Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 436-459
25 pages
Français

Comportement des Vertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 436-459

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
25 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 436-459
24 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

e) Comportement des Vertébrés
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 436-459.
Citer ce document / Cite this document :
e) Comportement des Vertébrés. In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 436-459.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30032436 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
bien que les guêpes de ces différends nids vivent en bon voisinage
depuis longtemps, tout étranger d'espèce différente trouvé sur un nid
est sauvagement attaqué (même un cadavre inoffensif) ; cependant
les représentants d'espèces phytophages sont généralement traités
comme des objets indifférents. Au contraire, un individu de même
espèce, pris dans un nid éloigné de plusieurs kilomètres, est respecté ;
s'il est blessé, on le traite même avec une certaine sympathie. Mais à
côté de ces attitudes spécifiques et sans doute instinctives, liées à
des caractères d'odeur ou de forme, il existe des attitudes individuelles
plus curieuses, notamment dans les cas embarrassants où des insectes
hésitent. Autour de la momie desséchée d'un de leurs congénères,
des P. annularis forment le cercle, puis quelques-uns se hasardent,
essaient de mordre l'aile ou l'abdomen et se retirent sans insister ;
un seul persiste longtemps et livre un véritable combat pendant plu
sieurs minutes contre le fantôme, puis finit par l'abandonner avec
indifférence. Il y a là toute une série de variations individuelles dans
l'identification d'un ami ou d'un ennemi. P. G.
e) Comportement des vertébrés *
366. - S. MAURER et L. S. TSAI. - Vitamine B deficiency and
learning ability ( Déficience en vitamines B et aptitude à apprendre) . —
J. of comp. Ps., XI, 1, 1930, p. 51-62, et Science, LXX, p. 456-
458.
La suppression des vitamines B dans le régime alimentaire en
gendre des maladies nerveuses (béri-béri, pellagre, polynévrites).
D'autre part, l'insuffisance de ces vitamines dans l'alimentation de
la mère a sa répercussion sur le nourrisson. Par ce moyen un groupe
de 31 jeunes rats a été, jusqu'au sevrage, privé de vitamines. Ensuite
leur alimentation devint normale. Le groupe de contrôle est à son
tour privé de vitamines à un certain moment, de manière à égaliser
les forces des deux groupes au début de l'expérience (70e jour). Il
s'agit du parcours d'un labyrinthe assez compliqué. Or toutes les
caractéristiques de l'apprentissage : durée, nombre d'essais, nombre
d'erreurs sont tris différentes d'un groupe à l'autre ; en moyenne
il est deux fois plus difficile pour le privé de vitamines B
dans la première période de la croissance. P. G.
367. — ERNST WOLF. — Die Aktivität der japonischen Tanzmaus
und ihre rhythmische Verteilung (L'activité de la souris dansante
japonaise et sa répartition rythmique). — Z. für ver. Ph., XI, 1930,
p. 321-344.
L'enregistrement des périodes d'activité et des périodes de repos
chez des souris dansantes japonaises, a montré une répartition régul
ière nycthémérale : deux phases principales d'activité se manifestent,
l'une le matin de bonne heure et l'autre le soir et continuent à se
manifester aux mêmes heures quand les animaux sont maintenus à
J. Voir aussi les nos 301, 1063. PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 437
l'obscurité et à diverses températures (le taux général d'activité
augmentant avec la température).
Quand des animaux sont maintenus à l'obscurité depuis la nais
sance et n'ont pas subi l'influence du cycle nycthéméral de la lu
mière, ils continuent à avoir un rythme semblable, mais les phases
d'activité, au lieu de tomber le matin et le soir, se présentent à des pé
riodes quelconques du jour. H. P.
368. - KONRAD HERTER. - Weitere Dressurversuche an Fis
chen (Nouvelles recherches de dressage chez les poissons). — Z. für
ver. Ph., XI, 1930, p. 730-748.
Recherches sur trois espèces de poissons, et en particulier sur quatre
