questions abstraites même à
des esprits uniquement soucieux d'une lecture facile et agréaible,.
accompagnant de belles images. Et les problèmes soat d'autant
mieux posés que l'auteur a poursuiyi des recherches expérimentales
sur les facteurs des migrations chez les Saumons, les Thons, etc.
Les faits qu'il cite sont solidement établis, et s'il veut être un guide
agFéable, on< n'oublie pas qu'il est surtout en ces matières un
sûr. H. P,
269. — H. O. BULL. — Studies on conditioned responses in Fishes
(Etudes sur les réponses conditionnées chez les Poissons)., — J. of
marine biological Association, XV, 1928, p. 485-533.
Avec un excitant alimentaire associé à de légères modifications
de milieu, on peut, en provoquant des réponses conditionnées à celles-
ci, établir qu'une Blennie (Blennius gattorugine) perçoit une élévation
de la température de l'eau à partir de 0°4, et un abaissement de sali
nité de 0,3 %.
L'association d'un choc électrique à une couleur permit d'établir
une discrimination du vert et du rouge.
Les. Labres distinguent le rouge, le vert, le jaune et le violet, mais
non des différences d'intensité lumineuse ; ils distinguent une source
de lumière de deux et perçoivent des vibrations de diapason (asso
ciation à la nourriture).
L'anguille arrive, par association à un choc électrique, à réagir
aux vibrations d'une sonnerie électrique. H. P. ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 368
270. — J. FROLOFF. — Bedingte Reflexe bei Fischen {Réflexes
conditionnels chez les poissons). — Pf. A., CGXX, 1928, p. 339-349.
L'auteur commence par créer un réflexe conditionnel (chez Tinca
vulgaris) en associant son ou lumière à une réaction motrice provo
quée par choc électrique. Il étudie ensuite, dans trois séries d'expé
riences, comment s'installe progressivement une inhibition condi
tionnée. Dans le premier cas, il suit simplement l'extinction du ré
flexe lorsqu'on supprime le stimulus inconditionnel : le fait intéres
sant est la constatation, par enregistrement des réponses, d'une
amplitude non régulièrement décroissante, mais présentant des
ondulations amorties d'intensité, phénomène déjà étudié par l'auteur
chez le chien. Dans le deuxième cas, l'inhibition est provoquée par
l'association au stimulus conditionnel primitif, d'un second stimulus
d'une autre nature : à noter qu'il se produit au début un réflexe
conditionnel de second ordre, le 2e stimulus devenant à lui seul
efficace, après avoir été associé un certain nombre de fois au premier
(ce qui n'avait été observé jusqu'ici que sur les Vertébrés supérieurs).
Enfin, l'inhibition peut être amenée par une variation du premier
stimulus (ici lumière rouge, puis verte, ou inversement). Dans ce cas
on observe souvent, lorsqu'un stimulus actif suit un st

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