cours-Politique en Belgique-mars2010

Pdelwit

Description

Une Longue polarisation philosophiqueLa question royale- Lim’ possibilitéde régner- 20 septembre 1994, élection du prince Charlees,n t rédgu royaume- La politique de stricte neutralité- Le rapport àmai 1940 : le rapport à la respotnésambiinliistériellel’article 68 de la Constitution : «Le Roi commaensd efo rlces de terre et de mer, déclarela guerre, fait les traités de paix, d’alliancde ecto mmerce »l’article 64 dispose qu’«aucun acte du Roi ne peauvto ir d’effet s’il n’est contresigné par un ministre, qui, par cela seunl, res’ned responsable »- La rencontre avec Hitler à Berchtesgaden en noveem b19r40- Le mariage avec Liliane Baels: 25 janvier 1941- Le testament politique (25 janvier 1944) : L IéIoIp oyl dmaintient qu’il a eu raison de rester en Belgique occupée àun moment opùar« une aberration funeste, la plupart des notables ava iefunit et trop d’autorités avaient déserté ». A ses yeux, le gouvernement oPti enrel «pourra reprendre aucune responsabilité tant qu'il n'aura sp arépudié ses erreurs et fait réparation solennelle et entière ».• La consultation populaire de 1950 : 57,68% des nvtos taavalisent le retour du roi• Un résultat asymétriqueLa guerre scolaireLois Harmelvslois Collard- Un contexte de satisfaction du catholicisme poqliutei flamandDes mobilisations exceptionnellesUn bipartisme imparfait dans le cadre du suffrage universelPSB-BSP PSC-CVP PL-LP PCB-KPB1949 29,75 43,55 15,25 7,491950 34,51 47,68 11,25 4,751954 37,34 41,15 12 ...

Informations

• Publié par: Sioc
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• Langue: Français

Extrait

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Une Longue polarisation philosophique

La question royale

L’impossibilité de régner 20 septembre 1994, élection du prince Charles, régent du royaume La politique de stricte neutralité Le rapport à mai 1940 : le rapport à la responsabilité ministérielle l’article 68 de la Constitution : « Le Roi commande les forces de terre et de mer, déclarela guerre, fait les traités de paix, d’alliance et de commerce » l’article 64 dispose qu’« aucun acte du Roi ne peut avoir d’effet s’il n’est contresigné par un ministre, qui, par cela seul, s’en rend responsable » La rencontre avec Hitler à Berchtesgaden en novembre 1940 Le mariage avec Liliane Baels : 25 janvier 1941 Le testament politique (25 janvier 1944) : Léopold III y maintient qu’il a eu raison de rester en Belgique occupée à un moment où « par une aberration funeste, la plupart des notables avaient fui et trop d’autorités avaient déserté ». A ses yeux, le gouvernement Pierlot ne « pourra reprendre aucune responsabilité tant qu'il n'aura pas répudié ses erreurs et fait réparation solennelle et entière ».

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La consultation populaire de 1950 : 57,68% des votants avalisent le retour du roi

Un résultat asymétrique

La guerre scolaire

Lois Harmelvslois Collard

- Un contexte de satisfaction du catholicisme politique flamand Des mobilisations exceptionnelles

Un bipartisme imparfait dans le cadre du suffrage universel

1949 1950 1954 1958

PSB-BSPPSC-CVPPL-LP 29,7543,5515,25 34,5147,6811,25 37,3441,1512,15 36,9446,5011,99

PCB-KPB 7,49 4,75 3,57 1,89

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Le pacte scolaire

6 novembre 1958 signature par les membres de la Commission nationale du pacte scolaire, Promulgation le 29 mai 1959. La dépolarisation du clivage philosophique La pratique de la consociativité et du lotissement La sortie dubipartisme imparfait

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L’indépendance du Congo

13 janvier 1959, Baudouin : « Notre ferme résolution est aujourd’hui de conduire sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée, les populations congolaises à l’indépendance dans la prospérité et la paix ». Janvier – février 1960, table ronde 1960 indépendance

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La focalisation sur les clivages socio- économiques et linguistiques

La grève de 1960-1961 : un mouvement contre la « loi unique » Les injonctions de l’Eglise contre la grève générale Les forces centrifuges dans la FGTB Le 16 décembre 1960, rejet de la grève générale. 496 487 voix « contre », 475 823 voix « pour », 53 112 abstentions Réformes de structureet fédéralisme : la naissance du Mouvement populaire wallon (André Renard)

« Nous avions soulevé à l’époque l’idée d’un certain fédéralisme qui, sans porter atteinte à l’unité du pays, aurait quand même consacré le respect des deux communautés linguistiques. Nous l’avions évoqué à l’époque et puis nous l’avons oublié dans une certaine euphorie par après nous disant : « c’est un avertissement solennel que nous avons donné à ce pays, nous n’avons pas besoin de le répéter, on a compris qu’il ne faut pas vouloir opposer à la Wallonie une volonté qui vient d’une autre partie du pays ». Eh bien, camarades, nous nous sommes trompés. La loi unique est encore une loi imposée par une partie du pays à l’autre partie du pays » André Renard

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Les « réformes de structure »  

Les congrès de la FGTB de 1954 et 1956 : l’influenceplaniste L’influence d’André Renard et de l’économiste Ernest Mandel Une posture adoptée du bout des lèvre par le PSB-BSP en 1959

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Le réalignement libéral

« Le pacte scolaire a représenté un véritable bouleversement dans l’esprit des gens. Son influence a été très nette. Avant, nous passions non seulement pour des mécréants, mais aussi pour des anti-religieux, anti-Eglise alors que 99% des militants libéraux se mariaient à l’Eglise et se faisaient enterrer religieusement » Willy De Clercq Les initiatives de Roger Motz 1959: Congrès où est précisé la tolérance envers la religion et définie une ligne de partage socio-économique : « Le nouveau critère de partage des opinions politiques doit se cristalliser sur le degré de liberté que l’on désire ou non voir maintenir au sein de l’organisation économique et sociale » (Motz) Élection de mars 1961 : ouverture à quelques personnalités catholiques sur les listes

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Le travail mené par Omer Vanaudenhove

5 octobre 1961, Manifeste de personnalités catholiques connues pour leurs opinions conservatrices qui appellent « de leurs vœux une initiative politique constructive, soit par la création d’un parti nouveau, soit par la rénovation d’un parti existant, qui défendra réellement les intérêts de l’homme en tant qu’individu, dans la voie de la liberté économique, du progrès social et de l’unité nationale » 7-8 octobre 1961 : naissance du parti de la Liberté et du Progrès Abandon de l’anticléricalisme L’établissement d’un partidignede ce nom Elections de 1965, candidats catholiques : « À l’instar des partis les plus représentatifs des grandes démocraties du monde libre, le PLP veut démontrer par son action que les convictions religieuses et philosophiques sont trop respectables que pour être confondues avec un combat politique qui ne vise que des objectifs temporels. Le PLP est le seul parti national qui ait véritablement permis à des croyants de s’unir sur un pied de stricte égalité pour combattre pour un même idéal de liberté » . La percée de 1965