vairons.
Des papiers gris sur fond blanc plus ou moins foncés signalent la
nourriture, un couple de comparaison étant chaque fois présenté. Un
vairon est dressé à choisir le plus clair de deux gris, un autre le plus
sombre (l'absence complète d'erreurs étant obtenue après 111 essais
dans le premier, 57 dans le second). On place alors un gris interméd
iaire, d'un côté sur le gris le plus clair, de l'autre sur le gris le plus
sombre qui avaient servi au choix. Le vairon dressé au gris clair
choisit de façon à peu près constante le gris intermédiaire sur le gris
sombre, et l'autre le gris intermédiaire sur le gris clair, ce qui indique
un rôle de contraste. Chez Idus melanotus, dressé à choisir entre une
pyramide et un cube, les réactions restent correctes avec des dessins ;
si on donne à choisir la pyramide en dessin par rapport à la pyra
mide réelle (ou le cube, suivant la figure positive dans le dressage), le
choix se fait correctement pour l'objet à 3 dimensions ; mais si l'on
rend^borgne le poisson, les choix se font au hasard ; dans cette espèce
il y a donc une vision binoculaire du relief.
Sur un Carassius carassius, le dressage est fait au plus grand
(25 millimètres de diamètre) de deux disques blancs (l'autre ayant
17 millimètres), présentés ensemble à des distances variables. Ens
uite, les deux disques sont présentés à des inégales ; les
choix restent corrects ; mais le poisson réduit à la vision monoculaire
commet des erreurs.
Enfin par dressage à la plus grande ou la plus petite de deux lignes,
au plus grand ou au plus petit de deux cercles, l'auteur a vérifié
l'existence chez le vairon d'illusions optiques classiques, en pa> ticu-
lier de l'illusion de Müller Lyer. H. P.
369. - T. PERKINS et R. H. WHEELER. - Conîigurational
learning in the goldfish. [L'apprentissage d'une relation chez le
carassin doré). — Comp. Ps. Mon., VII, 1, 1930.
Le poisson est placé dans un aquarium où il a à choisir tantôt entre
deux, tantôt entre trois compartiments différemment éclairés ;
dans le cas du choix correct, il peut prendre sa nourriture : dans le
cas contraire il est chassé avec un bâton. Quand le dressage est assez
avancé, on modifie les intensités des lumières. L'animal se montrer
ait capable de transposer, c'est-à-dire qu'il réagirait non aux inten
sités absolues, mais aux relatives des lumières. Cependant
les courbes présentent toujours des irréguîftrHés dont l'explication 438 ANALYSES BIBLIOGBAPHÏQUES
exige des hypothèses complémentaires telles que celles-ci : le discern
ement est plus difficle pour des éclairages intenses que pour des éclai
rages modérés ; chose plus étrange, l'intensité intermédiaire, lnté-
pendamment de sa valeur absolue, exercerait une attraction propre
lorsqu'elle est opposée à deux intensités respectivement plus forte
et plus faible. Le poisson obéirait à une sorte de règle de juste milieu
que les auteurs rattachent, d'une manière assez peu claire, au prin
cipe du moindre effort. >■:..-. P. G.
870. — J. MELLEN. — Can a catfish count? (Un poisson-chat
peut-il compter ?) — Science, juin 1930, p. 586.
Observation d'un Ameiurus nebulosus qui fait le tour d'une touffe
d'herbes dans un aquarium, toujours dans le même sens, un certain
nombre de fois de suite. Or, il y a une prédominance notable des
nombres pairs de tours ; sur 40 observations, le nombre a été pair 27
fois et impair 13 fois. H. P.
371. — HANS CZELOTH. — Untersuchungen über die Raumorient
ierung von Triton (Recherches sur V orientation spatiale du Triton).
— Z. für ver. Ph., XIII, 1, 1930, p. 74-163.
Les Tritons changent d'habitat deux fois par an ; ils sortent de
l'eau et vont chercher une cachette pour s'enfuir l'hiver en forêt
puis retournent vers l'eau au printemps. ^ "•- •"* r'
A la même époque, on voit un certain nombre de Tritons suivre des
chemins parallèles, indiquant une orientation commune.
Par des observations et des expériences bien conduites dans la
nature et au laboratoire, l'auteur a mis en évidence tous les facteurs
qui peuvent régir cette orientation, les stimuli efficaces. C'est un tra
vail vraiment exhaustif.
fi$ Pour la recherche de la cac

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents